dimanche 22 décembre 2013

#Geneatheme - Bilan de l'année 2013 : Peut mieux faire !

  




   Comme tous les autres généablogueurs en ce moment, sous l'impulsion du #geneatheme de cette fin d'année voulu par la désormais incontournable Sophie Boudarel, je viens dresser mon bilan pour cette année 2013 et si je devais résumer cette année en une appréciation générale type bulletin scolaire et en trois mots, ce serait : peut mieux faire !


   Oui, effectivement, en étant réaliste et objectif, j'aurais pu mieux faire car jusqu'à cet été à peu prés, je publiais des articles régulièrement sur le blog mais depuis lors, par manque de temps notamment mais aussi suite à des problèmes informatiques, j'ai beaucoup été moins présent sur le blog. Je compte bien sûr arranger cela pour 2014 car ce ne sont pas les idées qui manquent, loin de là.

   En attendant, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année et profitez des repas de famille pour poser des questions et obtenir des réponses qui vous aideront, si ça se trouve, à poursuivre votre quête généalogique.

lundi 18 novembre 2013

Découvrez mon portrait sur le blog "La Gazette des Ancêtres"

   Si jamais vous étiez passé à côté, je vous propose d'aller lire mon portrait sur le blog de Sophie Boudarel : "La Gazette des Ancêtres". Ne perdez plus de temps et cliquez ici afin d'en savoir plus sur votre humble serviteur (-;

lundi 21 octobre 2013

100 Mots pour 1 vie : Germaine Rhit

   Certaines personnes m'ayant récemment demandé de parler plus souvent de ma généalogie personnelle sur le blog, j'ai décidé de profiter du "challenge" lancé par Sophie sur son blog pour répondre à cette demande même si ce sera certainement trop bref pour quelques personnes car le défi est de raconter la vie d'un de nos ancêtres en cent mots. J'ai décidé de vous parler de mon arriére-grand-mére : Germaine Rhit.
 
   Germaine Rhit est née en septembre 1914 dans le 6éme arrondissement de Paris. Elle est la fille d' Eugene Gaston, originaire de l'Oise et d'Emilie Rossignol, parisienne de naissance.
Elle aura un seul et unique fils : Lucien, mon grand-pére paternel qui a vu le jour le 10 avril 1933 dans la capitale également.
Ayant eu un enfant trés jeune et l'identité du père étant inconnu, son enfant lui est retiré pour être confié à son frére et elle est envoyée en maison de repos en Bourgogne officiellement pour cause de déficience mentale où elle meurt le 4 août 2004.

   Voilà. Qu'en pensez-vous ? Voulez-vous en savoir plus ?

lundi 30 septembre 2013

Coucou me revoilou ! Et j'ai quelque chose à vous demander !

   C'est après une longue pause estivale dûe notamment à des problèmes de PC que je reviens enfin écrire sur mon blog. Je ne sais pas si je vous ai manqué mais moi, vous m'avez manqué même si j'ai continué à être présent sur les réseaux sociaux et sur certains blogs et sites ayant pour thème la généalogie par l'intermédiaire le plus souvent de mon téléphone mobile ( qui, lui, est resté fidéle au poste tout au long de l'été ).

   Aujourd'hui, je vais peut-être vous décevoir mais je ne vais pas écrire sur un thème généalogique particulier, publier une interview ou tester le site web d'une des nombreuses archives départementales de France mais je vais vous poser une question simple et précise : de quoi voulez-vous que je parle ? Exprimez-vous, choisissez, c'est la démocratie comme on dit ! Et je vous suivrais dans votre choix tant que celui-ci bien sûr ait un rapport plus ou moins éloigné avec la généalogie et qu'il ne soit pas trop loufoque.

   A vos claviers les amis !!! Je vous écoute !!!

mercredi 7 août 2013

Interview d'Elisabeth Zetland, community manager de MyHeritage : " La généalogie est une quête de longue haleine."






   Comme vous pourrez le constater, je stoppe ma pause estivale un petit moment pour vous livrer l'interview de la délicieuse Elisabeth Zetland qui a bien plus l'habitude d'interviewer que d'être interviewée. Venez découvrir celle qui nous a fait découvrir avec plaisir et bonheur tant et tant de personnalités généalogiques.

1- Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis docteur en Histoire médiévale. Après une dizaine d'années dédiées à la recherche universitaire, j’ai eu envie de bousculer un peu ma vie. J'avais cependant besoin de rester connectée avec ce qui m’intéresse : l’histoire en général et l’histoire familiale en particulier, d'où ma présence chez MyHeritage.

2- Comment avez-vous découvert la généalogie et comment est-ce devenue une de vos passions ?

Je suis née en Gascogne, dans le Gers, où une bonne partie de la population est d’origine italienne, et plus précisément d’origine vénète. Déjà adolescente, mes origines italiennes m’interpellaient. Cela me semblait tellement exotique ! Ma grand-mère parle encore aujourd’hui un français fleuri de mots de son dialecte natal. Je lui posais mille questions et elle était intarissable. Heureusement j’étais déjà méthodique car j’ai rempli ainsi de longues pages de notes qui me sont très précieuses aujourd’hui. Elle a eu 99 ans en mars dernier et elle reste la mémoire de mon histoire familiale italienne.
Ensuite, j'ai commencé à m'intéresser au côté maternel, ce qui me fut facilité par les recherches d'une grand-tante qui a effectué un énorme travail. Elle m'est d'ailleurs d'une aide d'autant plus précieuse aujourd'hui que les archives du Gers ne sont pas encore en ligne.
De ce côté-là, je me concentre actuellement sur un de mes arrière-grands-pères, soldat de la Première Guerre mondiale, et sur son fils, mon grand-père maternel, qui fut prisonnier de guerre en Allemagne pendant la Seconde.

3- Parlez-nous de votre travail chez MyHeritage.

Comme je l'ai déjà mentionné,  je suis passée du monde universitaire au monde de l'entreprise, mais je devais garder un fil conducteur. Je lisais le blog de MyHeritage avant même de rejoindre l’équipe et j’ai eu la chance de passer du statut de lectrice à celui de rédactrice.
Travailler à MyHeritage, cela signifie se lever chaque matin avec entrain et aller au bureau d'un pas léger. Vous l'avez compris, j'adore mon travail. MyHeritage c'est vraiment comme une famille, et quand on est passionné de généalogie, s'en occuper toute la journée, c'est un vrai plaisir !

4- Comment choisissez-vous d'interviewer telle personne plutôt que telle autre ?

En ce qui concerne les généablogeurs, à l’envie tout simplement. Je n’ai pas un planning bien défini à ce sujet, c’est vraiment au gré de mes lectures que je choisis au fur et à mesure de contacter un blogueur. Jordi Navarro, Sophie Boudarel, et Clément Bècle furent les premiers car je les lisais avec plaisir. Le plaisir, c’est bien le mot d’ailleurs. J’ai lu Gloria Godard avec ravissement ; la réaction chaleureuse et enthousiaste des gens lors de la publication de son entretien ne m’a pas surprise.
Pour les autres, c’est également au gré de mes rencontres. Pour citer un exemple, il y a quelques mois je me suis rendue à la librairie de la Voûte (à Paris) pour interviewer Gilles Prévôt. À la fin de l’entretien, Marcel Andrieu, le président de Cantal-Liens est entré dans la librairie. Nous avons commencé à discuter et quelques jours plus tard, nous avions rendez-vous pour son entretien. 

5- Au niveau de votre généalogie personnelle, avez-vous des anecdotes ou des histoires intéressantes à nous raconter ?

Je me rends compte maintenant que je suis du côté de la personne interviewée que ce n’est pas une question facile ! Je n’ai pas fait de découverte bouleversante, mais mon parcours généalogique est parsemé de petites découvertes qui enrichissent mon histoire familiale.Une petite anecdote, une nouvelle photo ou information, tout est important et a une valeur propre pour le généalogiste. Il y a quelques mois, j’ai eu la chance de découvrir les passeports italiens de mes grands-parents. Celui de ma grand-mère fut une source de frustration : la photo a disparu. C’est d’autant plus dommage que les photos d’elle à cette époque sont rares.
En voyant les photos du passeport de mon grand-père, j’ai été transporté dans mon enfance. Il est décédé lorsque j’avais 12 ans, et j’ai gardé le souvenir de ses yeux bleus qui étaient tellement clairs que j’avais l’impression de regarder l’eau d’une piscine. Voir ses yeux si clairs sur sa photo m'a redonné la même sensation des années après. La généalogie est faite de toutes ces petites et grandes émotions.

Photo : les 2 photos sur le passeport italien de mon grand-père paternel


 Tout récemment je me suis concentrée sur l'histoire familiale de mon mari, dont les parents sont américains. Dans la famille de sa mère, on raconte l'histoire de cette grand-tante qui  voulait faire croire que la famille venait d'Allemagne, et non de Pologne, car l'immigration allemande était mieux considérée. Et puis finalement, assez vite, à la stupéfaction générale, j'ai découvert que cette branche était effectivement d'origine allemande. J'ai pu déterminer d’où et quand sa grand-mère paternelle avait immigré, et je suis en train de reconstruire la branche de son grand-père paternel qui avait de nombreux frères et sœurs. J'utilise principalement deux bases complémentaires : une centaine de vieilles photos et SuperSearch de MyHeritage. Lorsque mon beau-père m'a parlé d’une centaine de photos et de documents, j'ai pensé qu'il exagérait, mais c'est bien le cas, et je suis encore en train de les passer en revue une par une, de déchiffrer les écritures, et d'agrandir l'arbre au fur et à mesure !

Photo : une photo des archives familiales de mon mari, au centre de mes recherches actuelles


6- Un dernier mot pour les lecteurs du blog ?

Pour ceux qui se posent des questions sur leur histoire familiale, je voudrais leur dire de ne pas attendre. Je vois trop de personnes qui en parlent, qui ont envie d'avoir des réponses, mais qui mettent du temps à sauter le pas. Et alors les regrets fusent, du genre 'ah si j'avais interrogé ma grand-mère' ou 'mon père devait le savoir'. La généalogie est une quête de longue haleine. Il faut commencer chez soi en interrogeant les aînés; ils sont la mémoire de notre histoire familiale. En général, ils adorent raconter leurs souvenirs. Il faut en profiter tant que c’est possible !


Merci à Elisabeth pour sa gentillesse et sa sympathie

lundi 17 juin 2013

Réflexion psychogénéalogique en ce lendemain de fête des pères





   J'ai eu la chance de lire sur le blog de GeneaNet, il y a quelques jours, un article très intéressant sur la psychogénéalogie, un sujet qui me passionne mais sur lequel je ne me suis malheureusement pas encore assez penché à mon goût. Comme la généalogie génétique, c'est quelque chose d'assez controversé et il y a beaucoup de débat entre les pour et les contre. Même si je pense le faire un de ces jours dans un futur article, je ne vais pas rentrer dans le détail aujourd'hui et je vais juste vous faire part de quelque chose que j'ai pu remarquer au fil du temps en construisant mon arbre généalogique et qui coïncide bien avec la journée de la fête des pères qui se déroulait hier et que j'ai moi-même passé évidemment avec mon papa et mes deux filles : il y a souvent un "problème" avec le papa même s'il semblerait que j'ai brisé la "malédiction" tout comme Valérie du blog Oh mes Aieux a brisé ce qu'elle a appelé la malédiction des grands-pères, qui n'a pas forcément un grand rapport avec la mienne mais sur laquelle on peut s'interroger également au niveau psychogénéalogique.


   Pour commencer, même si je ne rentrerai pas dans les détails car je veux tout de même respecter la vie privée des personnes encore vivantes, mon père n'a plus trop de relations avec son père qui est donc mon grand-père paternel pour des raisons que je ne détaillerai pas ici, je mentionne ce fait juste pour appuyer ma thèse. Ensuite, mon grand-père paternel, lui, est né de père inconnu en 1933; beaucoup de théories circulent dans la famille mais je n'ai pu en valider aucune pour le moment. Sa mère, Germaine, qui a accouché de cet enfant à 19 ans alors qu'elle n'était pas mariée a été renié par sa famille qui l'a placé en asile, officiellement pour cause de déficience mentale, et a perdu son père au même âge quelques mois après l'accouchement. Son père, Eugène, né de père inconnu également en 1878, est le fils de Julie dont je vous ai parlé dans mon article de la semaine dernière. Julie, qui a eu une vie plutôt hors du commun, a perdu son père qui se prénommait Simon en 1854 à l'âge de 12 ans et a eu la malchance de naître en dernier parmi les nombreux enfants que celui-ci a eu. Quant au Simon en question, il a perdu son père ( qui portait le même prénom que lui ) alors qu'il n'avait qu'1 an en 1788. Il semblerait que tout ceci prenne racine là car son père qui s'appelait donc aussi Simon s'est marié en 1786 et son paternel, qui s'appelait Simon lui aussi ( pas facile de s'y retrouver, hein ? ) né vers 1713 était présent à l'union et faisait même partie des témoins.

   Après avoir lu ceci, vous comprendrez certainement pourquoi je me pose des questions et pourquoi la psychogénéalogie peut m'intéresser sachant qu'il y a sûrement d'autres points dans mon arbre comme dans les vôtres qui pourraient m'amener, moi et vous amener, vous à des réflexions de la sorte. Et vous, qu'en pensez-vous ? Avez-vous des cas de ce genre dans votre arbre ?

lundi 10 juin 2013

Bloguez votre généalogie : les mariages fraternels de ma quadrisaïeule Julie

   Sophie Boudarel, toujours aussi débordante d'idées brillantes, nous a proposé il y a peu sur son blog un nouveau "challenge" : le thème mensuel. Chaque mois, un thème commun est abordé et celui du mois de juin est le mariage. J'ai donc décidé de vous parler d'une personne dont la vie m'a toujours intriguée : ma quadrisaïeule Julie Rhit. Pourquoi vous parler d'elle alors que le thème de mon article est censé être le mariage ? Parce qu'elle s'est mariée à deux reprises avec deux personnes très proches l'une de l'autre.

   Julie est née durant l'hiver 1841, le 14 décembre précisément, à Genouilly dans le Cher, département qui a d'ailleurs eu la sympathie de mettre en ligne ses archives il y a quelques mois. Elle est la fille de Simon Rhit et de Marie-Louise Petat. Le 27 avril 1864, elle se marie avec Pierre Koch, qui exerce la profession de cocher, loin de chez elle à Compiègne dans l'Oise. De cette union, naîtront deux enfants : Lucie en 1865 et Louise en 1867. Malheureusement, le 25 mai 1870,  Pierre Koch, devenu marchand de vins et aubergiste décède à l'âge de 36 ans. Jusqu'ici, me direz-vous, même si son mari est mort un peu jeune et si elle a trouvé ce dernier assez loin de son village de naissance, il n'y a rien de surprenant dans cette histoire.
   Cependant, elle se marie le 9 janvier 1873 avec Jean-Pierre Koch, cocher de son état, qui n'est autre que le frère de Pierre Koch et avec qui, à ma connaissance, elle n'a pas enfanté. Pour la petite histoire, une dispense a été accordée par le Président de la République en raison du degré d'alliance qui existe entre les futurs époux en date du 17 novembre 1872. Et fait assez troublant, ce dernier meurt le 5 décembre 1876 à l'âge de 38 ans alors qu'il avait repris l'affaire de son défunt frangin.
   Par la suite, elle quittera ce monde le 13 mars 1883 alors qu'elle s'était installée à côté de l'endroit dans lequel elle avait vécu avec son premier époux et surtout en laissant un mystère derrière elle : mon trisaïeul Eugène, né le 7 janvier 1878, toujours à Compiègne, de père inconnu; enfant qu'elle ne reconnaîtra officiellement que le 16 avril 1880.

   Pour résumer, sans parler de son décès à un âge pas forcément très avancé et de cet enfant né de père inconnu qu'elle ne reconnaîtra que tardivement, ces mariages avec ces frères morts à moins de 40 ans tous les deux qui ont duré environ 6 ans pour le premier et presque 4 ans pour le second ont de quoi intriguer. Et vous, qu'en pensez-vous ?

  

dimanche 2 juin 2013

Mon aprés-midi au salon de la généalogie à Marseille !





   En bons fans de généalogie que vous êtes, vous saviez forcément qu'était organisé du vendredi 31 au mai au dimanche 2 juin, le salon de la généalogie à Marseille. Habitant la ville et étant passionné par cette activité, vous pensez bien qu'il était inévitable pour moi de me rendre sur place. Ce que j'ai fait le dimanche après-midi, des obligations professionnelles et familiales m'empêchant de m'y rendre le vendredi et le samedi. Je m'en vais donc vous conter le récit de mon après-midi passé là-bas.


   J'arrive donc sur place sur les coups de 14 heures. La dame à l'entrée qui vend les billets est très sympathique mais elle me dit de me dépêcher et m'annonce que je n'aurais pas le temps de faire le tour de tous les stands en profondeur. Un peu surpris, je souris et la remercie tout en me disant que le salon ferme à 18 heures et que 4 heures devraient me suffire. Je fais un premier tour rapide histoire de prendre un peu la température et de repérer les stands auxquels je vais m'arrêter plus tard par la suite. Je me fais deux remarques : premièrement ( et un ami de longue date rencontré sur place s'est fait la même réflexion ), je pensais le salon beaucoup moins "petit" si je puis dire et deuxièmement, la configuration des lieux, ce n'est pas ce qui se fait de mieux ( sur deux niveaux avec des impasses vous empêchant de pouvoir faire le tour complet du salon sans avoir à revenir quelquefois sur vos pas ).

   Malgré cette première impression pas forcément enthousiasmante, je peux vous dire que tout au long de ma visite, je suis tombé sur des gens charmants, gentils, ouverts et passionnés avec qui j'ai pu échanger en toute simplicité comme Daniel Séguin, le concepteur de GenoPresse, Evelyne Duret, présidente de la commission Génécole de la FFG que j'avais interviewé pour le blog en décembre dernier, Elisabeth Zetland, community manager de MyHeritage, Hervé que certains connaissent sur twitter sous le pseudo de @HerveGenealogie rencontré par hasard sur le stand de MyHeritage, Danièle Fareau, responsable du Cercle de Généalogie Juive ainsi que les membres des associations généalogiques Racines Italiennes et Cercle Généalogique du Loir-et-Cher. Désolé pour ceux que j'oublie et aussi pour ceux que je ne suis pas allé voir soit par manque de temps soit parce qu'à chaque fois, il y avait du monde sur le stand en question soit parce que je dois bien l'avouer, il peut m'arriver d'être un peu tête en l'air (-:

   Malheureusement, j'aurais dû écouter la dame de l'entrée ( rappelez-vous, celle qui me disait de me dépêcher ) car j'ai appris une chose aujourd'hui : il ne faut pas aller au salon de la généalogie le dernier jour. En effet, à mon grand étonnement ( et pas qu'au mien soi-dit en passant ), plusieurs exposants n'ont pas attendu 18 heures pour fermer leurs stands et remballer tout leur matériel, certains ayant commencé vers 16 heures. J'ai posé des questions autour de moi et il semblerait que ce soit le cas à chaque salon et même si je peux comprendre que certains ont des impératifs de voyage notamment de train et d'avion, je trouve cela bien dommage. Du coup, je suis parti à 17 heures, à la fois heureux du super moment que je venais de passer, des informations que j'ai pu récoltées pour ma généalogie personnelle, des visages que j'ai pu mettre sur certains noms et des belles rencontres faites quelquefois par hasard et déçu de ne pas pouvoir avoir pu profiter pleinement de tout cela jusqu'à 18 heures, comme cela avait été prévu dans mon esprit.

   En conclusion, je tiens tout de même à féliciter les organisateurs de ce salon car c'est toujours bénéfique de mettre en lumière cette merveilleuse discipline qu'est la généalogie et qu'il n'est jamais aisé d'organiser ce type d'événement. Je peux dire que j'ai tout de même passé un très bon après-midi même si je m'attendais à quelque chose de plus grand et que les clôtures prématurées de certains stands m'ont surpris. Et je peux vous certifier que si j'ai le temps et les moyens, j'irai à Poitiers en 2015 mais que par contre, ce coup-là, je ne ferai pas l'erreur de me rendre au salon le dernier jour (-;

   Et vous, étiez-vous sur place ? Qu'avez-vous pensé du salon ? N'hésitez pas à tout me dire en commentaire !

vendredi 24 mai 2013

Interview de Pierre Ammeloot, fondateur de Gennus.org : "Nous souhaitons créer un service de généalogie mondial, accessible à tous, gratuitement"

   Comme vous le savez, je suis très présent sur les réseaux sociaux pour y parler généalogie et c'est sur l'un d'eux que j'ai fait la connaissance de Pierre Ammeloot, un garçon très sympathique, très ouvert et qui a mis en place avec un ami à lui un projet fort ambitieux.

1- Présentez-vous en quelques mots
Bonjour, je m'appelle Pierre et je suis l'un de fondateurs de Gennus.org, j'ai fondé ce projet avec un ami Bastien.

Bastien et moi même travaillons depuis janvier 2011 avec pour objectif de créer une ressource généalogique mondiale dans l'idée du fonder, à terme, le "Wikipédia de la Généalogie".



2- Présentez-nous votre projet et quel est votre but ?

Nous souhaitons créer un service de généalogie mondial, accessible à tous, gratuitement, sans aucune exploitation commerciale des données.
Ce service repose sur une structure à but non lucrative (en France une association dont les statuts sont en cours de rédaction) garantissant notre volonté de respecter les informations que vous nous confiez.

Notre technologie permet de rapprocher des feuilles de différents arbres afin d'ajouter de nouvelles fiches ou de compléter vos fiches existantes. Nos algorithmes suggèrent automatiquement des feuilles ayant de fortes ressemblances avec les personnes de vos arbres. Si vous pensez que ces personnes sont identiques, libre à vous de lier les personnes de ces arbres.

Afin d'accéder à ces fonctionnalités, vous devez simplement créer un arbre généalogique sur Gennus.org (vous, vos parents, votre fratrie, votre époux ou épouse).



3- Vous même êtes vous passionné de généalogie ?

Je m’intéresse à ma généalogie depuis plusieurs année, et devant l'ampleur du travail de recherche je me suis dit : "pourquoi ne pas développer un outil qui permettrais à chacun de mettre ses connaissance dans un pot commun ?". Bastien avait entrepris des recherches similaires et fut séduit par ma proposition.
Le but est de venir enrichir les connaissances des personnes de sa famille (même s'il ne les connait pas encore).

Ma généalogie est importante car elle permet de mieux comprendre mon histoire personnelle, de mieux comprendre ma famille et me rapprocher de mes grand parents.

Je pense qu'une meilleure connaissance de sa généalogie permet de comprendre le passé, de mieux préparer l'avenir et de vivre le présent sereinement.



4- En quoi votre site sera-t-il différent de sites comme MyHeritage ou Geneanet ?

La première différence se situe dans le but non lucratif du projet. C'est pour nous la pierre angulaire qui nous permet d'assurer à nos utilisateurs que nous n'exploiterons jamais leur données dans un but commercial (pas de publicité, pas de revente des données).

Côté technique Gennus à été pensé pour permettre aux généalogistes d'avoir une interface simple et des algorithmes puissant travaillant pour eux. En effet nous recherchons en permanence la simplicité sans oublier de proposer des outils semi-automatisées aux services des utilisateurs.



5- Comment être sûr que les données que les utilisateurs mettront sur le site soient fiables à 100% ? Avez-vous pensé à une système de vérification par exemple ?

Les données d'un arbre généalogique ne sont par essence jamais fiable à 100%. Une erreur humaine est possible que ce soit lors de l'écriture de l'acte, lors de son interprétation ou de sa copie. Il est possible que les fiches prisent une à une contiennent des erreurs.
C'est là qu'entre en jeu nos algorithmes. Ils rapprochent les arbres et vont faire émerger les motifs qui auront le plus de probabilités d'être juste. Après c'est aux utilisateurs de garder leur sens critique et d'accepter ou de rejeter les modifications proposé par le système.
Nous ne proposons pas la fiabilité à 100% mais un outil permettant de simplifier cette vérification car se basant sur des sources multiples (une personne de votre arbre pourra être relié à 10 autres arbres et donc vous donner des informations fiable).

De plus nous avons dans les cartons un système d’autorité permettant de valider la qualité d'un arbre mis en ligne par un de utilisateur de Gennus. Ce qui permettra d'éviter qu'une erreur ne se propage à tout les arbres si plusieurs généalogiste l'ont fait.



6- Envisagez-vous des partenariats avec des professionnels, des associations ou même d'autres sites ?

Nous sommes ouvert à toutes discussions sur le sujet. N'hésitez pas à contacter à pierre@gennus.org pour en discuter.
Nous avons plusieurs idées qui devraient intéresser nos futurs partenaires.


7- Un dernier mot pour les lecteurs du blog ?

Si vous êtes généalogiste passionné et/ou professionnel et que l'aventure vous tente contacter moi (à l'adresse pierre@gennus.org) et discutons de vos besoins sur VOTRE outil idéal. Je suis à votre écoute.
A bientôt sur Gennus.org

vendredi 10 mai 2013

Mon bilan Challenge AZ : un fiasco !





   Bon, je sais, le titre est un peu "violent" mais je voulais faire un peu dans la provocation pour fêter le retour à la normale du blog suite à la parenthèse Challenge AZ qui a duré tout le mois d'avril et qui a quelque peu affolé la sphère interneto-généalogique avec des centaines de publications publiées, lues et commentées par ceux qui aiment la généalogie. Je dois bien reconnaître que pour moi, le challenge AZ n'a pas été un fiasco total car j'ai pris beaucoup de plaisir à y participer et cela m'a permis comme je l'avais dit au tout début de cette aventure de finaliser et de donner vie à un projet que j'avais en tête depuis pas mal de temps et qui collait bien au sujet du challenge. Et c'est plutôt à ce niveau-là que se situe le fiasco, je dois bien vous l'avouer.


   En effet, j'ai décidé, en parallèle du challenge, de publier un e-book nommé "L'abécédaire décalé de la généalogie". L'idée de cet ouvrage est simple : trouver pour chaque lettre de l'alphabet trois définitions en rapport avec la généalogie mais tournés de manière humoristique. Et c'est très logiquement que durant tout le temps du challenge, quotidiennement, j'ai choisi une des trois définitions présentes dans le bouquin pour la publier sur mon blog avec, systématiquement, un lien vers le livre en question que l'on peut acquérir pour l'énorme somme de 4,99€. Comme vous le voyez, une fortune. J'écris cela avec le sourire et au deuxième degré bien sûr mais j'en viens de plus en plus à me demander si je ne devrais pas dire cela au premier degré car pour l'instant, j'ai vendu, tenez-vous bien, roulement de tambours : je vous le donne en mille, 1 exemplaire. Je profite d'ailleurs de l'occasion pour remercier celui ou celle qui a eu la gentillesse de l'acheter. Quand je vous parlais de fiasco, vous voyez, je ne rigolais pas hein ! Pourtant, la RFG en a parlé sur Tweeter et le tweet a été retweeté par quelques personnes sans compter le fait que j'ai fait une mise en avant sur ScoopIt, que mon blog a été pas mal visité pendant toute la durée du challenge ( mais peu commenté et apparemment, je ne suis pas le seul dans ce cas à ce que j'ai cru comprendre ) et que j'ai envoyé quelques mails ici et là pour informer certains de l'existence de ce chef d'oeuvre littéraire (-:. A priori, cela n'a pas suffi. Même Sophie Boudarel ( qui est celle qui a eu l'idée du challenge et je la félicite pour cela ) n'a pas jugé bon d'en parler, notamment dans son article qui est une sorte de bilan général du Challenge AZ paru il y a quelques jours sur son blog. Un vrai fiasco, je vous dis !

   Bon ben voilà, j'ai fini de me plaindre. En tout cas, je ne compte pas m'arrêter sur cet échec et je vais continuer à faire la promotion de ce modeste e-book car j'en suis assez fier et que je trouve l'idée assez originale. Parler de généalogie de manière un peu décalée, on ne le fait pas assez je trouve. Et vous, qu'en pensez-vous ? Et quel est votre bilan du Challenge AZ ?

  

mardi 30 avril 2013

Challenge AZ : Z comme Zone



Z

Zone : Cercle géographique que l’on va définir pour y faire des recherches. D’où l’expression : « C’est la zone ici ! »

Retrouvez cette définition et bien d'autres dans le e-book : "L'abécédaire décalé de la généalogie"

lundi 29 avril 2013

Challenge AZ : Y comme génération Y



Y
Y ( Génération ) : Non ce n’est pas le nom d’un nouveau boys band mais le nom de la génération de personnes nées entre la fin des années 70 et le début des années 2000

Retrouvez cette définition et bien d'autres dans le e-book : "L'abécédaire décalé de la généalogie"

samedi 27 avril 2013

Challenge AZ : X comme né sous X



X
X : Quand une personne est né sous X, ça complique forcément sa généalogie. Rien à voir avec le porno, bande de pervers !

Retrouvez cette définition et bien d'autres dans le e-book : "L'abécédaire décalé de la généalogie"