Passionné de généalogie depuis des années, je vous invite à venir découvrir ma vision de la généalogie au travers d'articles, d'interviews, de chroniques familiales...etc...
lundi 17 juin 2013
Réflexion psychogénéalogique en ce lendemain de fête des pères
J'ai eu la chance de lire sur le blog de GeneaNet, il y a quelques jours, un article très intéressant sur la psychogénéalogie, un sujet qui me passionne mais sur lequel je ne me suis malheureusement pas encore assez penché à mon goût. Comme la généalogie génétique, c'est quelque chose d'assez controversé et il y a beaucoup de débat entre les pour et les contre. Même si je pense le faire un de ces jours dans un futur article, je ne vais pas rentrer dans le détail aujourd'hui et je vais juste vous faire part de quelque chose que j'ai pu remarquer au fil du temps en construisant mon arbre généalogique et qui coïncide bien avec la journée de la fête des pères qui se déroulait hier et que j'ai moi-même passé évidemment avec mon papa et mes deux filles : il y a souvent un "problème" avec le papa même s'il semblerait que j'ai brisé la "malédiction" tout comme Valérie du blog Oh mes Aieux a brisé ce qu'elle a appelé la malédiction des grands-pères, qui n'a pas forcément un grand rapport avec la mienne mais sur laquelle on peut s'interroger également au niveau psychogénéalogique.
Pour commencer, même si je ne rentrerai pas dans les détails car je veux tout de même respecter la vie privée des personnes encore vivantes, mon père n'a plus trop de relations avec son père qui est donc mon grand-père paternel pour des raisons que je ne détaillerai pas ici, je mentionne ce fait juste pour appuyer ma thèse. Ensuite, mon grand-père paternel, lui, est né de père inconnu en 1933; beaucoup de théories circulent dans la famille mais je n'ai pu en valider aucune pour le moment. Sa mère, Germaine, qui a accouché de cet enfant à 19 ans alors qu'elle n'était pas mariée a été renié par sa famille qui l'a placé en asile, officiellement pour cause de déficience mentale, et a perdu son père au même âge quelques mois après l'accouchement. Son père, Eugène, né de père inconnu également en 1878, est le fils de Julie dont je vous ai parlé dans mon article de la semaine dernière. Julie, qui a eu une vie plutôt hors du commun, a perdu son père qui se prénommait Simon en 1854 à l'âge de 12 ans et a eu la malchance de naître en dernier parmi les nombreux enfants que celui-ci a eu. Quant au Simon en question, il a perdu son père ( qui portait le même prénom que lui ) alors qu'il n'avait qu'1 an en 1788. Il semblerait que tout ceci prenne racine là car son père qui s'appelait donc aussi Simon s'est marié en 1786 et son paternel, qui s'appelait Simon lui aussi ( pas facile de s'y retrouver, hein ? ) né vers 1713 était présent à l'union et faisait même partie des témoins.
Après avoir lu ceci, vous comprendrez certainement pourquoi je me pose des questions et pourquoi la psychogénéalogie peut m'intéresser sachant qu'il y a sûrement d'autres points dans mon arbre comme dans les vôtres qui pourraient m'amener, moi et vous amener, vous à des réflexions de la sorte. Et vous, qu'en pensez-vous ? Avez-vous des cas de ce genre dans votre arbre ?
lundi 10 juin 2013
Bloguez votre généalogie : les mariages fraternels de ma quadrisaïeule Julie
Sophie Boudarel, toujours aussi débordante d'idées brillantes, nous a proposé il y a peu sur son blog un nouveau "challenge" : le thème mensuel. Chaque mois, un thème commun est abordé et celui du mois de juin est le mariage. J'ai donc décidé de vous parler d'une personne dont la vie m'a toujours intriguée : ma quadrisaïeule Julie Rhit. Pourquoi vous parler d'elle alors que le thème de mon article est censé
être le mariage ? Parce qu'elle s'est mariée à deux reprises avec deux
personnes très proches l'une de l'autre.
Julie est née durant l'hiver 1841, le 14 décembre précisément, à Genouilly dans le Cher, département qui a d'ailleurs eu la sympathie de mettre en ligne ses archives il y a quelques mois. Elle est la fille de Simon Rhit et de Marie-Louise Petat. Le 27 avril 1864, elle se marie avec Pierre Koch, qui exerce la profession de cocher, loin de chez elle à Compiègne dans l'Oise. De cette union, naîtront deux enfants : Lucie en 1865 et Louise en 1867. Malheureusement, le 25 mai 1870, Pierre Koch, devenu marchand de vins et aubergiste décède à l'âge de 36 ans. Jusqu'ici, me direz-vous, même si son mari est mort un peu jeune et si elle a trouvé ce dernier assez loin de son village de naissance, il n'y a rien de surprenant dans cette histoire.
Cependant, elle se marie le 9 janvier 1873 avec Jean-Pierre Koch, cocher de son état, qui n'est autre que le frère de Pierre Koch et avec qui, à ma connaissance, elle n'a pas enfanté. Pour la petite histoire, une dispense a été accordée par le Président de la République en raison du degré d'alliance qui existe entre les futurs époux en date du 17 novembre 1872. Et fait assez troublant, ce dernier meurt le 5 décembre 1876 à l'âge de 38 ans alors qu'il avait repris l'affaire de son défunt frangin.
Par la suite, elle quittera ce monde le 13 mars 1883 alors qu'elle s'était installée à côté de l'endroit dans lequel elle avait vécu avec son premier époux et surtout en laissant un mystère derrière elle : mon trisaïeul Eugène, né le 7 janvier 1878, toujours à Compiègne, de père inconnu; enfant qu'elle ne reconnaîtra officiellement que le 16 avril 1880.
Pour résumer, sans parler de son décès à un âge pas forcément très avancé et de cet enfant né de père inconnu qu'elle ne reconnaîtra que tardivement, ces mariages avec ces frères morts à moins de 40 ans tous les deux qui ont duré environ 6 ans pour le premier et presque 4 ans pour le second ont de quoi intriguer. Et vous, qu'en pensez-vous ?
Julie est née durant l'hiver 1841, le 14 décembre précisément, à Genouilly dans le Cher, département qui a d'ailleurs eu la sympathie de mettre en ligne ses archives il y a quelques mois. Elle est la fille de Simon Rhit et de Marie-Louise Petat. Le 27 avril 1864, elle se marie avec Pierre Koch, qui exerce la profession de cocher, loin de chez elle à Compiègne dans l'Oise. De cette union, naîtront deux enfants : Lucie en 1865 et Louise en 1867. Malheureusement, le 25 mai 1870, Pierre Koch, devenu marchand de vins et aubergiste décède à l'âge de 36 ans. Jusqu'ici, me direz-vous, même si son mari est mort un peu jeune et si elle a trouvé ce dernier assez loin de son village de naissance, il n'y a rien de surprenant dans cette histoire.
Cependant, elle se marie le 9 janvier 1873 avec Jean-Pierre Koch, cocher de son état, qui n'est autre que le frère de Pierre Koch et avec qui, à ma connaissance, elle n'a pas enfanté. Pour la petite histoire, une dispense a été accordée par le Président de la République en raison du degré d'alliance qui existe entre les futurs époux en date du 17 novembre 1872. Et fait assez troublant, ce dernier meurt le 5 décembre 1876 à l'âge de 38 ans alors qu'il avait repris l'affaire de son défunt frangin.
Par la suite, elle quittera ce monde le 13 mars 1883 alors qu'elle s'était installée à côté de l'endroit dans lequel elle avait vécu avec son premier époux et surtout en laissant un mystère derrière elle : mon trisaïeul Eugène, né le 7 janvier 1878, toujours à Compiègne, de père inconnu; enfant qu'elle ne reconnaîtra officiellement que le 16 avril 1880.
Pour résumer, sans parler de son décès à un âge pas forcément très avancé et de cet enfant né de père inconnu qu'elle ne reconnaîtra que tardivement, ces mariages avec ces frères morts à moins de 40 ans tous les deux qui ont duré environ 6 ans pour le premier et presque 4 ans pour le second ont de quoi intriguer. Et vous, qu'en pensez-vous ?
dimanche 2 juin 2013
Mon aprés-midi au salon de la généalogie à Marseille !
En bons fans de généalogie que vous êtes, vous saviez forcément qu'était organisé du vendredi 31 au mai au dimanche 2 juin, le salon de la généalogie à Marseille. Habitant la ville et étant passionné par cette activité, vous pensez bien qu'il était inévitable pour moi de me rendre sur place. Ce que j'ai fait le dimanche après-midi, des obligations professionnelles et familiales m'empêchant de m'y rendre le vendredi et le samedi. Je m'en vais donc vous conter le récit de mon après-midi passé là-bas.
J'arrive donc sur place sur les coups de 14 heures. La dame à l'entrée qui vend les billets est très sympathique mais elle me dit de me dépêcher et m'annonce que je n'aurais pas le temps de faire le tour de tous les stands en profondeur. Un peu surpris, je souris et la remercie tout en me disant que le salon ferme à 18 heures et que 4 heures devraient me suffire. Je fais un premier tour rapide histoire de prendre un peu la température et de repérer les stands auxquels je vais m'arrêter plus tard par la suite. Je me fais deux remarques : premièrement ( et un ami de longue date rencontré sur place s'est fait la même réflexion ), je pensais le salon beaucoup moins "petit" si je puis dire et deuxièmement, la configuration des lieux, ce n'est pas ce qui se fait de mieux ( sur deux niveaux avec des impasses vous empêchant de pouvoir faire le tour complet du salon sans avoir à revenir quelquefois sur vos pas ).
Malgré cette première impression pas forcément enthousiasmante, je peux vous dire que tout au long de ma visite, je suis tombé sur des gens charmants, gentils, ouverts et passionnés avec qui j'ai pu échanger en toute simplicité comme Daniel Séguin, le concepteur de GenoPresse, Evelyne Duret, présidente de la commission Génécole de la FFG que j'avais interviewé pour le blog en décembre dernier, Elisabeth Zetland, community manager de MyHeritage, Hervé que certains connaissent sur twitter sous le pseudo de @HerveGenealogie rencontré par hasard sur le stand de MyHeritage, Danièle Fareau, responsable du Cercle de Généalogie Juive ainsi que les membres des associations généalogiques Racines Italiennes et Cercle Généalogique du Loir-et-Cher. Désolé pour ceux que j'oublie et aussi pour ceux que je ne suis pas allé voir soit par manque de temps soit parce qu'à chaque fois, il y avait du monde sur le stand en question soit parce que je dois bien l'avouer, il peut m'arriver d'être un peu tête en l'air (-:
Malheureusement, j'aurais dû écouter la dame de l'entrée ( rappelez-vous, celle qui me disait de me dépêcher ) car j'ai appris une chose aujourd'hui : il ne faut pas aller au salon de la généalogie le dernier jour. En effet, à mon grand étonnement ( et pas qu'au mien soi-dit en passant ), plusieurs exposants n'ont pas attendu 18 heures pour fermer leurs stands et remballer tout leur matériel, certains ayant commencé vers 16 heures. J'ai posé des questions autour de moi et il semblerait que ce soit le cas à chaque salon et même si je peux comprendre que certains ont des impératifs de voyage notamment de train et d'avion, je trouve cela bien dommage. Du coup, je suis parti à 17 heures, à la fois heureux du super moment que je venais de passer, des informations que j'ai pu récoltées pour ma généalogie personnelle, des visages que j'ai pu mettre sur certains noms et des belles rencontres faites quelquefois par hasard et déçu de ne pas pouvoir avoir pu profiter pleinement de tout cela jusqu'à 18 heures, comme cela avait été prévu dans mon esprit.
En conclusion, je tiens tout de même à féliciter les organisateurs de ce salon car c'est toujours bénéfique de mettre en lumière cette merveilleuse discipline qu'est la généalogie et qu'il n'est jamais aisé d'organiser ce type d'événement. Je peux dire que j'ai tout de même passé un très bon après-midi même si je m'attendais à quelque chose de plus grand et que les clôtures prématurées de certains stands m'ont surpris. Et je peux vous certifier que si j'ai le temps et les moyens, j'irai à Poitiers en 2015 mais que par contre, ce coup-là, je ne ferai pas l'erreur de me rendre au salon le dernier jour (-;
Et vous, étiez-vous sur place ? Qu'avez-vous pensé du salon ? N'hésitez pas à tout me dire en commentaire !
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