Comme au mois d'octobre dernier où je vous avais parlé ici-même de mon arriére-grand-mére Germaine Rhit à l'occasion du #geneatheme "100 mots pour 1 vie", j'ai décidé pour la seconde fois d'aborder ce #geneatheme en vous contant, cette fois, la vie d'Anne Rhit dont les grands-parents sont mes ancêtres à la 8ème génération. Je l'ai choisie car il se trouve qu'en ce moment j'explore les branches des "Dedion" qui sont apparentés aux "Rhit" par le biais notamment du mariage d'Anne avec Silvain Dedion.
Anne voit le jour le 17 novembre 1768 à Anjouin dans le l'Indre. Elle habitera cette commune jusqu'à sa mort et plus précisément dans la demeure familiale au Grand Chezeau où ont vécu ses parents et les parents de son père François. Elle se marie en 1787 avec Silvain Dedion avec qui elle aura 10 enfants : 7 garçons et 3 filles dont plusieurs mourront prématurément. Elle décéde en 1837 à l'âge respectable de 68 ans. Elle sera choisie comme étant la marraine d'un de ses cousins François né en 1786 qui porte donc le même prénom que son papa.
Voilà ce qu'il en est. A l'année prochaine pour le 3éme édition peut-être (-;
Passionné de généalogie depuis des années, je vous invite à venir découvrir ma vision de la généalogie au travers d'articles, d'interviews, de chroniques familiales...etc...
samedi 25 octobre 2014
lundi 22 septembre 2014
Le partage en généalogie, ça a vraiment du bon
Il y a peu, je me posais une question sur la fréquence à laquelle publier des articles sur mon blog et plus généralement sur les blogs traitant de généalogie voire même d'autres choses. En postant ici même ce billet presqu'un mois après avoir publié ma dernière bafouille, je crois que je réponds tout seul comme un grand à cette interrogation et je pense du même coup aller dans le sens de la majorité des commentaires qui ont suivi le petit texte dans lequel je dévoilais les questionnements qui avaient été les miens sur le sujet à ce moment-là.
Et si je viens une nouvelle fois me confier à vous, c'est pour vous dire que même si j'en étais déjà trés convaincu, le partage en généalogie, en particulier sur les sites d'entraide sur lesquels les généalogistes de tous bords, de toutes âges et de tous horizons n'hésitent pas à poster leurs arbres ainsi que les résultats de leurs recherches les ayant emmené d'archives en archives, ça a vraiment du bon. Pourquoi je vous dis cela ? Tout simplement parce qu'il y a peu sur un site que tout le monde connaît et qui se nomme GeneaNet, une personne m'a envoyé la date et le lieu du décès d'une personne que je venais d'insérer au sein de mon arbre généalogique. Sans que je ne demande rien à personne et sans me réclamer quoi que ce soit en contrepartie. Et avant que quelqu'un n'essaie ne stopper ma joie, ces informations étaient les bonnes puisque l'acte de décés que j'ai récupéré suite à ce message confirme bien les dires du généreux messager. Je lis souvent des "pamphlets" sur le web ici et là de généalogistes disant que ce genre de sites c'est une mauvaise chose car on y trouve des informations erronées, parce que les "pilleurs" comme certains les appellent n'hésitent pas à venir recopier les informations que vous avez mises en ligne sans prendre le temps de vérifier la véracité des informations qu'ils trouvent et ils évoquent encore bien d'autres raisons que je ne détaillerai pas ici car ce n'est pas le sujet de ce que je veux développer ici.
N'en déplaise donc aux grincheux, je salue cet acte de générosité totalement désintéressé par le biais de ce petit article et recommande à tous les passionnés de généalogie d'aller partager le fruit de leurs recherches pour aider les autres et pourquoi pas, pour que les autres les aident à leur tour.
mardi 26 août 2014
Un nouveau projet : Les Poilus du Cher
En cette année 2014 qui marque le centenaire du début de la Grande Guerre que la plupart des gens connaissent plutôt sous le nom de "première guerre mondiale", de nombreuses personnes proches ou non du milieu de la généalogie lancent des initiatives visant à rendre hommage à cette partie de l'histoire de notre beau pays qu'est la France et plus particulièrement à ceux qui se sont battus pour lui et que l'on surnommes : "les Poilus". Elodie Dezat, Benoît Petit et François Frémeau, trois excellents généablogueurs qui ont pour point commun d'être originaires du Cher et/ou d'avoir des ancêtres au sein de leurs arbres généalogiques dans le département du Cher se lancent dans une belle aventure par le biais du blog : "Poilus du Cher" et dont le but est , je cite, "de recenser, autant que faire se peut, les "poilus" morts pour la France qui furent inscrits sur les monuments aux morts des communes du Cher." Une bien belle initiative qui, je l'espére, rencontrera le succés qu'elle mérite. Et vous savez quoi ? Ayant moi-même des ancêtres, comme vous le savez peut-être, dans ce département ( notamment à Genouilly et à Gracay ), j'ai décidé de me joindre à eux et d'apporter ma pierre à l'édifice en me concentrant, dans un premier temps, dés que je le pourrais, au canton de Gracay.
Je vous invite donc à aller faire un tour sur ce blog et à les soutenir dans cette belle aventure qui démarre.
mardi 12 août 2014
Bilan du #ChallengeAZ 2014
Il est vrai que je suis un peu en retard pour exposer mon bilan du #challengeAZ vu que celui-ci s'est déroulé au moins de juin et que nous sommes quasiment à la mi-août mais comme le dit la célébre expression populaire que nous avons déjà tous au moins une fois entendu ou dite dans notre existence : "mieux vaut tard que jamais".
Alors que le #challengeAZ de l'année dernière avait été, selon moi, un "fiasco", je suis tré satisfait de celui de cette année, en voici un bref résumé :
- 25 articles publiés, les lettres O et P ayant été réunis dans le même billet
- en moyenne, à ce jour, une centaine de lectures par article publiée
- l'occasion également, il faut bien l'avouer, de pouvoir me replonger dans certains pans de ma généalogie que j'avais mis un peu de côté
- une augmentation du nombre de commentaires par rapport à l'année précédente avec une petite baisse de fréquence à partir de la lettre J
C'est donc avec un plaisir certain et sans avoir encore trouver de théme précis à aborder que j'attends déjà avec impatience et envie le #challengeAZ de l'année prochaine qui, je l'espére, donnera encore envie à de nouvelles personnes, comme cela a été le cas apperemment sur cette édition, de se lancer dans l'aventure blogo-généalogique pour le plus grand plaisir du passionné de généalogie que je suis.
vendredi 25 juillet 2014
Faut-il bloguer toutes les semaines ?
Il me semble que comme beaucoup d'autres généablogueurs, j'ai un peu soufflé après le #challengeAZ qui, il faut bien le reconnaître, nous prend beaucoup de temps et d'énergie. Bloguer tous les jours sur un thème précis avec l'handicap de la lettre, il faut bien reconnaître que c'est un sacré marathon (; Pourtant, dans mes fameuses bonnes résolutions de début d'année ( je crois que ce n'est pas la première fois que j'en parle ), j'avais pris la résolution de bloguer régulièrement et dans l'idéal une fois par semaine même si ma résolution de base était plutôt de poster des articles au moins deux fois par mois. Mais est-ce vraiment une bonne résolution ?
Je pose la question car depuis le début de la semaine, je me dis qu'il faut que j'écrive un billet pour mon blog mais je ne suis pas passé à l'acte faute de temps et je dois aussi bien le dire, un peu faute d'inspiration ce qui est en soi un comble quand on sait que sur mon téléphone mobile, j'ai un fichier bloc-notes qui regorge de notes dans lesquelles je compile toutes les idées d'article que je peux avoir en divers endroits et à différents moments de la journée voire même de la nuit ( oui, je sais je réfléchis beaucoup trop mais c'est plus fort que moi ) mais si vous avez également votre blog, vous savez aussi bien que moi que passer du stade de l'idée au stade d'article abouti et bien ficelé emballé c'est pesé demande de passer beaucoup d'étapes. Et du coup, je me suis donc interrogé ce matin même au volant de ma voiture : "hormis cette bonne résolution, qu'est-ce qui m'oblige à bloguer toutes les semaines ?". La réponse est évidemment rien. Surtout si c'est pour pondre quelque chose juste parce que je m'y oblige, ca va certainement se ressentir dans la qualité du billet et ce n'est pas le but non plus.
C'est donc partagé entre l'envie de vouloir respecter ma bonne résolution, car je trouverais incohérent d'aller contre une bonne résolution que j'ai prise et que je déteste l'incohérence, et le désir de ne pas écrire juste parce qu'il faut bien le faire que je vous pose cette question : faut-il bloguer toutes les semaines ?
mercredi 16 juillet 2014
La vie est belle !
Juste un petit article que j'avais envie d'écrire pour vous dire que la vie est belle et pas seulement parce qu'il fait beau dehors et que l'été est enfin là :
- les registres matricules du Cher sont en ligne et même si ça ne concerne qu'une certaine période que certains jugeront assez courtes, c'est quand même une sacrée bonne nouvelle pour tous ceux qui ont des ancêtres dans ce département
- j'ai corrigé, à temps, une erreur qui existait au sein de mon arbre généalogique ( et oui même les meilleurs font des erreurs (-: )
- j'ai débloqué une branche de l'arbre généalogique assez tortueux de ma femme dont les racines se situent entre la France, l'Algérie et l'Espagne
- enfin, le #challengeAZ initié par Sophie Boudarel et qui s'invite au sein de la blogosphère généalogique chaque année pour le plus grand bonheur des lecteurs et des blogueurs eux-mêmes a été, en ce qui me concerne, un réel succès que ce soit en terme de visites ou de commentaires
Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire, je suis heureux et j'espère pouvoir partager mon bonheur avec vous tous. Et faîtes de même en commentaires les amis !
- les registres matricules du Cher sont en ligne et même si ça ne concerne qu'une certaine période que certains jugeront assez courtes, c'est quand même une sacrée bonne nouvelle pour tous ceux qui ont des ancêtres dans ce département
- j'ai corrigé, à temps, une erreur qui existait au sein de mon arbre généalogique ( et oui même les meilleurs font des erreurs (-: )
- j'ai débloqué une branche de l'arbre généalogique assez tortueux de ma femme dont les racines se situent entre la France, l'Algérie et l'Espagne
- enfin, le #challengeAZ initié par Sophie Boudarel et qui s'invite au sein de la blogosphère généalogique chaque année pour le plus grand bonheur des lecteurs et des blogueurs eux-mêmes a été, en ce qui me concerne, un réel succès que ce soit en terme de visites ou de commentaires
Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire, je suis heureux et j'espère pouvoir partager mon bonheur avec vous tous. Et faîtes de même en commentaires les amis !
lundi 30 juin 2014
#challengeAZ - Z comme Zimming
Et voilà nous sommes déjà à la dernière lettre de ce #challengeAZ. Pour l'illustrer, je vais vous reparler des fameux mariages de ma quadrisaïeule Julie qui s'est mariée tour à tour avec deux frères dans un écart de temps assez restreint. Il se trouve que ces deux hommes sont nés à Zimming.
Situé en Lorraine et plus précisément en Moselle, cette commune a forcément changé souvent de nom au cours de l'histoire au gré de ses passages entre la France et l'Allemagne. C'est durant le Second Empire, sûrement vers la moitié du 19ème siècle que les frangins sont venus dans l'Oise à un moment où le département, créé à la Révolution Française, subit de nombreuses modifications au fil des traités.
C'est donc ici, en Moselle, que se terminent les différents voyages que nous avons fait ensemble tout au long des billets que vous avez lu, je l'espère, avec plaisir.
Situé en Lorraine et plus précisément en Moselle, cette commune a forcément changé souvent de nom au cours de l'histoire au gré de ses passages entre la France et l'Allemagne. C'est durant le Second Empire, sûrement vers la moitié du 19ème siècle que les frangins sont venus dans l'Oise à un moment où le département, créé à la Révolution Française, subit de nombreuses modifications au fil des traités.
C'est donc ici, en Moselle, que se terminent les différents voyages que nous avons fait ensemble tout au long des billets que vous avez lu, je l'espère, avec plaisir.
samedi 28 juin 2014
#challengeAZ - Y comme...dans beaucoup d'endroits
On continue avec les lettres difficiles dans le #challengeAZ avec le tant redouté Y et autant vous le dire de suite, il ne m'est pas venu beaucoup d'idées spontanément mais en cherchant, je me suis rendu compte que même si aucune ville dans ma généalogie ne commence par cette lettre-là, c'est une lettre qui apparait dans beaucoup.
Pour commencer, il y a toutes celles dont j'ai parlé dans des billets pendant le mois que dure ce challenge : Genouilly, Gracay, Maray, Origny Sainte-Benoîte, Brétigny-sur-Orge, Vitry-sur-Seine.
Ceci dit il y en a bien d'autres : Aubigny-au-Bac dans le Nord, commune très présente au sein de mon histoire familiale et dont je parle dans l'article sur Origny Sainte-Benoîte, Clavy-Warby dans les Ardennes où est né Augustin Delphin Riveret mon sosa 30 ou encore Le Fréty, toujours dans les Ardennes, ou est né le père d'Augustin Delphin et qui s'appelait Claude Narcisse, tous les deux ayant été notamment savonnier.
J'aurais pu aussi parler de Massay ou de Preuilly dans le Cher mais il faut tout de même que je garde de la matière pour les prochains challenges (-;
Pour commencer, il y a toutes celles dont j'ai parlé dans des billets pendant le mois que dure ce challenge : Genouilly, Gracay, Maray, Origny Sainte-Benoîte, Brétigny-sur-Orge, Vitry-sur-Seine.
Ceci dit il y en a bien d'autres : Aubigny-au-Bac dans le Nord, commune très présente au sein de mon histoire familiale et dont je parle dans l'article sur Origny Sainte-Benoîte, Clavy-Warby dans les Ardennes où est né Augustin Delphin Riveret mon sosa 30 ou encore Le Fréty, toujours dans les Ardennes, ou est né le père d'Augustin Delphin et qui s'appelait Claude Narcisse, tous les deux ayant été notamment savonnier.
J'aurais pu aussi parler de Massay ou de Preuilly dans le Cher mais il faut tout de même que je garde de la matière pour les prochains challenges (-;
vendredi 27 juin 2014
#challengeAZ : X comme Xxx
La généalogie est faite de trouvailles et de découvertes multiples et variées mais il faut bien reconnaître qu'elle contient aussi des mystères quelquefois quasiment ou pour ne pas dire totalement irrésolubles. Lorsque cela arrive et que je suis confronté à un enfant né d'un parent inconnu par exemple, j'utilise le terme Xxx pour nommer ce géniteur dissimulé au sein de mon arbre généalogique d'où le titre de ce billet.
Et ce Xxx représente tous les endroits dont je suis originaire; des origines que je ne découvrirais certainement jamais car comme tout, les recherches généalogiques ont aussi leurs limites. Peut-être ai-je des ancêtres dans le pays basque ou en région bretonne et peut-être que du coup, je l'ignorerais toujours. Mon grand-père paternel est né de père inconnu et son grand-père maternel aussi : autant de questions sans réponses et autant d'origines cachées en somme.
Je vous l'accorde cet article n'est pas très gai ni positif mais il aborde un aspect de la généalogie assez peu abordé en règle générale et puis bon, la lettre X, faut en avoir de l'imagination pour trouver des idées, vous ne trouvez pas ?
Et ce Xxx représente tous les endroits dont je suis originaire; des origines que je ne découvrirais certainement jamais car comme tout, les recherches généalogiques ont aussi leurs limites. Peut-être ai-je des ancêtres dans le pays basque ou en région bretonne et peut-être que du coup, je l'ignorerais toujours. Mon grand-père paternel est né de père inconnu et son grand-père maternel aussi : autant de questions sans réponses et autant d'origines cachées en somme.
Je vous l'accorde cet article n'est pas très gai ni positif mais il aborde un aspect de la généalogie assez peu abordé en règle générale et puis bon, la lettre X, faut en avoir de l'imagination pour trouver des idées, vous ne trouvez pas ?
jeudi 26 juin 2014
#challengeAZ - W comme Wasquehal
Après avoir visité des communes comme Estrun et Roubaix, nous revoilà dans le nord de la France pour une des lettres les plus difficiles de ce #challengeAZ : j'ai nommé le W. Et nous allons à Wasquehal.
Présente près d'une quarantaine de fois dans ma généalogie personnelle, Wasquehal ( que l'on peut prononcer de plusieurs façons ) est une commune du département du Nord situé à à peine quelques kilomètres de la frontière belge et d'ailleurs certains de mes ancêtres qui y ont vécu sont justement nés en Belgique.
Voilà, je suis enfin débarassé de la lettre W qui fait tant peur aux participants de ce challenge et je reviens demain pour la lettre X, enfin si je trouve quelque chose (:
Présente près d'une quarantaine de fois dans ma généalogie personnelle, Wasquehal ( que l'on peut prononcer de plusieurs façons ) est une commune du département du Nord situé à à peine quelques kilomètres de la frontière belge et d'ailleurs certains de mes ancêtres qui y ont vécu sont justement nés en Belgique.
Voilà, je suis enfin débarassé de la lettre W qui fait tant peur aux participants de ce challenge et je reviens demain pour la lettre X, enfin si je trouve quelque chose (:
mercredi 25 juin 2014
#challengeAZ - V comme Vatan
Je vous vois venir mais non je ne ferais pas de jeux de mots avec Vatan c'est promis. Nous allons donc rentrer tout de suite dans le vif du sujet : on trouve cette commune dans le Berry dans le département de l'Indre et son nom qui peut prêter à sourire viendrait de la contraction de "vaste étang".
Mon sosa 594, décédé à Genouilly, Clément Montigny, y est né en 1676 tout comme sa soeur Anne née 2 ans avant lui et son frère Mathieu né 2 ans après lui. Ses parents, Laurian et Estiennette Bailly, s'y sont mariés en 1672 et sa mère y est décédée en 1694. La petite ville berrichonne a deux paroisses : Saint-Christophe et Saint-Laurian, c'est à Saint-Laurian que tout ceci s'est passé et pour la petite anecdote, l'acte de baptême de Clément a été rédigé par le curé de la paroisse voisine de Saint-Christophe en l'absence du curé de la paroisse de Saint-Laurian.
Vatan est présent également à deux autres reprises au sein de mon arbre généalogique et sa dénomination me fera, je pense, toujours autant rire. Pas vous ? (:
Mon sosa 594, décédé à Genouilly, Clément Montigny, y est né en 1676 tout comme sa soeur Anne née 2 ans avant lui et son frère Mathieu né 2 ans après lui. Ses parents, Laurian et Estiennette Bailly, s'y sont mariés en 1672 et sa mère y est décédée en 1694. La petite ville berrichonne a deux paroisses : Saint-Christophe et Saint-Laurian, c'est à Saint-Laurian que tout ceci s'est passé et pour la petite anecdote, l'acte de baptême de Clément a été rédigé par le curé de la paroisse voisine de Saint-Christophe en l'absence du curé de la paroisse de Saint-Laurian.
Vatan est présent également à deux autres reprises au sein de mon arbre généalogique et sa dénomination me fera, je pense, toujours autant rire. Pas vous ? (:
mardi 24 juin 2014
#challengeAZ - U comme Une capitale : Paris
Comme pour Gracay, j'ai fait un peu dans la "triche" mais aucune ville ne commence par un U au sein de mon arbre généalogique et, même si je suis marseillais, il aurait été inconcevable de ne pas parler de la capitale française dans ce #challengeAZ que j'ai placé sous le signe des endroits où ont vécu mes ancêtres.
Tout d'abord, il y a mon grand-père paternel qui est né en 1933 dans le 13éme arrondissement de paris sur la rive gauche de la Seine. A cette époque-là, sa mère, prénommée Germaine, vit un peu plus au nord dans le 3éme arrondissement où se situe le célèbre quartier du Marais et où sa mère, Emilie Rossignol, a vu le jour en 1874 alors qu'elle-même est née un peu plus au sud-est de la localité dans le 6éme arrondissement. Ses parents, Eugène Gaston Rhit et Emilie, ont "navigué" tout au long de leurs vies entre les 1er, 2éme et 3éme arrondissements dans ce qu'on pourrait appeler le coeur historique de Paris. Quant aux parents d'Emilie qui s'appelaient Louis Etienne et Catherine Zindt, ils étaient marchands de chaussures et tenaient un magasin dans la Rue des Halles dont la construction a été terminée 4 ans avant la naissance d'Emilie en 1870.
D'autres ancêtres un peu plus éloignés ont vécu aussi dans cette ville mais j'ai préféré me concentrer sur mes sosas pour ce billet où on peut remarquer qu'ils ont vécu plutôt dans le centre de Paris.
Tout d'abord, il y a mon grand-père paternel qui est né en 1933 dans le 13éme arrondissement de paris sur la rive gauche de la Seine. A cette époque-là, sa mère, prénommée Germaine, vit un peu plus au nord dans le 3éme arrondissement où se situe le célèbre quartier du Marais et où sa mère, Emilie Rossignol, a vu le jour en 1874 alors qu'elle-même est née un peu plus au sud-est de la localité dans le 6éme arrondissement. Ses parents, Eugène Gaston Rhit et Emilie, ont "navigué" tout au long de leurs vies entre les 1er, 2éme et 3éme arrondissements dans ce qu'on pourrait appeler le coeur historique de Paris. Quant aux parents d'Emilie qui s'appelaient Louis Etienne et Catherine Zindt, ils étaient marchands de chaussures et tenaient un magasin dans la Rue des Halles dont la construction a été terminée 4 ans avant la naissance d'Emilie en 1870.
D'autres ancêtres un peu plus éloignés ont vécu aussi dans cette ville mais j'ai préféré me concentrer sur mes sosas pour ce billet où on peut remarquer qu'ils ont vécu plutôt dans le centre de Paris.
lundi 23 juin 2014
#challengeAZ - T comme Tincques
Une nouvelle fois, comme dans le billet sur Novion-Porcien concernant la lettre N du #challengeAZ, je vais de nouveau répondre avec clarté à cette question que l'on pose si souvent aux généalogistes que nous sommes: "Tu es remonté jusqu'où?" en évoquant une branche de mon arbre que j'ai remonté jusqu'à ma sosa 3073 Marie Jeanne Desbuisson décédée en 1705 à Tincques.
Commune se situant dans le Nord-Pas-de-Calais et plus précisément dans l'Artois, elle a la particularité d'avoir eu son "moment de gloire" malgré sa petite taille ( un petit peu plus de 10 km2 ) en apparaissant de manière très brève dans le roman "Les Misérables" écrit par le talentueux Victor Hugo.
En répondant encore une fois à cette fameuse question que tous les généalogistes entendent au moins une fois dans leur vie, je continue à encourager ceux qui la posent à continuer à la poser : est-ce vraiment raisonnable ?
Commune se situant dans le Nord-Pas-de-Calais et plus précisément dans l'Artois, elle a la particularité d'avoir eu son "moment de gloire" malgré sa petite taille ( un petit peu plus de 10 km2 ) en apparaissant de manière très brève dans le roman "Les Misérables" écrit par le talentueux Victor Hugo.
En répondant encore une fois à cette fameuse question que tous les généalogistes entendent au moins une fois dans leur vie, je continue à encourager ceux qui la posent à continuer à la poser : est-ce vraiment raisonnable ?
samedi 21 juin 2014
#challengeAZ - S comme Saint Outrille
Je vous ai parlé à maintes reprises de mon ancêtre Simon Rhit mais je me rends compte que j'ai très peu parlé de sa deuxième femme Marie-Louise Petat avec qui il s'est uni en 1826 et qui est ma sosa 75.
Domestique puis ménagère, elle s'est mariée et est décédée à Genouilly mais elle a vu le jour en 1803 à Saint Outrille, commune se situant dans le département du Cher et qui, comme Gracay, a changé de nom pendant la Révolution pour prendre le nom de "l'Egalité". Ses parents, François et Anne Plessard, cultivateur et ménagère, ont vécu à cet endroit tout comme ceux de François et ceux de la mère de ce dernier.
On remonte donc comme cela jusqu'à la fin du 17éme siècle et lundi, nous irons remonter le temps beaucoup plus au nord.
Domestique puis ménagère, elle s'est mariée et est décédée à Genouilly mais elle a vu le jour en 1803 à Saint Outrille, commune se situant dans le département du Cher et qui, comme Gracay, a changé de nom pendant la Révolution pour prendre le nom de "l'Egalité". Ses parents, François et Anne Plessard, cultivateur et ménagère, ont vécu à cet endroit tout comme ceux de François et ceux de la mère de ce dernier.
On remonte donc comme cela jusqu'à la fin du 17éme siècle et lundi, nous irons remonter le temps beaucoup plus au nord.
vendredi 20 juin 2014
#challengeAZ - R comme Roubaix
Autant il y a eu des lettres où j'ai dû me prendre la tête pour trouver des idées, autant sur ce coup-là, pour la lettre R de ce #challengeAZ, l'idée m'est venue comme une évidence : la ville de Roubaix située au nord de la France à quelques encablures de la Belgique est présente à plus d'une centaine de reprises au sein de ma généalogie.
En premier lieu, pour vous démontrer toute l'importance de ce lieu dans mon histoire familiale, ma mère y est née à l'été 1958. Alors que du côté de mon grand-père maternel ( qui est décédé à Roubaix ), on se retrouve assez rapidement du côté d'Aubigny au Bac, c'est du côté de ma grand-mère maternel avec qui il s'est marié à Roubaix qu'on va retrouver ces ancêtres qui ont vécu à Roubaix. Même si en remontant ces branches, on se retrouve quelquefois en Belgique ou dans les Ardennes notamment, il existe une ligne directrice roubaisienne assez importante au sein même de ma généalogie. Chamareuses, couturiéres ou tisserand(e)s, mes ancêtres ayant vécu là-bas ont su profiter du fait que la ville a longtemps été une des capitales de l'industrie textile.
Dommage que toutes les lettres ne soient pas aussi faciles mais quelque part c'est aussi la difficulté que l'on peut rencontrer quelquefois qui fait aussi le charme du #challengeAZ, non ? (;
En premier lieu, pour vous démontrer toute l'importance de ce lieu dans mon histoire familiale, ma mère y est née à l'été 1958. Alors que du côté de mon grand-père maternel ( qui est décédé à Roubaix ), on se retrouve assez rapidement du côté d'Aubigny au Bac, c'est du côté de ma grand-mère maternel avec qui il s'est marié à Roubaix qu'on va retrouver ces ancêtres qui ont vécu à Roubaix. Même si en remontant ces branches, on se retrouve quelquefois en Belgique ou dans les Ardennes notamment, il existe une ligne directrice roubaisienne assez importante au sein même de ma généalogie. Chamareuses, couturiéres ou tisserand(e)s, mes ancêtres ayant vécu là-bas ont su profiter du fait que la ville a longtemps été une des capitales de l'industrie textile.
Dommage que toutes les lettres ne soient pas aussi faciles mais quelque part c'est aussi la difficulté que l'on peut rencontrer quelquefois qui fait aussi le charme du #challengeAZ, non ? (;
jeudi 19 juin 2014
#challengeAZ - Q comme Quais de gare
Problème de taille avec la lettre Q : il n'y a aucune commune présente dans ma généalogie qui commence par la lettre Q. Il a donc fallu que je me creuse la tête pour pouvoir trouver une idée et celle qui m'est venue est de vous parler des quais de gare sur lesquels ont déambulé des membres de ma généalogie en tant que cheminots.
Vous vous souvenez sûrement de Simon Rhit ? Celui-ci a eu un fils prénommé Louis François qui a eu lui-même un enfant de sexe masculin : Etienne né le 23 octobre 1871 à Genouilly. En 1897, il se marie à Paris avec Anne Delmont et il exerce à ce moment-là la profession d'employé de chemin de fer qu'il exercera jusqu'en 1939 au moins. Il a habité tour à tour à la rue du Chevaleret et à la rue Dunois à Paris à deux pas de la Gare d'Austerlitz ainsi qu'à la rue de Cossigny à Brétigny sur Orge non loin de la gare de la ville. Son fils, André Louis, qui a vu le jour à Paris en 1901, a sévi dans le même métier et il a habité lui aussi à la rue de Cossigny à Brétigny sur Orge mais également à Vitry sur Seine à l'avenue Albert Thomas et vous vous doutez certainement que cette adresse se situe assez près de la gare de cette commune.
Voilà, j'ai réussi à bien m'en sortir avec la lettre Q (: et je suis tranquille jusqu'à la lettre W sachant que j'ai déjà 2 ou 3 petites idées pour celle-là.
Vous vous souvenez sûrement de Simon Rhit ? Celui-ci a eu un fils prénommé Louis François qui a eu lui-même un enfant de sexe masculin : Etienne né le 23 octobre 1871 à Genouilly. En 1897, il se marie à Paris avec Anne Delmont et il exerce à ce moment-là la profession d'employé de chemin de fer qu'il exercera jusqu'en 1939 au moins. Il a habité tour à tour à la rue du Chevaleret et à la rue Dunois à Paris à deux pas de la Gare d'Austerlitz ainsi qu'à la rue de Cossigny à Brétigny sur Orge non loin de la gare de la ville. Son fils, André Louis, qui a vu le jour à Paris en 1901, a sévi dans le même métier et il a habité lui aussi à la rue de Cossigny à Brétigny sur Orge mais également à Vitry sur Seine à l'avenue Albert Thomas et vous vous doutez certainement que cette adresse se situe assez près de la gare de cette commune.
Voilà, j'ai réussi à bien m'en sortir avec la lettre Q (: et je suis tranquille jusqu'à la lettre W sachant que j'ai déjà 2 ou 3 petites idées pour celle-là.
mercredi 18 juin 2014
#challengeAZ - O et P comme Origny Sainte Benoîte en Picardie
Une fois n'est pas coutume, hier je n'ai pas pu honorer d'un billet la lettre O du #challengeAZ. Qu'à cela ne tienne ! Je vous offre aujourd'hui deux lettres en un seul article : le O et le P pour Origny Sainte Benoîte en Picardie ( dans l'Aisne pour être exact ), commune de naissance de mon arrière-arrière-grand-mère Catherine Dumont.
Pourquoi vous parlez aujourd'hui de cet événement présent au sein de ma généalogie ? Tout simplement car cette venue au monde en cette ville, située dans l'arrondissement de Saint-Quentin, relève un peu du mystère : ses parents sont nés, se sont mariés et sont morts à Aubigny-au-Bac à environ 60 kilomètres de là tout comme ses grand-parents ( à l'exception de son grand-père paternel décédé à Reims ) et elle-même s'y est mariée et y a donné naissance à ses enfants. Mais alors que faisait sa mère si loin du village familial à ce moment-là ? Selon l'acte de naissance de Catherine, elle était ""en voyage" chez le Sieur Francois Nicolas Coulon".
Je ne l'ai pas encore fait mais il va falloir que je me penche sur ce monsieur Coulon pour essayer d'obtenir des informations sur lui et pourquoi pas en savoir plus sur ce fameux voyage et savoir pourquoi un petit bout de ma généalogie se situe en à Origny Sainte Benoîte en Picardie.
Pourquoi vous parlez aujourd'hui de cet événement présent au sein de ma généalogie ? Tout simplement car cette venue au monde en cette ville, située dans l'arrondissement de Saint-Quentin, relève un peu du mystère : ses parents sont nés, se sont mariés et sont morts à Aubigny-au-Bac à environ 60 kilomètres de là tout comme ses grand-parents ( à l'exception de son grand-père paternel décédé à Reims ) et elle-même s'y est mariée et y a donné naissance à ses enfants. Mais alors que faisait sa mère si loin du village familial à ce moment-là ? Selon l'acte de naissance de Catherine, elle était ""en voyage" chez le Sieur Francois Nicolas Coulon".
Je ne l'ai pas encore fait mais il va falloir que je me penche sur ce monsieur Coulon pour essayer d'obtenir des informations sur lui et pourquoi pas en savoir plus sur ce fameux voyage et savoir pourquoi un petit bout de ma généalogie se situe en à Origny Sainte Benoîte en Picardie.
lundi 16 juin 2014
#challengeAZ - N comme Novion-Porcien
Début 2013, j'avais écrit un article sur les questions que l'on pose le plus souvent aux généalogistes et l'une d'elles est : "Tu es remonté jusqu'où?". En général, il y a tellement de branches que l'on remonte dans un arbre généalogique qu'il est compliqué de répondre à cette interrogation si souvent émise mais pour une fois j'accepte d'y répondre avec clarté à l'occasion de l'évocation de la lettre N du #challengeAZ : il y a une branche où je suis remonté jusqu'à mon sosa 122 qui n'est autre que Joseph Morelle né vers la fin du 18éme siécle à Novion-Porcien.
Cette commune au nom un peu surprenant située dans le département des Ardennes a été le lieu où mon ancêtre berger est né et où il a aussi fini sa vie durant l'été caniculaire de 1822 avec des vendanges qui avaient débuté très tôt à la fin du mois d'août. Sa femme, Anne Françoise Jannessaux, y a aussi donné naissance à leur fille, Jeanne Marie ( qui portait le nom de Morel avec donc une orthographe différente de celle de son père ), en mars 1815 qu'il n'aura donc pas vraiment le temps de voir grandir.
Je réponds donc à cette question que les généalogistes ont tant et tant entendu au cours de leur existence pour le plus grand bonheur, je l'espère, de ceux qui la posent sans arrêt mais est-ce vraiment une bonne idée ? Je vais les encourager à redemander encore et encore, non ?
Cette commune au nom un peu surprenant située dans le département des Ardennes a été le lieu où mon ancêtre berger est né et où il a aussi fini sa vie durant l'été caniculaire de 1822 avec des vendanges qui avaient débuté très tôt à la fin du mois d'août. Sa femme, Anne Françoise Jannessaux, y a aussi donné naissance à leur fille, Jeanne Marie ( qui portait le nom de Morel avec donc une orthographe différente de celle de son père ), en mars 1815 qu'il n'aura donc pas vraiment le temps de voir grandir.
Je réponds donc à cette question que les généalogistes ont tant et tant entendu au cours de leur existence pour le plus grand bonheur, je l'espère, de ceux qui la posent sans arrêt mais est-ce vraiment une bonne idée ? Je vais les encourager à redemander encore et encore, non ?
samedi 14 juin 2014
#challengeAZ - M comme Maray
Nous revoilà donc dans le Berry, terre d'origine des Rhit et d'apparemment certains de mes amis généablogueurs avec qui j'ai peut-être, allez savoir, des liens de parentés. Aujourd'hui, c'est à Maray que nous allons nous rendre.
Village du Loir-et-Cher qui n'a jamais compté plus de 650 habitants, cette commune n'est pas forcément la plus présente dans ma généalogie mais elle a vu naître mon sosa 74, Rhit Simon, dont je vous ai déjà parlé sur ce blog à l'occasion du #geneatheme du mois de janvier portant sur les épines généalogiques. Il y est né et y a été baptisé en 1787 suite au mariage un an auparavant en cet endroit même de son père, Simon, avec Rose Doloire. Rose qui est ma sosa 149, est née à Thénioux ( je cherche encore malheureusement à mettre la main sur son acte de baptême ) mais ses parents, eux, sont décédés à Maray. Elle y a aussi donné naissance à trois des quatre enfants qu'elle a eus avec son deuxième mari, Pierre Douzami qui n'est autre que le père de Perpetue Douzamy ( née également à Maray ) qu'il a eu d'un autre mariage; Perpetue ayant été la femme de Simon Rhit, mon sosa 74, personne que j'ai évoqué au début de ce billet.
Voilà, la boucle est bouclée, on se retrouve demain ( ben non c'est dimanche demain je vous ai bien eu (: ). Donc on se retrouve lundi et je n'ai pas encore décidé où on va mais j'y travaille croyez-moi.
Village du Loir-et-Cher qui n'a jamais compté plus de 650 habitants, cette commune n'est pas forcément la plus présente dans ma généalogie mais elle a vu naître mon sosa 74, Rhit Simon, dont je vous ai déjà parlé sur ce blog à l'occasion du #geneatheme du mois de janvier portant sur les épines généalogiques. Il y est né et y a été baptisé en 1787 suite au mariage un an auparavant en cet endroit même de son père, Simon, avec Rose Doloire. Rose qui est ma sosa 149, est née à Thénioux ( je cherche encore malheureusement à mettre la main sur son acte de baptême ) mais ses parents, eux, sont décédés à Maray. Elle y a aussi donné naissance à trois des quatre enfants qu'elle a eus avec son deuxième mari, Pierre Douzami qui n'est autre que le père de Perpetue Douzamy ( née également à Maray ) qu'il a eu d'un autre mariage; Perpetue ayant été la femme de Simon Rhit, mon sosa 74, personne que j'ai évoqué au début de ce billet.
Voilà, la boucle est bouclée, on se retrouve demain ( ben non c'est dimanche demain je vous ai bien eu (: ). Donc on se retrouve lundi et je n'ai pas encore décidé où on va mais j'y travaille croyez-moi.
vendredi 13 juin 2014
#challengeAZ - L comme Lewarde
Comme promis hier, nous effectuons aujourd'hui quelques kilomètres pour dépasser la frontière et revenir en France, plus précisément à Lewarde, ville se situant dans le département Nord dans l'arrondissement de Douai.
C'est ma sosa 193, Lengrand Albertine Joseph qui y est née en 1762. C'est la plus récente naissance d'un de mes sosas dans cette commune car en 1785, cette dernière s'est mariée à Lewarde avec Bray Pierre Joseph ( qui est donc mon sosa 192 ) qui a vu le jour à quelques kilomètres de là à Cantin, où Albertine Joseph ira vivre puis déceder en 1804. Fileuse de métier, tout comme sa mère qui a passé toute sa vie à Lewarde, elle ont sûrement profité de l'essor de l'industrie textile dans la région à cette époque. On retrouve des traces de mes ancêtres dans cette commune jusqu'à la moitié du 17éme siècle.
Le voyage continue demain et nous allons faire un voyage un peu plus loin ce coup-ci pour retourner dans une région que vous commencez aussi à bien connaître : le Berry.
C'est ma sosa 193, Lengrand Albertine Joseph qui y est née en 1762. C'est la plus récente naissance d'un de mes sosas dans cette commune car en 1785, cette dernière s'est mariée à Lewarde avec Bray Pierre Joseph ( qui est donc mon sosa 192 ) qui a vu le jour à quelques kilomètres de là à Cantin, où Albertine Joseph ira vivre puis déceder en 1804. Fileuse de métier, tout comme sa mère qui a passé toute sa vie à Lewarde, elle ont sûrement profité de l'essor de l'industrie textile dans la région à cette époque. On retrouve des traces de mes ancêtres dans cette commune jusqu'à la moitié du 17éme siècle.
Le voyage continue demain et nous allons faire un voyage un peu plus loin ce coup-ci pour retourner dans une région que vous commencez aussi à bien connaître : le Berry.
jeudi 12 juin 2014
#challengeAZ - K comme Kain
La lettre K fait partie de ces lettres que l'on redoute dans le désormais mondialement célébrissime #challengeAZ. Mais je ne me suis pas laissé impressionner et je profite de l'occasion pour vous ramener en Belgique une nouvelle fois.
Dans mon article où je parlais donc du plat pays, je vous avais dit que mes racines wallonnes provenaient notamment de Tournai et d'Ath. Et dans mon billet sur le Hainaut, je vous avais parlé de Jean Felix Joseph Dion, arrière-grand-père de mon arrière-grand-père, qui a connu la création de la province du Hainaut sous l'occupation française en 1800. Il se trouve que ce dernier s'est marié en 1818 avec Augustine Joseph Deschamps qui est née en 1791 dans la ville de Kain. Cela n'a rien d'étonnant quand on sait que ce village était voisin à la ville de Tournai jusqu'à ce que les deux soient réunis en 1977 pour ne former qu'une seule et même ville. Le père d'Augustine Joseph avait un métier que certains vont sûrement qualifier de typiquement belge : débitant de bière (-:, là aussi rien d'étonnant puisque le lieu a hébergé de nombreuses distilleries et brasseries.
Pour demain, nous allons parcourir quelques kilomètres, dépasser la frontière et revenir en France même si apparemment, chez certains, actuellement, la mode est de faire le contraire (-:
Dans mon article où je parlais donc du plat pays, je vous avais dit que mes racines wallonnes provenaient notamment de Tournai et d'Ath. Et dans mon billet sur le Hainaut, je vous avais parlé de Jean Felix Joseph Dion, arrière-grand-père de mon arrière-grand-père, qui a connu la création de la province du Hainaut sous l'occupation française en 1800. Il se trouve que ce dernier s'est marié en 1818 avec Augustine Joseph Deschamps qui est née en 1791 dans la ville de Kain. Cela n'a rien d'étonnant quand on sait que ce village était voisin à la ville de Tournai jusqu'à ce que les deux soient réunis en 1977 pour ne former qu'une seule et même ville. Le père d'Augustine Joseph avait un métier que certains vont sûrement qualifier de typiquement belge : débitant de bière (-:, là aussi rien d'étonnant puisque le lieu a hébergé de nombreuses distilleries et brasseries.
Pour demain, nous allons parcourir quelques kilomètres, dépasser la frontière et revenir en France même si apparemment, chez certains, actuellement, la mode est de faire le contraire (-:
mercredi 11 juin 2014
#challengeAZ - J comme Jura
Ceux qui connaissent bien ma généalogie ou du moins mon blog parmi vous ( si jamais il y en a ) savent que j'ai des ancêtres dans beaucoup d'endroits dans notre beau pays qu'est la France mais je répondrais à ceux qui me le diront que je n'en ai pas dans le Jura qui est un des quatre départements qui composent la région Franche-Comté.
La raison pour laquelle je vous parle de cet endroit se situant dans l'est de l'hexagone, c'est parce qu'il se trouve que, notamment, via les sites Bigenet et Doubs Généalogie, j'ai pu trouver des Rhit ( quelquefois orthographié Rith ) qui ont vécu dans cette partie géographique principalement à la fin du 18éme siècle. Mon nom de famille étant un patronyme très peu répandu, j'ai toujours pensé qu'un lien pouvait exister avec mes ancêtres du Berry; je n'ai jamais vraiment pu prendre le temps de le vérifier mais je sais que je vais me consacrer pleinement à la résolution de cette énigme généalogique un jour ou l'autre.
Voilà ce qu'il en est pour ce billet un peu particulier. Ce qui est sûr, c'est que je vous tiendrais au courant des résultats de ma recherche dés que je les aurais mais un conseil : soyez patients (-:
La raison pour laquelle je vous parle de cet endroit se situant dans l'est de l'hexagone, c'est parce qu'il se trouve que, notamment, via les sites Bigenet et Doubs Généalogie, j'ai pu trouver des Rhit ( quelquefois orthographié Rith ) qui ont vécu dans cette partie géographique principalement à la fin du 18éme siècle. Mon nom de famille étant un patronyme très peu répandu, j'ai toujours pensé qu'un lien pouvait exister avec mes ancêtres du Berry; je n'ai jamais vraiment pu prendre le temps de le vérifier mais je sais que je vais me consacrer pleinement à la résolution de cette énigme généalogique un jour ou l'autre.
Voilà ce qu'il en est pour ce billet un peu particulier. Ce qui est sûr, c'est que je vous tiendrais au courant des résultats de ma recherche dés que je les aurais mais un conseil : soyez patients (-:
mardi 10 juin 2014
#challengeAZ - I comme Il y a aussi Gracay
Comme promis, nous revoilà dans le Berry. Bon d'accord, j'ai un peu triché car Gracay ne commence pas par un I mais deux raisons m'ont poussé à commettre ce petit écart : 1- la lettre G a été prise par Genouilly et je voulais parler de Gracay, 2- je n'avais pas vraiment d'idée pour la lettre I. J'espére que vous me pardonnerez.
Tout comme Anjouin et Genouilly, deux communes évoquées dans des précédents billets, Gracay est une commune du Berry. Chef-lieu du canton de Gracay, elle se situe dans le Cher et a, pour l'anecdote, porté, pendant quelques années, le nom "La Liberté" au moment de la Révolution Française. Moins présente dans ma généalogie que les deux autres villes, elle y est tout de même citée près d'une quarantaine de fois ( essentiellement au 19éme et au 20éme siècle ) mais a la particularité de n'être associée à aucun de mes sosas.
Encore désolé pour cette petite liberté ( qui ne sera peut-être pas la dernière ) et rendez-vous demain pour un billet un peu particulier.
Tout comme Anjouin et Genouilly, deux communes évoquées dans des précédents billets, Gracay est une commune du Berry. Chef-lieu du canton de Gracay, elle se situe dans le Cher et a, pour l'anecdote, porté, pendant quelques années, le nom "La Liberté" au moment de la Révolution Française. Moins présente dans ma généalogie que les deux autres villes, elle y est tout de même citée près d'une quarantaine de fois ( essentiellement au 19éme et au 20éme siècle ) mais a la particularité de n'être associée à aucun de mes sosas.
Encore désolé pour cette petite liberté ( qui ne sera peut-être pas la dernière ) et rendez-vous demain pour un billet un peu particulier.
lundi 9 juin 2014
#challenge AZ : H comme Hainaut
Petite erreur sur mon dernier billet où je vous disais que l'article d'aujourd'hui porterait sur un lieu situé dans le Berry, en fait ce sera demain.
Dans mon billet sur la Belgique, j'avais évoqué le fait que mes racines belges sont essentiellement wallonnes ( en gros, la partie francophone du pays ) et proviennent de la province du Hainaut et plus précisément de Tournai et d'Ath par l'intermédiaire des parents de mon arrière-grand-père Louis Dion.
Située à l'ouest du plat pays et frontalière à la France, cette province compte 7 arrondissements dont ceux de Tournai ( créé en 1800 sous l'occupation française, événement que l'arrière-grand-père de Louis, Jean Felix Joseph, a vécu ) et d'Ath ( créé un peu plus tard en 1818 alors que le canton d'Ath faisait partie de l'arrondissement de Tournai 5 ans avant la naissance à Ath du grand-père maternel de Louis, Charles Louvieaux ). Il est à noter qu'autant, du côté de la branche paternelle de Louis, les gens sont nés et décédés en Belgique avant que son père ne vienne s'installer en France à Roubaix, autant du côté de sa branche maternelle, beaucoup sont venus s'installer en France avant leurs décés : à Roubaix pour certains et à Wasquehal pour d'autres.
Dans mon billet sur la Belgique, j'avais évoqué le fait que mes racines belges sont essentiellement wallonnes ( en gros, la partie francophone du pays ) et proviennent de la province du Hainaut et plus précisément de Tournai et d'Ath par l'intermédiaire des parents de mon arrière-grand-père Louis Dion.
Située à l'ouest du plat pays et frontalière à la France, cette province compte 7 arrondissements dont ceux de Tournai ( créé en 1800 sous l'occupation française, événement que l'arrière-grand-père de Louis, Jean Felix Joseph, a vécu ) et d'Ath ( créé un peu plus tard en 1818 alors que le canton d'Ath faisait partie de l'arrondissement de Tournai 5 ans avant la naissance à Ath du grand-père maternel de Louis, Charles Louvieaux ). Il est à noter qu'autant, du côté de la branche paternelle de Louis, les gens sont nés et décédés en Belgique avant que son père ne vienne s'installer en France à Roubaix, autant du côté de sa branche maternelle, beaucoup sont venus s'installer en France avant leurs décés : à Roubaix pour certains et à Wasquehal pour d'autres.
samedi 7 juin 2014
#challenge AZ - G comme Genouilly
Anjouin n'est pas la seule ville du Berry a être fortement présente dans ma généalogie, mes ancêtres ayant souvent décidé de changer de lieu de vie dans un périmètre assez restreint entre Cher et Indre, souvent pour trouver du travail.
La commune de Genouilly ( dans le Cher et non en Saône-en-Loire car il existe un homonyme ) qui est à peine d'une superficie de 35 km2 apparaît 72 fois dans ma généalogie selon le logiciel que j'utilise et à 9 reprises chez mes sosas à des endroits comme La Forêt Nouvelle, Le Lac Clair ou encore La Camusiere.
A lundi pour un nouveau billet et pour une fois, vous allez vous reposer puisque nous n'allons pas voyager car nous resterons dans le Berry.
La commune de Genouilly ( dans le Cher et non en Saône-en-Loire car il existe un homonyme ) qui est à peine d'une superficie de 35 km2 apparaît 72 fois dans ma généalogie selon le logiciel que j'utilise et à 9 reprises chez mes sosas à des endroits comme La Forêt Nouvelle, Le Lac Clair ou encore La Camusiere.
A lundi pour un nouveau billet et pour une fois, vous allez vous reposer puisque nous n'allons pas voyager car nous resterons dans le Berry.
vendredi 6 juin 2014
#challengeAZ - F comme France
Je vous l'avoue un peu honteusement, contrairement à l'année dernière, je n'ai pas trop préparé le challenge cette année et arrivé à cette lettre F, je me suis rendu compte que je ne trouvais rien pour celle-ci. Pas d'endroit marquant, pas de ville où un ancêtre important de ma généalogie a vécu, pas de lieu ayant marqué l'histoire de ma famille. Et puis la lumière est apparue : je suis français comme la plupart de mes ascendants ( il y a aussi des belges et des italiens ).
Il faut dire qu'en plus, j'ai des ancêtres qui ont vécu un peu partout dans notre beau pays que des milliers et des milliers de touristes viennent visiter chaque année : le Berry avec son canal, ses châteaux et son drapeau vert, jaune et rouge représentant les prairies, les moissons et la vigne me renvoyant à mes ancêtres journaliers, laboureurs ou cultivateurs; la capitale Paris avec ses monuments, sa grisaille et ses gares me renvoyant à mes ancêtres cheminots; le Nord-Pas-de-Calais avec son doux climat, son patrimoine architectural et son industrie textile me renvoyant à mes ancêtres tisserands ou coupeurs de chaussures tout comme son agriculture me renvoie à mes ancêtres journaliers ou ouvriers agricole ainsi que l'Algérie française avec sa copieuse gastronomie ( je vous conseille d'aller faire une sieste après avoir mangé le couscous de ma mamie ), son brassage de cultures et sa malheureuse guerre ont fait se rencontrer mes grands-parents.
Je n'ai pas l'habitude d'être chauvin et j'ai même l'habitude d'être critique envers mon pays mais pour une fois, j'ai voulu lui rendre hommage car il est la terre de naissance d'une grande part de mes ancêtres comme la mienne ou celle de mes filles.
Il faut dire qu'en plus, j'ai des ancêtres qui ont vécu un peu partout dans notre beau pays que des milliers et des milliers de touristes viennent visiter chaque année : le Berry avec son canal, ses châteaux et son drapeau vert, jaune et rouge représentant les prairies, les moissons et la vigne me renvoyant à mes ancêtres journaliers, laboureurs ou cultivateurs; la capitale Paris avec ses monuments, sa grisaille et ses gares me renvoyant à mes ancêtres cheminots; le Nord-Pas-de-Calais avec son doux climat, son patrimoine architectural et son industrie textile me renvoyant à mes ancêtres tisserands ou coupeurs de chaussures tout comme son agriculture me renvoie à mes ancêtres journaliers ou ouvriers agricole ainsi que l'Algérie française avec sa copieuse gastronomie ( je vous conseille d'aller faire une sieste après avoir mangé le couscous de ma mamie ), son brassage de cultures et sa malheureuse guerre ont fait se rencontrer mes grands-parents.
Je n'ai pas l'habitude d'être chauvin et j'ai même l'habitude d'être critique envers mon pays mais pour une fois, j'ai voulu lui rendre hommage car il est la terre de naissance d'une grande part de mes ancêtres comme la mienne ou celle de mes filles.
jeudi 5 juin 2014
#challengeAZ - E comme Estrun
A vos anoraks ! Comme annoncé dans le précédent article du #challengeAZ, nous allons partir dans le "nooooooooooord" comme dirait Michel Galabru et pour être plus précis à Estrun, un village du département du Nord se situant au confluent de l'Escaut et de la Sensée.
C'est là-bas qu'une des branches de mon arbre généalogique prend racine : mon sosa 196, le grand-père de la grand-mère du grand-père de ma mère, Bracq Arnould qui fût domestique et ménager y est décédé au début du 19éme siècle tout comme sa femme Demarcq Marie Rosalie, ménagère elle aussi. Leur fils, Jean Hubert, ménager comme eux, y est né 25 ans avant la mort de son père et 30 ans avant la disparition de sa mère. Il partira par la suite à Wasnes au Bac puis à Aubigny au Bac, ces deux communes se situant à quelques kilomètres d'Estrun.
Tout cela me fait d'ailleurs dire que c'est une branche qu'il faut que j'explore encore et pour laquelle je pense encore pouvoir avancer donc je vous laisse (; et vous dis à demain !
C'est là-bas qu'une des branches de mon arbre généalogique prend racine : mon sosa 196, le grand-père de la grand-mère du grand-père de ma mère, Bracq Arnould qui fût domestique et ménager y est décédé au début du 19éme siècle tout comme sa femme Demarcq Marie Rosalie, ménagère elle aussi. Leur fils, Jean Hubert, ménager comme eux, y est né 25 ans avant la mort de son père et 30 ans avant la disparition de sa mère. Il partira par la suite à Wasnes au Bac puis à Aubigny au Bac, ces deux communes se situant à quelques kilomètres d'Estrun.
Tout cela me fait d'ailleurs dire que c'est une branche qu'il faut que j'explore encore et pour laquelle je pense encore pouvoir avancer donc je vous laisse (; et vous dis à demain !
mercredi 4 juin 2014
#challengeAZ - D comme Donneaux
Comme promis, je vous ramène aujourd'hui dans un endroit familier puisque c'est dans la ville dont je vous ai parlé dans mon premier billet relatif à ce #challengeAZ que nous allons aller : Anjouin et plus précisément au lieu-dit Les Donneaux qui se trouve à l'est de la commune quasiment à la frontière entre l'Indre et le Cher, non loin de Genouilly.
Simon est mon sosa 74 et il est décédé à 66 ans en 1854 en ce lieu après avoir vécu à plusieurs endroits à Genouilly et à Gracay. Son fils François dont je vous ai conté la vie récemment a été noté comme un des témoins de son décès ce qui n'est pas un hasard puisqu'il vivait là-bas lui aussi à cette date-là et qu'il y est resté au moins jusqu'en 1869 après avoir pas mal bougé toute sa vie entre Anjouin et Genouilly. J'imagine que le père et le fils aîné, journaliers tous les deux, avaient décidé de se fixer à ce point-là ensemble plutôt que de continuer à déménager tous les quatre matins pour travailler. Le fils de François et donc petit-fils de Simon qui a porté le même prénom que son papa y est mort à 29 ans en 1869 et sa fille, Louise, y a élu domicile entre 1866 et 1871 après son mariage puis de nouveau entre 1876 et 1880.
Voilà, vous connaissez un petit peu mieux le coin et il n'est pas impossible qu'on revienne faire un tour dans les parages à l'occasion de ce challenge.
Simon est mon sosa 74 et il est décédé à 66 ans en 1854 en ce lieu après avoir vécu à plusieurs endroits à Genouilly et à Gracay. Son fils François dont je vous ai conté la vie récemment a été noté comme un des témoins de son décès ce qui n'est pas un hasard puisqu'il vivait là-bas lui aussi à cette date-là et qu'il y est resté au moins jusqu'en 1869 après avoir pas mal bougé toute sa vie entre Anjouin et Genouilly. J'imagine que le père et le fils aîné, journaliers tous les deux, avaient décidé de se fixer à ce point-là ensemble plutôt que de continuer à déménager tous les quatre matins pour travailler. Le fils de François et donc petit-fils de Simon qui a porté le même prénom que son papa y est mort à 29 ans en 1869 et sa fille, Louise, y a élu domicile entre 1866 et 1871 après son mariage puis de nouveau entre 1876 et 1880.
Voilà, vous connaissez un petit peu mieux le coin et il n'est pas impossible qu'on revienne faire un tour dans les parages à l'occasion de ce challenge.
mardi 3 juin 2014
#challengeAZ - C comme Constantine
Tout comme hier, je vais vous emmener hors des frontières de notre beau pays qu'est la France. Cette fois, nous allons traverser la mer Méditerranée pour aller dans un des pays du Maghreb : l'Algérie. Et plus précisément à Constantine qui a plusieurs surnoms : la ville des ponts suspendus, la ville du vieux rocher ou encore la ville des aigles.
Cet endroit qui se trouve au nord-est de l'Algérie a vu naître mon père ainsi qu'un de ces quatre frères et une de ces deux soeurs. Ma grand-mère paternelle y est née tout comme son père, Liaou qui fût menuisier et son grand-père, Isaac, un musicien employé de commerce. En ce qui concerne Isaac, c'est un peu la même chose puisque ses parents ( Fredj, brocanteur/cordonnier et Mamah Chamak sans profession ) et sa femme Aziza Guedj, qui a exercé la profession de couturière, ont vécu également dans cette commune. Je pourrais continuer la liste mais cela risque d'être assez long et fastidieux mais je pense que vous avez compris que mes ancêtres ont longtemps erré dans les rues de cette cité qui fût la capitale des rois numides.
Encore une fois, ma généalogie nous a emmené hors de nos frontières, je l'espère, pour votre plus grand plaisir mais ne vous y habituez pas trop car demain, nous revenons dans l'hexagone dans un endroit qui vous est normalement déjà un peu familier (-;
Cet endroit qui se trouve au nord-est de l'Algérie a vu naître mon père ainsi qu'un de ces quatre frères et une de ces deux soeurs. Ma grand-mère paternelle y est née tout comme son père, Liaou qui fût menuisier et son grand-père, Isaac, un musicien employé de commerce. En ce qui concerne Isaac, c'est un peu la même chose puisque ses parents ( Fredj, brocanteur/cordonnier et Mamah Chamak sans profession ) et sa femme Aziza Guedj, qui a exercé la profession de couturière, ont vécu également dans cette commune. Je pourrais continuer la liste mais cela risque d'être assez long et fastidieux mais je pense que vous avez compris que mes ancêtres ont longtemps erré dans les rues de cette cité qui fût la capitale des rois numides.
Encore une fois, ma généalogie nous a emmené hors de nos frontières, je l'espère, pour votre plus grand plaisir mais ne vous y habituez pas trop car demain, nous revenons dans l'hexagone dans un endroit qui vous est normalement déjà un peu familier (-;
lundi 2 juin 2014
#challengeAZ - B comme Belgique
A l'occasion du #challengeAZ, je continue à vous faire voyager dans les endroits où mes ancêtres ont vécu et je vous emmène aujourd'hui à l'étranger dans un pays voisin au nôtre : le plat pays comme on l'appelle c'est-à-dire la Belgique.
Je vous ai déjà parlé de mon arrière-grand-père Louis Dion, médaillé suite à son action durant la première guerre mondiale et natif de la ville de Roubaix. Ses parents sont nés en Belgique, son père à Tournai et sa mère à Ath et ce sont d'eux que viennent mes racines belges et plus particulièrement wallonnes de la province de Hainaut avec une petite touche flamande.
Possédant donc des racines sur cette terre et ayant un oncle qui vit toujours là-bas, j'ai un attachement spécial pour ce pays même si je dois honteusement avouer que je n'y suis pas retourné depuis de nombreuses années mais en consacrant un billet du challenge à ce territoire, je m'y suis peut-être rendu spirituellement, non ?
Je vous ai déjà parlé de mon arrière-grand-père Louis Dion, médaillé suite à son action durant la première guerre mondiale et natif de la ville de Roubaix. Ses parents sont nés en Belgique, son père à Tournai et sa mère à Ath et ce sont d'eux que viennent mes racines belges et plus particulièrement wallonnes de la province de Hainaut avec une petite touche flamande.
Possédant donc des racines sur cette terre et ayant un oncle qui vit toujours là-bas, j'ai un attachement spécial pour ce pays même si je dois honteusement avouer que je n'y suis pas retourné depuis de nombreuses années mais en consacrant un billet du challenge à ce territoire, je m'y suis peut-être rendu spirituellement, non ?
samedi 31 mai 2014
#challengeAZ - A comme Anjouin
Et voilà, le #challengeAZ c'est reparti. Pour cette année, pas d'abécédaire décalée, de deuxième degré, d'e-book humoristique ou quoi que ce soit dans le genre. J'ai pris la décision d'axer mes articles sur les lieux de vie de mes ancêtres et je vais commencer avec la commune d'Anjouin qui se trouve dans le département de l'Indre en région Centre en plein coeur du Berry dans le canton de Saint-Christophe-en-Bazelle.
Selon mon logiciel Heredis, cette localité est présente 246 fois dans ma généalogie et notamment chez mes Sosa : entre autres Bonnetat Marie qui est ma sosa 593 et qui y est décédée tout comme Rit Simon, son fils qui s'y est également marié à trois reprises. Que ce soit au Grand Chezeau, au Petit Chezeau, aux Donneaux, aux Tannieres...etc..., mes ascendants qui ont vécu dans tous ces endroits ont été pour l'essentiel cultivateur, laboureur, journalier ou blatier pour les hommes et domestique ou journalière pour les femmes ce qui est peu étonnant vu que ça a toujours été une région très pauvre et rurale.
A lundi pour découvrir un nouvel endroit !
Selon mon logiciel Heredis, cette localité est présente 246 fois dans ma généalogie et notamment chez mes Sosa : entre autres Bonnetat Marie qui est ma sosa 593 et qui y est décédée tout comme Rit Simon, son fils qui s'y est également marié à trois reprises. Que ce soit au Grand Chezeau, au Petit Chezeau, aux Donneaux, aux Tannieres...etc..., mes ascendants qui ont vécu dans tous ces endroits ont été pour l'essentiel cultivateur, laboureur, journalier ou blatier pour les hommes et domestique ou journalière pour les femmes ce qui est peu étonnant vu que ça a toujours été une région très pauvre et rurale.
A lundi pour découvrir un nouvel endroit !
dimanche 25 mai 2014
#Geneatheme - La belle mais dure journée de François
Comme vous la savez déjà certainement, je suis en retard sur les #geneatheme et je tente petit à petit de me rattraper. C'est donc pour cela qu'aujourd'hui, alors que nous sommes en fin mai, je vais aborder le #geneatheme du mois d'avril qui était le mois des ancêtres; l'idée étant de conter la vie d'un ancêtre de manière originale afin de le redécouvrir et de le faire découvrir aux autres. Et de la même manière que le slameur Grand Corps Malade compare sa vie à une journée dans son titre "Midi 20", je vais vous parler de l'existence de François Rhit comme si elle avait duré seulement un jour et un seul.
Dans un précédent article, je vous ai parlé de Simon Rhit, le père de ma quadrisaïeule Julie. Il a eu un enfant ( et il n'en a pas eu qu'un ) qui se prénomme François et c'est donc de lui que je vais vous parler.
De bon matin, François est né le 19 octobre 1810 à Genouilly de Simon Rhit et de Perpetue Douzamy. En pleine matinée, alors qu'il n'a pas encore tout à fait 15 ans, il perd sa mère et en toute fin de matinée, dix ans plus tard, il se marie avec Solange Mauchien à Anjouin, à quelques kilomètres de Genouilly, son lieu de naissance. A partir de ce moment-là, jusqu'à la fin de l'après-midi en 1863, la journée de François sera plutôt difficile et mouvementée puisqu'il sera tour à tour laboureur, journalier et domestique à la Boulaye à Anjouin puis aux Ronnais toujours à Anjouin et après à la Louriére à Genouilly, ensuite à la Maison Neuve à Anjouin et aux Buissons à Genouilly avant de retourner aux Donneaux à Anjouin. Dans ce laps de temps, il aura huit enfants dont six qui ne verront pas, eux, la fin de l'après-midi tout comme son père qui a disparu en 1854. Durant cet après-midi, naîtront aussi chez lui à la Louriére, François ( fils de sa soeur Marie qui est mort 11h après sa venue au monde ) et Silvain ( fils de sa soeur Catherine ). Un septième s'éteindra en début de soirée en 1869. La soirée, elle, s'avérera plutôt calme entre Anjouin, Gracay où sa femme mourra en 1887 et Genouilly puis la belle mais dure journée de mon ancêtre François Rhit prendra fin en mars 1891, lors d'un hiver connu comme ayant été très rude, dans la même commune où celle-ci avait commencé.
Et vous, qu'avez-vous pensé de la journée de François et de la manière dont j'ai raconté le destin de mon ancêtre qui a eu une vie marquée par de nombreuses blessures ?
dimanche 18 mai 2014
J'ai testé pour vous le site des AD 58 (Nièvre) !
Suite à mon test du site des AD 04 ( les Alpes de Haute-Provence pour les intimes (: ), Elodie Dezat connu par certains sous le nom de @lodeetwit sur ce fabuleux réseau social qu'est Twitter m'a demandé, en commentaire, de tester le site des AD 58, selon elle, pas intuitif pour un sou. Je suis donc allé faire un tour en Bourgogne.
Tout d'abord, pour être tout à fait exact, nous atterrissons sur le site du Conseil Général de la Nièvre et non des Archives Départementales mais là je fais mon difficile (:. Ceci dit, je ne fais pas mon difficile si je dis que la page d'accueil sur laquelle nous tombons est très et trop riche en informations avec une multitude de liens, d'onglets et de photos. Pour faire simple, je vais aller directement là où les généalogistes ayant des ancêtres dans ce département vont : dans la partie appelée : "Documents en ligne". ERREUR !!! Et oui, c'est un piège ce n'est pas là. Non, non, le chemin est plus complexe. Il faut tout d'abord cliquer sur "Archives Départementales" dans la section "Services ouverts au public" puis après sur "Accès aux Archives Départementales" puis sur "Chercher" avant d'enfin tomber sur ce qui nous intéresse. Une recherche qui va pouvoir se décomposer en 6 parties que je vais vous détailler immédiatement :
- "Tous les fonds" avec la possibilité de rechercher par intitulé, par cote, par lieu, par personne, par contexte historique ( j'aime bien celui-là personnellement ), par description physique...etc... Bref, c'est l'endroit où on vient chercher un peu tout et n'importe quoi en pouvant même préciser si votre recherche a été associé à un document numérisé ou pas
- "Bibliothèque" certainement, comme son nom l'indique, pour rechercher un livre ( car rien n'est écrit pour nous guider dans nos recherches, seuls les champs de recherche apparaissent ) avec encore une fois la possibilité de rechercher par différents moyens via des menus déroulants : auteur, titre, cote, période, sujet...etc...
- "Documents sonores et audiovisuels" ( lesquels exactement ? nous ne le savons pas à moins de pratiquer la recherche ) toujours sur le même principe de recherche
- "Recherche généalogique" où l'on peut rechercher par lieu, période, sujet, nom et prénom avec un lien vers l'état de la collection départementale numérisée et accessible en ligne, un lien vers des informations sur les registres paroissiaux BMS et des conseils de recherche
- "Documents figurés" ( ceux qui savent ce que cela veut dire expliquent aux autres car rien n'est écrit pour nous donner plus de précision sur la chose ) avec toujours la même base de recherche
- "Cadre de classement des Archives Départementales" avec une présentation du contenu assez claire et bien détaillée
Pour résumer, je dirais qu'il est un peu complexe d'arriver jusqu'aux instruments de recherche pour les généalogistes et que cela manque cruellement d'explications et de détails sans compter qu'en effet, il y aurait des choses à faire pour rendre tout cela un peu plus intuitif. Ceci est très dommage car le site est très riche en informations : il y a, par exemple, des déclarations de grossesse qui sont en ligne mais pour le savoir il faut cliquer sur tout un tas de liens pour arriver jusqu'à un document PDF qui le spécifie alors qu'il serait bien plus simple de l'écrire directement dans la section "Recherche généalogique" ou de laisser la possibilité de faire des recherches par type de document ( registres paroissiaux, recensement, déclarations de grossesse... ). En gros, la base est bonne, il y a du contenu mais la navigation donne du fil à retordre.
Et vous, qu'en pensez-vous ? Vous arrive-t-il de faire des recherches là-bas et quelles sont vos impressions ? N'hésitez pas à m'en dire plus en commentaires !
dimanche 11 mai 2014
#Geneatheme - Leontine était chamareuse
Oui, vous ne rêvez pas, nous sommes en mai et je fais le #geneatheme du mois de mars portant sur les métiers de nos ancêtres. Mieux vaut tard que jamais comme on dit ! Ceci dit, je suis au regret de constater que je n'ai pas tenu mes bonnes résolutions du début de l'année ( mais n'est-ce pas le principe des résolutions de début d'année de ne pas êtres tenues ? ) et même s'il y a des raisons à cela, je ne vais pas me chercher d'excuses et essayer de me rattraper sur le restant de l'année 2014 qui voit bon nombre de blogs fleurir ici et là pour le plus grand bonheur de la sphère interneto-généalogique. Donc avec un peu de retard, je vais vous parler d'un métier que j'ai découvert en débutant ma généalogie il y a maintenant de cela plusieurs années.
Il se trouve que comme pour beaucoup de personnes, la plupart de mes ancêtres sont journaliers, laboureurs, cultivateurs ou domestiques du côté de mon papa et ménagers, tisserands, manouvriers ou savonniers du côté de ma maman. Rien d'extraordinaire vous en conviendrez. Cependant, il y a un métier qui m'avait intrigué à l'époque où je m'étais lancé dans ma généalogie et qui était celui d'une de mes arrières-grand-mère, Leontine Helene Riveret, femme de Louis Dion dont j'ai déjà plusieurs fois évoqué l'existence sur le blog : celui de chamareuse.
D'après le site vieuxmetiers.org ( à mon sens, la référence en la matière ) qui parle de la profession de chamarreur ( avec deux r ) c'était un "Ouvrier décorant les meuble ou les habits de passements, galons et/ou dentelles...etc...". Sachant qu'elle était mariée avec un coupeur de chaussures, que sa soeur Adeline était tailleuse et qu'elle a passé toute son existence de 1877 à 1937 à Roubaix, ville du nord de la France connue pour avoir été une des places les plus importantes dans le monde en ce qui concerne l'industrie du textile à la fin du 19éme et au début du 20éme siècle, on peut penser que son activité était plutôt tournée vers la décoration d'habits. Un article de la Voix du Nord datant de 2010 fait lui-même allusion à ce travail en disant que c'est "un vieux métier qui désignait une ouvrière décorant les vêtements de dentelle" ce qui est déjà un petit peu plus précis et cela va dans le sens de ma pensée. D'autant plus que chamareuse vient du mot chamarre qui désigne des broderies, variante de simarre, terme ( inspiré de l'italien zimarra ) utilisé, surtout dans le passé, pour parler de soutanes, de robes de chambre ou de vêtements d'apparat notamment. Pour terminer, une anecdote amusante : en argot, on dit un bifteck à la chamareuse en parlant de saucisses plates qui étaient apparemment la nourriture ordinaire des petites ouvrières à cette époque.
Si vous en savez plus ou que avez d'autres informations sur cette profession qu'on retrouve apparemment beaucoup dans le nord de notre pays, n'hésitez pas à m'en parler. Et donnez-moi vos impressions en commentaires (-;
samedi 29 mars 2014
La généalogie fête Internet !
A mon tour de fêter Internet ! Mais avant toute chose, je voudrais m'excuser auprès de vous, lecteurs du blog, qui affluent chaque jour par millions, que dis-je par milliards, sur mon blog, pour mon absence dû à une panne de PC et une réparation qui a duré plus longtemps que prévu mais tout ceci c'est du passé et même si le généalogiste que je suis aime bien vivre dans le passé afin de découvrir ou redécouvrir ses ancêtres, il y a des cas où il faut savoir avancer et celui-ci en est un, incontestablement.
Donc, comme je vous le disais, c'est à mon tour de fêter Internet par le biais de l'"opération" lancée par Sophie Boudarel qui consiste à expliquer pourquoi on a fait un blog de généalogie et à mettre en lumière un autre blog.
Dans un premier temps, plutôt que de vous expliquer pourquoi j'ai fait un blog et de répéter des choses que j'ai sûrement dites maintes et maintes fois ici voire sur les réseaux sociaux ou en commentaires d'autres articles sans compter le fait que je vais inévitablement répéter ce que d'autres ont déjà dit, je préfère vous renvoyer vers un article que j'avais écrit peu après la création du blog de votre humble serviteur dans lequel je parlais de l'intérêt pour un généalogiste de créer un blog ou un site généalogique. Cela permettra même peut-être de relancer le débat et comme tous les avis sont bons à prendre...
Dans un second temps, le blog que je souhaite mettre en lumière est le mien. Non, je plaisante bien sûr. Le blog que je vais mettre en vedette est celui de Stéphane Cosson appelé très simplement "Généalogie blog" car j'aime beaucoup sa vision du métier de généalogiste et de la généalogie en général. De plus, c'est le premier blog de généalogie que j'ai commencé à suivre de manière assidue et pour avoir eu l'occasion d'avoir quelques discussions avec lui, je suis en mesure de vous certifier que c'est une personne ouverte, sympathique et qui connaît très bien cette noble et belle activité qu'est la généalogie.
Voilà, la fête est terminée pour moi. Et n'oubliez pas d'aller faire un tour sur le blog de Stéphane Cosson, c'est très sympa et on y est toujours bien reçu. En plus, il vient de fêter Internet lui aussi (-;
mercredi 12 mars 2014
Solange est morte ! Vive Solange !
Comme tous les généalogistes le savent, il arrive qu'au hasard de nos recherches et promenades généalogiques, nous faisions des découvertes qui nous procurent plus d'émotions que d'autres et qui font que nous nous en souvenons toute notre vie au contraire d'autres trouvailles qui ne nous marquent pas plus que cela. C'est ce qui m'est arrivé lorsque je me suis baladé dans les archives des registres paroissiaux de la ville d'Anjouin dans le département de l'Indre se situant en région Centre, endroit dont sont originaires un nombre important de mes ancêtres, à la recherche d'actes de baptême, de mariage et/ou de sépulture capables de me faire avancer dans cette quête effrénée et interminable qu'est la généalogie.
En premier lieu, je tombe sur l'acte de sépulture de Solange Ry ( qui est orthographié à cette époque également Rit selon les actes ), fille de Jean ( mon oncle à la 7éme génération ) et d'Elisabeth Penigault, décédée le 1er mai 1788 à l'âge de 3 ans. Jusque-là, rien d'extraordinaire, il est toujours désolant de savoir qu'un enfant est mort si jeune mais à cette époque-là, ce n'est pas surprenant et même assez courant notamment dans ce genre de familles assez pauvres.
Mais, en second lieu, je fais la découverte de l'acte de baptême d'une autre Solange Ry, fille de François et de Françoise Larue, née le le 2 juin 1788. Là aussi rien d'extraordinaire sachant qu'une naissance est bien évidemment toujours un événement heureux dans une famille surtout quand on sait que c'est le premier enfant du couple qui s'est marié un peu plus d'un an auparavant. Cependant, cela devient intéressant quand on sait que François est le frère de Jean, qu'ils vivent à moins de 4 kilomètres de distance l'un de l'autre et que François est le parrain de deux enfants de Jean. En ayant toutes ces informations en main, on peut aisément penser que c'est en hommage à sa nièce morte un mois avant à peine que François a décidé d'appeler sa fille Solange tout comme elle. J'ose à peine imaginer ce que Jean a dû ressentir quand son petit frangin est venu lui dire que sa fille est née et qu'il allait la prénommer comme cela.
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que c'est une belle histoire de famille. Solange est morte ! Vive Solange ! Et vous, qu'en pensez-vous ?
vendredi 28 février 2014
#Geneatheme - Germaine Rhit, celle qui écrivait
Mon arrière-grand-mère, car c'est d'elle dont on parle, s'appelait Germaine Rhit et est décédée en 2004 après avoir passé sa vie en asile et en maison de repos en Bourgogne à Auxerre et à Vermenton notamment. Même si elle est morte longtemps après ma naissance et que je me suis intéressé assez rapidement à la généalogie, je n'ai jamais tellement eu de contacts avec elle et maintenant que je suis plus vieux et mature, je le regrette amèrement.
Il y a quelques années, mes parents ont déménagé. Je les ai logiquement aidé dans cette entreprise de démontage de meubles, de tri d'objets et de port de cartons qu'on a tous connu au moins une fois dans sa vie. Et il se trouve qu'à un moment donné, nous sommes retombés sur des vieilles lettres que celle qui était la grand-mère de mon père avait envoyé à mes parents dans les années 80 alors que je n'étais qu'un enfant. Je les ai évidemment récupérées et je les ai lues. Elles ne m'ont pas apporté grand chose dans l'avancement de ma généalogie et c'étaient des courriers plutôt banals dans lesquels elles demandent des nouvelles de la famille et donnent des siennes tout en sachant, comme vous vous en doutez, que la vie dans une maison de repos de l'Yonne n'a rien d'extraordinaire ou de bien palpitant. Cependant, ces écrits montrent bien ce qui était sa solitude, sa tristesse, son désarroi face aux journées passées loin de ses proches, de sa famille, de son fils notamment et j'ai encore plus regretté mes jeunes années où je m'intéressais déjà à la généalogie mais pas encore de la bonne manière. Car oui, la généalogie c'est aussi cela, pouvoir savoir ce qu'ont pu vivre et ressentir nos anciens.
C'est donc là-dessus que je boucle la boucle de mes articles concernant le #geneatheme du mois de février. Sur ces courriers qui sont aussi, comme peuvent l'être des actes d'état civil, des recensements, des archives notariales ou judiciaires, des registres matricules...etc...des documents importants dans une généalogie.
jeudi 27 février 2014
#Geneatheme - Louis Dion, celui qui a combattu
Pour la deuxième édition du #geneatheme du mois de février initié par Sophie Boudarel du blog "Gazette des Ancêtres", je vais vous rediriger vers un article que j'avais écrit en 2012 sur mon arriére-grand-pére natif de Roubaix dans le Nord alors n'hésitez pas à cliquer ici pour redécouvrir cet article sur celui que je considère comme un héros. Et si vous voulez découvrir le registre matricule sur lequel tout est écrit, c'est ici à la page 401.
A demain pour le troisième et dernier article relatif au #geneatheme du mois du février sur les documents importants de notre généalogie.
mercredi 26 février 2014
#Geneatheme - Julie Rhit, celle qui fait le lien
Le #geneatheme du mois de février ( qui touche bientôt à sa fin ) concerne les documents généalogiques qui ont pu nous marquer, qui sont importants pour nous et notre généalogie, qui représentent quelque chose d'essentiel...etc...
En ce qui me concerne, ça a été trés dur de choisir donc ce que je vais faire, c'est parler de trois documents qui répondent à la description de ce que j'ai cité plus haut sachant que j'ai déjà parlé de certains sur le blog ici même mais ce sera l'occasion d'en reparler et d'en apprendre à certains nouveaux venus ici-même et d'ailleurs je vous remercie car nous allons bientôt atteindre les 50000 pages vues mais là n'est pas le sujet, je m'égare...
Je vais donc vous parler aujourd'hui, demain et après-demain de ces documents qui, à mon sens, présentent une grande importance dans ma généalogie. Je ne vais pas contre pas m'épancher sur ces sujets ( sauf peut-être pour un ) car je veux donner la priorité au document en lui-même ( c'est un choix purement personnel qui portera sûrement à critique et je le comprends tout à fait ).
Pour commencer, je vais parler d'un acte dont j'ai déjà évoqué l'existence quand je me suis fait interviewer par la sympathique Elisabeth Zetland pour le blog francophone de MyHeritage. Il s'agit de l'acte de naissance de Julie Rhit qui est l'arrière-grand-mère de mon grand-père paternel. C'est elle qui fait le lien entre les Rhit "marseillais" issus de l'union de mon grand-père avec ma grand-mère du côté de mon père et les Rhit "berrichons" ( si vous voulez en savoir plus, je vous invite à aller lire l'entretien ) sachant que mon papi a été abandonné très jeune par mon arrière-grand-mère et qu'il est né de père inconnu donc on en savait peu sur ses origines à la base. Il y a beaucoup de Rhit dans le Berry, j'étais persuadé qu'un lien existait car c'est un nom peu répandu en France et les faits et les recherches m'ont donné raison.
C'est tout pour aujourd'hui. A demain pour la suite du #geneatheme du mois de février !
vendredi 14 février 2014
#lovegenealogie : A vos plumes !
Certains critiquent la Saint Valentin en disant qu'il est dommage d'attendre une fête ou un jour spécial pour dire à celui ou celle qu'on aime qu'on l'aime. Ils ont peut-être raison ou peut-être tort mais je ne suis pas là pour débattre de cela. Je suis là pour dire à la généalogie que je l'aime, tout simplement.
Oui, généalogie, je t'aime. On s'est rencontrés alors que je n'étais qu'un adolescent et je t'ai tout de suite apprécié. Mes amis, eux, se moquaient de toi ( et certains se moquent toujours d'ailleurs ) : pas assez sexy, pas assez bimbo, pas assez bling-bling certainement mais bon je passe au-dessus et je me moque des moqueries.
Au début, comme au commencement de toutes les relations, on a dû s'apprendre, s'apprivoiser, faire connaissance. Et puis, notre relation a pris naturellement son envol.
On a connu des joies, on a connu des peines, on a eu des hauts et des bas comme on dit. Quelquefois, tu m'as donné énormément de fil à retordre, tu m'as rendu fou à un point où il m'est arrivé de vouloir me taper la tête contre les murs et de tout envoyer ballader. Mais la passion est plus forte que tout et les moments de bonheur que tu me procures prennent le dessus; ces moments où je me dis que toi et moi c'est pour la vie, c'est pour toujours, tout simplement.
Et aujourd'hui encore, après des années, l'amour est intact et je suis sûr qu'il en sera de même pour les années à venir.
Je vous propose à vous aussi, amoureux de la généalogie, de faire de même et poster sur vos blogs vos déclarations d'amour à la généalogie avec le hashtag #lovegenealogie et de m'en informer via les commentaires ou par mail ( rhitgenealogie@gmail.com ) pour que je puisse relayer ces derniers dans les jours qui viennent et même si la Saint Valentin sera derrière, ce n'est pas grave, car comme le disent certains il est dommage d'attendre une fête ou un jour spécial pour dire à celui ou celle qu'on aime qu'on l'aime, non? Allez, les amoureux : à vos plumes !
samedi 8 février 2014
Le généalogiste est-il un adepte du "moi je" ?
Comme vous le savez déjà très certainement si vous avez l'habitude de me lire ou de me suivre sur les réseaux sociaux, je suis souvent en train de lire les différents blogs et sites généalogiques présents sur la toile. On y apprend beaucoup de choses et on y lit des articles intéressants ( ou pas ) sur notre activité favorite ( je parle de la généalogie bien sûr, si vous pensiez que je parlais d'autre chose c'est que vous vous êtes trompé de blog (-: ) mais pas que car la fonction commentaire nous permet de débattre, d'échanger, de discuter, de palabrer... comme ce fût le cas il y a peu de temps sur ce blog ici même en qui concerne les challenges généalogiques. Et récemment, il y a un commentaire qui m'a interpellé et qui m'a donné envie d'écrire l'article que vous êtes en train de lire ( avec plaisir je l'espère ).
Le commentaire dont je vous parle a été écrit suite à l'article intitulé "Des Frenchies à RootsTech 2014" figurant sur le site de la Revue Française de Généalogie ayant pour but de présenter ce grand événement généalogique ainsi que la délégation envoyée sur place par ces derniers afin de nous informer de ce qu'il se passe là-bas de la manière la plus fidèle et la plus attrayante possible. Voilà le commentaire en question : "c'est le souci des nouvelles techno dans la généalogie comme twitter, facebook, blog etc... Moi, moi, moi, faisant totalement abstraction du travail collectif que doit être la généalogie. "mon" blog, "mon" twitter", "mon" facebook... Les échanges (questions, réponses, ajouts, correctifs... à 2, 3, 5 ou 10 contributeurs différents) dans tout ça sont relégués aux oubliettes. Bien dommage, un généalogiste ne peut s'enrichir que des échanges qu'il peut avoir avec d'autres sur des forums ou des listes de discussions et où donc les échanges peuvent être contradictoires ou lors de rencontres dans les centres d'archives, même si c'est derrière un café dans la salle de pause... Les nouvelles technos doivent d'abord servir les échanges contradictoires.
Si la généalogie du futur c'est d'avoir "son" blog, "son" facebook pour raconter son "pseudo quotidien" sans jamais mettre les pieds aux archives et se contenter de compiler des données issues d'autres bases de données et de faire un semblant de recherches sur des archives en ligne à la portée d'un enfant de 12 ans, alors... les nouvelles technos ça ne me dit rien qui vaille." et il a été posté en réponse à un autre commentaire bien plus court disant : "Cet article est de la pub. Type "regardez comme on est beau"." Je ne répondrai pas ici à cela car, de mon avis personnel, Lulu, notre sorcière préférée, l'a très bien fait. Je ne détaillerai pas non plus l'échange et le mini-débat qui a suivi mais force est de constater que cela a fait réagir et que les avis divergent sur le sujet. Et c'est donc comme cela que cette question m'est venue : le généalogiste est-il un adepte du "moi je" ?
Pour ma part, je vais peut-être vous surprendre, mais je pense que c'est en partie le cas ( mais attention, je dis bien en partie ! ). Et ce, pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, lorsqu'on décide de se lancer dans sa généalogie et de faire son arbre c'est souvent, pour ne pas dire toujours, dans le but, conscient ou inconscient parfois, de répondre à des questions que l'on se pose sur soi-même et sur ses origines du style : qui suis-je ? d'où est-ce que je viens ? quelles sont mes origines et mes racines ? et pleins d'autres interrogations qui ont un côté un peu narcissique même si le mot est peut-être un peu fort mais l'idée est là et j'en ai parlé d'ailleurs brièvement dans un de mes articles dans lequel j'explique justement pourquoi je fais de la généalogie. Evidemment, il y a d'autres raisons comme la volonté de poursuivre un travail commencé par un autre membre de la famille, le désir de s'enrichir intellectuellement par le biais des recherches généalogiques, l'envie de vouloir percer des secrets familiaux...etc...mais toujours est-il que cela part également d'une envie quelque peu égoïste sans que cela soit quelque chose dont on doit avoir honte car dans ce cas bien précis, je parle d'égoïsme c'est certain mais je veux parler d'égoïsme au sens noble du terme si toutefois il y en a un et je le crois.
Ensuite, il y a effectivement cet aspect technologique que certains généalogistes ont apparemment du mal à encaisser qui fait que l'on va exposer son travail généalogique par le biais d'un arbre mis en ligne sur des sites comme GeneaNet ou MyHeritage, d'un blog comme c'est le cas ici par exemple ou des réseaux sociaux ( notamment Twitter ou la communauté des généablogueurs est très active ) et qui nécessite donc d'avoir un peu d'audience et de faire en sorte que les yeux se tournent vers nous. C'est toujours une fierté pour un généalogiste de dire : "regardez ce que j'ai trouvé" et cela peut être une épine généalogique ( #geneatheme du mois de janvier d'ailleurs ) qu'on arrive enfin à solutionner, un ancêtre décoré ou qui a eu une vie exceptionnelle, un cousinage avec une célébrité et j'en passe. Il y a donc là aussi un peu de ce "moi je" mais est-ce vraiment quelque chose de si terrible que cela ? Non, vraiment pas car comme je le disais à Antoine dans la discussion qui a suivi mon article sur les challenges généalogiques, le but premier de mon blog n'est pas d'avoir un maximum de lecteurs même si ça reste un élément à prendre en compte car si on écrit ou si on met ligne, c'est pour être lu ou vu tout en sachant qu'on ne cherche pas la notoriété ou la reconnaissance mais la possibilité de pouvoir trouver des réponses quand on fait face à une impasse généalogique ou de pouvoir débattre sur des sujets comme celui sur lequel je suis en train d'écrire. De toute manière, même sans arbre en ligne, sans blog, sans compte sur les réseaux sociaux, le généalogiste cherchera toujours quelqu'un à qui parler de ses trouvailles, de ses problèmes, de ses épines généalogiques, de ses ancêtres, de ses origines, de ses racines, de ses découvertes extraordinaires ou non...etc...et c'est normal quand c'est une passion car c'en est une tout comme le passionné de football pourra vous parler pendant des heures du match de Ligue des Champions de la semaine dernière, des buts marqués, des buts ratés, des erreurs de l'arbitre, de l'ambiance dans le stade, de la tactique, de la composition d'équipe de l'adversaire...etc....
En conclusion, le généalogiste a effectivement un côté "moi je" nécessaire, selon moi, à la pratique de la généalogie et qui est loin de faire de lui un être ignoble et centré totalement sur lui-même ( bien au contraire ! ) car, et c'est là tout le paradoxe du généalogiste , il a aussi cette générosité qui l'habite et cette volonté de travailler de manière collective en allant aider les autres en indexant, en commentant et/ou en relayant des articles de blog pour aider d'autres généalogistes à résoudre des problèmes rencontrés, en mettant en ligne son arbre pour que ses collègues généalogistes puissent profiter de son travail et j'en oublie certainement sachant que ce travail d'entraide peut se faire aussi sur le terrain et que l'un n'empêche pas l'autre. Et vous, qu'en pensez-vous ?
mercredi 29 janvier 2014
J'ai testé pour vous le site des AD 04 (Alpes de Haute Provence) !
Après un an d'absence jour pour jour, voilà le retour du j'ai testé pour vous le site des AD... avec le site des AD 04 qui est, pour la petite histoire, celui qui m'avait donné envie de lancer cette rubrique sur mon blog tant j'avais pris plaisir à y faire des recherches. C'est parti !
Lorsqu'on arrive sur le site, on est accueilli par une page qui fait très moderne et bien aérée sur laquelle figure ce qui est appelé "L'image du mois" ainsi qu'une zone "Les actualités". Sur la gauche de la page, nous sont présentées 7 sections :
- "Présentation" qui comme son nom l'indique présente les Archives Départementales de ce département se situant en région PACA
- "Le guide des sources" vous aidant à vous y retrouver parmi toutes les archives que contiennent lesdites Archives Départementales
- "Instruments de recherches"avec les fonds iconographique, les archives anciennes, les archives contemporaines, les archives révolutionnaires et modernes, les archives privées, les archives notariales, les archives communales déposées, la bibliothèque ( périodiques et journaux entre autres ) et les actes paroissiaux et d'état civil avec la possibilité d'avoir des cotes de documents et des détails sur ces derniers. On y trouve aussi une possibilité d'interrogation multibase.
- "Dossier d'aide à la recherche" : des dossiers et des explications au format PDF très bien écrits expliquant aux personnes qui désireraient apprendre à faire des recherches généalogiques et/ou historiques comment se débrouiller
- "Action culturelle et éducative" : tout est dit dans le titre avec des présentations d'expositions et des documents scolaires notamment
- "Actualités" : la page plante chez moi. Est-ce pareil pour vous ?
- "Archives en ligne", la partie qui, forcément, intéresse le plus les généalogistes que nous sommes, avec les numérisations de l'état civil ( actes état civil, actes paroissiaux, tables décennales, tables annuelles ), les recensements, les matricules militaires, les photographies de Saint-Marcel Eysseric ( bourgeois de Sisteron décédé en 1915 ayant fait plus de 2500 clichés de paysages du département et de la région PACA ), le cadastre napoléonien et les cartes postales
Il est à noter que le site et plus précisément la page d'accueil n'est pas tout à fait à jour puisqu'il est écrit que les Archives Départementales sont fermées au public du 13 au 24 janvier alors que nous sommes le 29 ainsi qu'un lien vers une enquête à laquelle on ne peut pas répondre puisque celle-ci est apparemment clôturée.
En conclusion, un site assez bien fourni, clair, agréable à visiter, facile à prendre à main qui a pour tout petit défaut de ne pas être tout à fait bien mis à jour mais ça c'est parce que je suis tatillon (-:. Et vous, qu'en pensez-vous ? Avez-vous eu l'occasion d'aller y faire des recherches ou de le visiter ?
lundi 20 janvier 2014
Peut-on participer à tous les challenges généalogiques ?
Dans un précédent article écrit pour vous présenter mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2014 qui débute ainsi que mes différentes résolutions généalogiques, je disais vouloir apporter ma pierre à l'édifice pour le #challengeAZ mais aussi contribuer aux articles #geneatheme. Dans l'idée, même si je ne l'ai pas écrit aussi clairement, je pensais me mettre au boulot dés qu'un nouveau challenge généalogique se présenterait mais très rapidement, une question simple et toute bête s'est imposée tout naturellement à moi : peut-on participer à tous les challenges généalogiques ? Visiblement, non. Mais pourquoi une telle réponse catégorique ?
En premier lieu, c'est le challenge 52 Ancestors in 52 Weeks qui s'est dressé sur mon chemin. Lancé le 3 janvier par Amy Johnson Crow sur son blog No Story Too Small, l'idée est, si j'ai tout bien compris (-:, de poster chaque semaine un nouvel article sur un ancêtre à chaque fois différent. Après une brève réflexion, j'ai pris le parti de ne pas me lancer là-dedans pour deux raisons qui me semblent à priori bonnes : tout d'abord, étant donné que je suis ( ou plus précisément que je voudrais être ) à un rythme d'une publication par semaine sur mon blog, cela m' "obligeait" à ne laisser de la place pour rien d'autre que cela et ensuite, même si nos généalogies regorgent logiquement de centaines voire de milliers d'ancêtres, ils n'ont pas forcément tous énormément de choses à raconter et on risque dans un cas comme celui-là d'épuiser un grand nombre d'idées d'articles que l'on peut avoir en tête sur tel ou tel ancêtre en peu de temps ( enfin tout est relatif mais je suis sûr que vous me comprenez ).
En second lieu, notre bien-aimée Sophie Boudarel a publié un tweet le 7 janvier demandant : "En février, relèverez-vous le défi ?" en parlant en fait d'un nouveau challenge relayé par le site http://www.familyhistorywritingchallenge.com/ et qui consiste à, si encore une fois j'ai tout bien compris (-:, écrire l'histoire de sa famille durant tout le mois de février. Les réponses qui ont suivi ce tweet m'ont fait sourire, une disant : "ben non :) là ça commence à faire un peu beaucoup :p" et l'autre : "Je regarde mon planning j'ai un trou en février 2032". Sophie elle-même a reconnu dans cet échange cordial et un tantinet humoristique comme les généalogistes savent en avoir sur les réseaux sociaux qu'elle était d'accord et qu'en généalogie, il faut garder le plaisir de flâner et je ne peux qu'être d'accord avec elle. Donc ce sera non pour ce challenge-là également même si écrire l'histoire de ma famille me plairait bien mais en un mois en plus, n'est-ce pas un court et ne risque-t-on pas de bâcler par conséquent une telle entreprise ?
Voilà donc pourquoi je pense qu'on ne peut pas participer à tous les challenges généalogiques tant il y en a et même si je dois bien reconnaître qu'ils sont attrayants et qu'il serait intéressant et sûrement très instructif d'y participer. Et vous, qu'en pensez-vous ? Peut-on participer à tous les challenges généalogiques ? Et pourquoi ?
lundi 13 janvier 2014
#Geneatheme : Simon est-il le père de Simon ?
Comme vous le savez peut-être, le #geneatheme du mois de janvier a pour thème les épines généalogiques. Nous en avons tous dans notre généalogie : une date de naissance indénichable, un acte de mariage indéchiffrable, un sosa introuvable...etc.... Pour ma part, j'ai beaucoup hésité car comme tout le monde, j'ai quelques épines généalogiques qui me donnent du fil à retordre mais j'ai décidé de vous parler d'un pan de mon histoire familiale qui m'intrigue depuis plusieurs années. Ce n'est peut-être pas à proprement parler une épine généalogique mais cela reste quelque chose qui m'a toujours intrigué pour une raison que j'ignore fortement mais les passionnés de généalogie le savent : ils nous arrivent de nous attacher à certains ancêtres et à certaines histoires auxquels ils sont liés plus qu'à d'autres sans raison apparente ni valable.
Simon Rhit ( noté Riton sur son acte de baptême ) est mon sosa 74 et le papa de Julie Rhit dont je vous ai parlé dans un précédent article. Il est né le 18 octobre 1787 à Maray dans le Loir-et-Cher et est le fils de Simon qui est mort quand il n'avait qu'un an et de Rose Doloire décédée alors qu'il avait douze ans. Après que sa mère ait quitté ce monde, il a vécu avec le deuxième mari de celle-ci qui s'appelait Pierre Douzami au Domaine du Lac Claire ( l'orthographe varie selon les actes mais pour une raison qui m'est inconnue, c'est celle-ci que j'apprécie le plus ) à Genouilly dans le Cher. En 1809, il se marie avec Perpetue, fille que ce dernier a eu avec sa première femme et qui viendra à mourir en 1825. A ma connaissance, ils ont eu 7 enfants ensemble. En 1826, il décide de s'unir à Marie-Louise Petat avec qui il aura, pour ce que j'en sais, de nouveau 7 charmants bambins. Pour la petite histoire, Charles Douzamy ( oui l'orthographe du nom a changé ) qui est le demi-frère de Simon mais aussi de Perpetue a été un des témoins de ce mariage. Décédé à l'âge de 66 ans à Anjouin dans l'Indre, cet homme a été tour à tour cultivateur, laboureur, fermier, vigneron et journalier. Le résumé de l'histoire de sa vie aurait pu s'arrêter là mais cela ne sera pas le cas et je vais vous dire pourquoi.
En 1822, Marie Douzamy, demi-soeur de Simon et de Perpetue tout comme Charles, domestique, vit, comme une grande partie de la famille à ce moment-là, au Domaine du Lac Claire. Cette année-là, elle donne naissance à un enfant naturel. C'est notre Simon qui va aller déclarer sa naissance à la mairie accompagné de deux amis. Sur l'acte, il n'est pas stipulé officiellement que c'est son fils mais il est écrit que celui-ci va lui donner "les prénoms et noms de Simon Rhit". Cependant, l'enfant va décéder 8 jours plus tard et dans les 2 mois qui suivent, sa génitrice va se marier avec un des deux amis présents à la mairie le jour de la déclaration de la naissance de l'enfant : un certain Jacques Feragut, également domestique vivant au Domaine du Lac Claire et qui ira déclarer le décés de l'enfant de sa future femme avec Simon qui sera un des témoins de cette union.
J'ai toujours pensé que cet enfant ( même si encore une fois, ce n'est pas stipulé de manière claire et précise sur les actes de naissance et de décès ) est le fils de Simon vu qu'il a hérité de son nom et de son prénom mais étant déjà marié à la demi-soeur de sa mère, cela aurait peut-être fait un peu désordre de le crier sur tous les toits, non ? Je ne peux pas m'empêcher de trouver aussi la mort "prématurée" de ce gamin et le mariage entre Marie et Jacques comme étant des événements disons suspects. Il n'y a pas forcément quelque chose de rationnel dans ce que j'écris, juste des sentiments et un instinct. Et j'irai même plus loin en vous faisant remarquer que Perpetue, morte peu de temps après en 1825 n'a pas eu d'enfants avec Simon après 1822... Je vous laisse en penser ce que vous souhaitez, moi j'ai ma petite idée...
Simon est-il donc le fils de Simon ? Simon fils est-il décédé car sa naissance gênait ? Marie a-t-elle été mariée à Jacques de force pour faire taire certaines mauvaises langues ? Les relations se seraient-elles nettement refroidies après l'arrivée de Simon fils entre Perpetue et Simon ? Autant de questions qui resterons sans doute sans réponses vraiment vérifiables et qui me font penser que ma généalogie n'est peut-être pas loin d'un épisode des Feux de l'Amour, non ? (-:
lundi 6 janvier 2014
Bonne année 2014 ! Vive les résolutions généalogiques !
Tout d'abord, comme le veut la tradition, laissez-moi vous présenter mes meilleurs voeux pour cette nouvelle année qui s'annonce. Je vous souhaite le meilleur pour 2014 : santé, amour, joie, bonheur, rires, amitiés, argent, réussite et bien sûr de nouvelles découvertes généalogiques ! Je crois que c'est bon, on est complet là (-:
Et puis, comme le veut également la tradition, cette période de début d'année est la période des fameuses résolutions ( vous savez, celles que l'on ne tient jamais (-; ). Il y a les classiques : arrêter de fumer, faire du sport, perdre du poids, trouver un job, faire du bénévolat...etc... et celles que les généalogistes prennent comme c'est le cas pour Benoît Petit dont les résolutions de généablogueur ont été largement commenté ( et c'était tout à fait mérité ) sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Mais il n'est pas seul, Olivier sur le blog Aide Généalogie s'est lui aussi fixé des objectifs tout comme beaucoup d'autres que je ne prendrais pas la peine de citer ici mais qui ont eu le courage d'annoncer à toute la communauté interneto-généalogique ce qu'ils veulent faire de cette année 2014. A mon tour aussi d'énoncer mes quelques résolutions !
Pour commencer, comme je l'ai écrit dans mon bref bilan de l'année 2013, je compte être plus présent sur le blog en écrivant au moins 2 articles tous les mois, l'idéal étant d'en publier 1 par semaine.
Ensuite, je voudrais prendre le temps de participer au #challengeAZ et apporter ma contribution aux articles #geneatheme.
Puis, je souhaiterais pouvoir publier un nouvel e-book ( en espérant que celui-ci ait plus de succès que le premier (-: ) en rapport avec la généalogie.
J'aimerais également prendre le temps de participer à des projets d'indexation comme celui lancé il y a peu par Clément Becle sur son blog.
Enfin, ma dernière résolution sera bien sûr de continuer à avancer dans ma généalogie, à faire de nouvelles découvertes et à trouver de nouveaux "cousins" mais est-ce vraiment une vraie résolution quand on sait que c'est ce que recherche en permanence tout bon généalogiste qui se respecte.
Voilà mes résolutions ! J'espère pouvoir respecter ma parole. Et vous, quelles sont vos résolutions pour cette année 2014 qui sera, espérons-le, très bonne pour vous et pour moi !
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