Et voilà, le #challengeAZ c'est reparti. Pour cette année, pas d'abécédaire décalée, de deuxième degré, d'e-book humoristique ou quoi que ce soit dans le genre. J'ai pris la décision d'axer mes articles sur les lieux de vie de mes ancêtres et je vais commencer avec la commune d'Anjouin qui se trouve dans le département de l'Indre en région Centre en plein coeur du Berry dans le canton de Saint-Christophe-en-Bazelle.
Selon mon logiciel Heredis, cette localité est présente 246 fois dans ma généalogie et notamment chez mes Sosa : entre autres Bonnetat Marie qui est ma sosa 593 et qui y est décédée tout comme Rit Simon, son fils qui s'y est également marié à trois reprises. Que ce soit au Grand Chezeau, au Petit Chezeau, aux Donneaux, aux Tannieres...etc..., mes ascendants qui ont vécu dans tous ces endroits ont été pour l'essentiel cultivateur, laboureur, journalier ou blatier pour les hommes et domestique ou journalière pour les femmes ce qui est peu étonnant vu que ça a toujours été une région très pauvre et rurale.
A lundi pour découvrir un nouvel endroit !
Passionné de généalogie depuis des années, je vous invite à venir découvrir ma vision de la généalogie au travers d'articles, d'interviews, de chroniques familiales...etc...
samedi 31 mai 2014
dimanche 25 mai 2014
#Geneatheme - La belle mais dure journée de François
Comme vous la savez déjà certainement, je suis en retard sur les #geneatheme et je tente petit à petit de me rattraper. C'est donc pour cela qu'aujourd'hui, alors que nous sommes en fin mai, je vais aborder le #geneatheme du mois d'avril qui était le mois des ancêtres; l'idée étant de conter la vie d'un ancêtre de manière originale afin de le redécouvrir et de le faire découvrir aux autres. Et de la même manière que le slameur Grand Corps Malade compare sa vie à une journée dans son titre "Midi 20", je vais vous parler de l'existence de François Rhit comme si elle avait duré seulement un jour et un seul.
Dans un précédent article, je vous ai parlé de Simon Rhit, le père de ma quadrisaïeule Julie. Il a eu un enfant ( et il n'en a pas eu qu'un ) qui se prénomme François et c'est donc de lui que je vais vous parler.
De bon matin, François est né le 19 octobre 1810 à Genouilly de Simon Rhit et de Perpetue Douzamy. En pleine matinée, alors qu'il n'a pas encore tout à fait 15 ans, il perd sa mère et en toute fin de matinée, dix ans plus tard, il se marie avec Solange Mauchien à Anjouin, à quelques kilomètres de Genouilly, son lieu de naissance. A partir de ce moment-là, jusqu'à la fin de l'après-midi en 1863, la journée de François sera plutôt difficile et mouvementée puisqu'il sera tour à tour laboureur, journalier et domestique à la Boulaye à Anjouin puis aux Ronnais toujours à Anjouin et après à la Louriére à Genouilly, ensuite à la Maison Neuve à Anjouin et aux Buissons à Genouilly avant de retourner aux Donneaux à Anjouin. Dans ce laps de temps, il aura huit enfants dont six qui ne verront pas, eux, la fin de l'après-midi tout comme son père qui a disparu en 1854. Durant cet après-midi, naîtront aussi chez lui à la Louriére, François ( fils de sa soeur Marie qui est mort 11h après sa venue au monde ) et Silvain ( fils de sa soeur Catherine ). Un septième s'éteindra en début de soirée en 1869. La soirée, elle, s'avérera plutôt calme entre Anjouin, Gracay où sa femme mourra en 1887 et Genouilly puis la belle mais dure journée de mon ancêtre François Rhit prendra fin en mars 1891, lors d'un hiver connu comme ayant été très rude, dans la même commune où celle-ci avait commencé.
Et vous, qu'avez-vous pensé de la journée de François et de la manière dont j'ai raconté le destin de mon ancêtre qui a eu une vie marquée par de nombreuses blessures ?
dimanche 18 mai 2014
J'ai testé pour vous le site des AD 58 (Nièvre) !
Suite à mon test du site des AD 04 ( les Alpes de Haute-Provence pour les intimes (: ), Elodie Dezat connu par certains sous le nom de @lodeetwit sur ce fabuleux réseau social qu'est Twitter m'a demandé, en commentaire, de tester le site des AD 58, selon elle, pas intuitif pour un sou. Je suis donc allé faire un tour en Bourgogne.
Tout d'abord, pour être tout à fait exact, nous atterrissons sur le site du Conseil Général de la Nièvre et non des Archives Départementales mais là je fais mon difficile (:. Ceci dit, je ne fais pas mon difficile si je dis que la page d'accueil sur laquelle nous tombons est très et trop riche en informations avec une multitude de liens, d'onglets et de photos. Pour faire simple, je vais aller directement là où les généalogistes ayant des ancêtres dans ce département vont : dans la partie appelée : "Documents en ligne". ERREUR !!! Et oui, c'est un piège ce n'est pas là. Non, non, le chemin est plus complexe. Il faut tout d'abord cliquer sur "Archives Départementales" dans la section "Services ouverts au public" puis après sur "Accès aux Archives Départementales" puis sur "Chercher" avant d'enfin tomber sur ce qui nous intéresse. Une recherche qui va pouvoir se décomposer en 6 parties que je vais vous détailler immédiatement :
- "Tous les fonds" avec la possibilité de rechercher par intitulé, par cote, par lieu, par personne, par contexte historique ( j'aime bien celui-là personnellement ), par description physique...etc... Bref, c'est l'endroit où on vient chercher un peu tout et n'importe quoi en pouvant même préciser si votre recherche a été associé à un document numérisé ou pas
- "Bibliothèque" certainement, comme son nom l'indique, pour rechercher un livre ( car rien n'est écrit pour nous guider dans nos recherches, seuls les champs de recherche apparaissent ) avec encore une fois la possibilité de rechercher par différents moyens via des menus déroulants : auteur, titre, cote, période, sujet...etc...
- "Documents sonores et audiovisuels" ( lesquels exactement ? nous ne le savons pas à moins de pratiquer la recherche ) toujours sur le même principe de recherche
- "Recherche généalogique" où l'on peut rechercher par lieu, période, sujet, nom et prénom avec un lien vers l'état de la collection départementale numérisée et accessible en ligne, un lien vers des informations sur les registres paroissiaux BMS et des conseils de recherche
- "Documents figurés" ( ceux qui savent ce que cela veut dire expliquent aux autres car rien n'est écrit pour nous donner plus de précision sur la chose ) avec toujours la même base de recherche
- "Cadre de classement des Archives Départementales" avec une présentation du contenu assez claire et bien détaillée
Pour résumer, je dirais qu'il est un peu complexe d'arriver jusqu'aux instruments de recherche pour les généalogistes et que cela manque cruellement d'explications et de détails sans compter qu'en effet, il y aurait des choses à faire pour rendre tout cela un peu plus intuitif. Ceci est très dommage car le site est très riche en informations : il y a, par exemple, des déclarations de grossesse qui sont en ligne mais pour le savoir il faut cliquer sur tout un tas de liens pour arriver jusqu'à un document PDF qui le spécifie alors qu'il serait bien plus simple de l'écrire directement dans la section "Recherche généalogique" ou de laisser la possibilité de faire des recherches par type de document ( registres paroissiaux, recensement, déclarations de grossesse... ). En gros, la base est bonne, il y a du contenu mais la navigation donne du fil à retordre.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Vous arrive-t-il de faire des recherches là-bas et quelles sont vos impressions ? N'hésitez pas à m'en dire plus en commentaires !
dimanche 11 mai 2014
#Geneatheme - Leontine était chamareuse
Oui, vous ne rêvez pas, nous sommes en mai et je fais le #geneatheme du mois de mars portant sur les métiers de nos ancêtres. Mieux vaut tard que jamais comme on dit ! Ceci dit, je suis au regret de constater que je n'ai pas tenu mes bonnes résolutions du début de l'année ( mais n'est-ce pas le principe des résolutions de début d'année de ne pas êtres tenues ? ) et même s'il y a des raisons à cela, je ne vais pas me chercher d'excuses et essayer de me rattraper sur le restant de l'année 2014 qui voit bon nombre de blogs fleurir ici et là pour le plus grand bonheur de la sphère interneto-généalogique. Donc avec un peu de retard, je vais vous parler d'un métier que j'ai découvert en débutant ma généalogie il y a maintenant de cela plusieurs années.
Il se trouve que comme pour beaucoup de personnes, la plupart de mes ancêtres sont journaliers, laboureurs, cultivateurs ou domestiques du côté de mon papa et ménagers, tisserands, manouvriers ou savonniers du côté de ma maman. Rien d'extraordinaire vous en conviendrez. Cependant, il y a un métier qui m'avait intrigué à l'époque où je m'étais lancé dans ma généalogie et qui était celui d'une de mes arrières-grand-mère, Leontine Helene Riveret, femme de Louis Dion dont j'ai déjà plusieurs fois évoqué l'existence sur le blog : celui de chamareuse.
D'après le site vieuxmetiers.org ( à mon sens, la référence en la matière ) qui parle de la profession de chamarreur ( avec deux r ) c'était un "Ouvrier décorant les meuble ou les habits de passements, galons et/ou dentelles...etc...". Sachant qu'elle était mariée avec un coupeur de chaussures, que sa soeur Adeline était tailleuse et qu'elle a passé toute son existence de 1877 à 1937 à Roubaix, ville du nord de la France connue pour avoir été une des places les plus importantes dans le monde en ce qui concerne l'industrie du textile à la fin du 19éme et au début du 20éme siècle, on peut penser que son activité était plutôt tournée vers la décoration d'habits. Un article de la Voix du Nord datant de 2010 fait lui-même allusion à ce travail en disant que c'est "un vieux métier qui désignait une ouvrière décorant les vêtements de dentelle" ce qui est déjà un petit peu plus précis et cela va dans le sens de ma pensée. D'autant plus que chamareuse vient du mot chamarre qui désigne des broderies, variante de simarre, terme ( inspiré de l'italien zimarra ) utilisé, surtout dans le passé, pour parler de soutanes, de robes de chambre ou de vêtements d'apparat notamment. Pour terminer, une anecdote amusante : en argot, on dit un bifteck à la chamareuse en parlant de saucisses plates qui étaient apparemment la nourriture ordinaire des petites ouvrières à cette époque.
Si vous en savez plus ou que avez d'autres informations sur cette profession qu'on retrouve apparemment beaucoup dans le nord de notre pays, n'hésitez pas à m'en parler. Et donnez-moi vos impressions en commentaires (-;