Mon arrière-grand-mère, car c'est d'elle dont on parle, s'appelait Germaine Rhit et est décédée en 2004 après avoir passé sa vie en asile et en maison de repos en Bourgogne à Auxerre et à Vermenton notamment. Même si elle est morte longtemps après ma naissance et que je me suis intéressé assez rapidement à la généalogie, je n'ai jamais tellement eu de contacts avec elle et maintenant que je suis plus vieux et mature, je le regrette amèrement.
Il y a quelques années, mes parents ont déménagé. Je les ai logiquement aidé dans cette entreprise de démontage de meubles, de tri d'objets et de port de cartons qu'on a tous connu au moins une fois dans sa vie. Et il se trouve qu'à un moment donné, nous sommes retombés sur des vieilles lettres que celle qui était la grand-mère de mon père avait envoyé à mes parents dans les années 80 alors que je n'étais qu'un enfant. Je les ai évidemment récupérées et je les ai lues. Elles ne m'ont pas apporté grand chose dans l'avancement de ma généalogie et c'étaient des courriers plutôt banals dans lesquels elles demandent des nouvelles de la famille et donnent des siennes tout en sachant, comme vous vous en doutez, que la vie dans une maison de repos de l'Yonne n'a rien d'extraordinaire ou de bien palpitant. Cependant, ces écrits montrent bien ce qui était sa solitude, sa tristesse, son désarroi face aux journées passées loin de ses proches, de sa famille, de son fils notamment et j'ai encore plus regretté mes jeunes années où je m'intéressais déjà à la généalogie mais pas encore de la bonne manière. Car oui, la généalogie c'est aussi cela, pouvoir savoir ce qu'ont pu vivre et ressentir nos anciens.
C'est donc là-dessus que je boucle la boucle de mes articles concernant le #geneatheme du mois de février. Sur ces courriers qui sont aussi, comme peuvent l'être des actes d'état civil, des recensements, des archives notariales ou judiciaires, des registres matricules...etc...des documents importants dans une généalogie.
Bonjour Grégory,
RépondreSupprimerJe partage pleinement cette partie de l'article:
"Cependant, ces écrits montrent bien ce qui était sa solitude, sa tristesse, son désarroi face aux journées passées loin de ses proches, de sa famille, de son fils notamment et j'ai encore plus regretté mes jeunes années où je m'intéressais déjà à la généalogie mais pas encore de la bonne manière. Car oui, la généalogie c'est aussi cela, pouvoir savoir ce qu'ont pu vivre et ressentir nos anciens."
Bonjour Philippe,
SupprimerEt oui la généalogie c'est aussi cela et je l'ai compris un peu trop tard malheureusement...