lundi 24 décembre 2012

vendredi 21 décembre 2012

La généalogie : une idée cadeau originale !






   Vous allez sûrement trouver, à juste titre, que parler de cadeau en cette période de fêtes de Noël n'a rien d'original mais bon tant pis, je me lance. Et en parlant d'original, vous êtes peut-être, en ce moment même, en train de vous creuser la tête afin de trouver une idée cadeau originale qui pourrait plaire pour Noël. Comme d'habitude et comme beaucoup de personnes, entre le boulot, les enfants, les amis, la famille, les loisirs, les soucis du quotidien et les factures à payer, vous n'avez pas une minute à vous donc vous vous y êtes pris au dernier moment.

   Et là, vous vous rendez compte que vous allez devoir passer le week-end entier dans les magasins à la recherche de la perle rare puisque c'est trop tard pour commander sur Internet puisque soit les stocks sont écoulés soit les délais de livraison sont trop longs et/ou incertains voire les deux. Bref, c'est le mal de tête assuré pour dimanche soir. Sans compter que vous avez encore le sapin à décorer et les courses du repas du réveillon à faire, repas que vous allez d'ailleurs devoir cuisiner puisque vous avez eu la bonne idée de lancer en octobre, un peu éméché il faut bien le dire, à l'anniversaire de la petite cousine que cette année Noël c'est chez vous ( comment vous allez vous habiller au fait pour le réveillon ? oui bon ca va je me tais...). Mais pas de panique ! Vous avez de la chance, j'ai la solution.

   Pourquoi ne pas offrir une généalogie ? Bon, vu qu'on est le 21 décembre, l'arbre généalogique commandée ne sera pas prêt nickel chrome au pied du sapin le matin de Noël, je ne vais pas vous le cacher. Mais vous pouvez déjà offrir un document présentant ce cadeau original qu'est une généalogie ( en le présentant par exemple comme un bon pour une généalogie ou avec un arbre généalogique avec des cases vides que le cadeau serait censé remplir...etc...les idées peuvent être nombreuses ) et là vous êtes sûrs de surprendre, de faire plaisir et de vous éviter le mal de tête de dimanche soir. Et ca peut même marcher pour un anniversaire, un départ à la retraite ou un mariage si jamais un jour, lors d'une de ces occasions, vous êtes en panne d'idée cadeau. Elle est pas belle la vie ?

   Et vous, qu'en dîtes-vous ? Pensez-vous qu'offrir une généalogie à un ami ou un membre de sa famille peut être une bonne idée cadeau ?

lundi 17 décembre 2012

Récompense pour les patients généalogistes qui ont des ancêtres dans l'Aude





   La conclusion du dernier article traitant de la patience en généalogie a apporté une petite touche d'humour en visant à rappeler que les archives de l'Aude n'ont toujours pas mis en place leur site web malgré une mise en place normalement prévue pour la fin de cette année et finalement répoussée à l'automne 2013.

   Afin de récompenser la patience de ceux qui doivent effectuer des recherches dans ce département de la région Languedoc-Roussillon, voilà quelques sites qui pourront les faire attendre et les faire avancer dans leurs généalogies :
- La page des dépouillements de François Barby qui a effectué plusieurs dépouillements notamment dans certaines communes de l'Aude mais aussi, entre autres, de l'Ariege, des Bouches du Rhône ou du Var
- L'Aude et les Corbières avec des relevés faits sur plusieurs communes du département
- Les relevés d'Eric qui correspondent aux naissances et baptêmes faits sur les communes de Boutenac ( 1674-1756 ), de Camps sur l'Agly ( 1813-1872 ) et Albieres ( 1838-1872 ) ainsi qu'aux naissances et décés de Fitou ( 1700-1709 )
- Sur boissa.fr, une page consacrée à la démographie sur laquelle vous retrouverez notamment des registres BMS, des recensements et des inventaires aprés décés.

   Je vous souhaite de bonnes recherches et n'hésitez pas à venir nous dire en commentaire si vous connaissez d'autres sites utiles de ce type pour les recherches généalogiques à effectuer dans l'Aude et si ceux dont je vous ai parlé ici ont pu vous aider ou pas.

vendredi 14 décembre 2012

La généalogie, une affaire de patience !





   Il y a peu, Olivier a publié un excellent article que vous avez probablement lu "La généalogie, on sait quand on commence, mais..." qui montre bien que comme souvent, la généalogie fait ce qu'elle veut de vous en vous emmenant là où elle a décidé de vous emmener et quelquefois même comme dans la chanson de Charles Aznavour, jusqu'au bout de la Terre. Je ne compte plus les fois où je me suis dit : "bon ce soir je fais des recherches sur tel ou tel ancêtre jusqu'à 23h et aprés, au dodo!" et une fois sur deux, vous étiez certain de me retrouver à 1 heure du matin sur le PC à examiner des registres ou des documents et  à noter des informations sur Heredis ou sur mon bloc-notes. Mais vous devez vous demander pourquoi je ressens le besoin soudain de vous raconter ma vie. Ne zappez pas, vous allez tout comprendre.


   Vous le saviez déjà ou vous le découvrez peut-être, je suis généalogiste familial professionnel depuis quelques mois. Vous ne serez donc pas surpris d'apprendre que des personnes ont contacté le professionnel qu'est votre humble serviteur pour avoir des devis pour une recherche généalogique précise ou le débloquage d'une branche par exemple et dans les messages envoyés par ces derniers, une question revient quasi-systématiquement : "combien d'heures cela va-t-il vous prendre ?". Une question d'autant plus importante pour eux que certaines des prestations généalogiques proposées par mes soins sont facturées à l'heure. Je comprends tout à fait ( et vous aussi, certainement ) que cette interrogation puisse être posée dans un tel cas. Mais il est bien difficile d'y répondre tant la généalogie reste une discipline "incertaine" offrant à ceux qui la pratiquent un bon nombre de surprises, quelquefois bonnes, quelquefois mauvaises, obligeant ceux-ci à revoir leurs plans, à modifier, à corriger, à avancer, à reculer, à chercher ici puis là-bas puis de nouveau ici... Bref, quand on se lance dans une recherche généalogique, pour finir la phrase qu'Olivier a choisi comme titre de son article, on sait quand on commence mais on ne sait pas quand on finit. Cela nécessite forcément une certaine patience. Cependant, j'essaie toujours de donner à mes peut-être futurs clients qui ont pris le temps de me contacter une estimation du temps que le service fourni pourra prendre mais je précise bien, vous le comprendrez, qu'il faut prendre cette estimation pour ce qu'elle est c'est à dire une estimation tout simplement. Certains arrivent à l'accepter, d'autres pas, je respecte cela mais que voulez-vous c'est la généalogie et personne ne pourra jamais rien faire contre cela.

   Vous l'aurez bien compris et si vous pratiquez cette activité depuis un certain moment, vous étiez forcément au courant, en généalogie, il est fondamental d'avoir au moins un minimum de patience, c'est essentiel de le comprendre. C'est même également un conseil primordial que vous vous devez de donner à celui qui débute dans le domaine ou qui souhaite faire appel à un généalogiste professionnel et qui vient vous demander conseil ( même si cela n'arrive pas forcément tous les jours ) car sinon soit il risque de se lancer dans sa généalogie et vite baisser les bras au premier obstacle rencontré soit il va entrer en contact avec un professionnel et peut-être être déçu de ne pas savoir combien de temps exactement il va devoir attendre pour avoir les réponses qu'il veut avoir. Et pour ne rien arranger, il risque de vous reprocher de l'avoir mal conseillé.

   Ce ne sera jamais assez dit et répété : la généalogie est une affaire de patience. D'ailleurs, vous devriez aller demander à ceux qui ont des ancêtres qui vivaient dans l'Aude ce qu'ils en pensent. Normalement, ils devraient être d'accord vous verrez (-;

  

samedi 8 décembre 2012

J'ai testé pour vous le site des AD 02 (Aisne) !





   Voilà le second numéro de ce qu'on pourrait appeler la rubrique "J'ai testé pour vous le site des AD...". Beaucoup d'entre vous s'attendaient sûrement à ce que je m'attaque au tout nouveau site des AD 18 du Cher mais j'a préféré attendre pour deux raisons : la premiére est que beaucoup de personnes en parlent depuis que le site est en ligne donc je ne voyais pas l'intérêt d'aller dire ce que tout le monde a déjà sûrement dit et la deuxiéme est que, comme le souligne Guillaume de Morant sur son blog, le site a prévu de numériser de nouveaux documents comme les registres matricules militaires donc autant leur laisser le temps et attendre que ce soit fait.

   C'est donc tout naturellement que j'ai choisi de tester aujourd'hui le site des AD 02 de l'Aisne aprés avoir parlé ici-même du site des AD 01 de l'Ain.

   La page d'accueil du site est trés bien faite. Elle est agréable, claire, bien illustrée et vous permet d'être redirigé vers un nombre important de sections : "Généalogie" qui vous aide non seulement à débuter votre généalogie mais aussi à compléter vos recherches et à entrer en contact avec les associations généalogiques du département, "Archives numérisées" que nous allons étudier plus en détails dans le prochain paragraphe, "Recherches documentaires" avec la possibilité d'accéder à une bibliothéque et des périodiques ( plus de 1400 métres linéaires de publications ), à une recherche arborescente qui " vous permet de naviguer sur l'ensemble des fonds conservés et décrits par des présentations de fonds ou par des inventaires" ainsi qu'à une aide à la recherche, "Présentation des Archives" qui, comme son nom l'indique, vous présente les Archives avec notamment l'historique des AD de l'Aisne, "Exposition virtuelle" qui aurait dû être écrit au pluriel car on nous propose là de visiter en ligne plusieurs expositions, "Service éducatif" animé par un enseignant qui par le biais des archives fait découvrir l'histoire aux éléves d'écoles primaires ou secondaires, "Espace ludique" avec des jeux et la possibilité d'envoyer des cartes postales virtuelles à ses proches et "Aide aux détenteurs d'archives".

   Comme promis plus haut, nous allons étudier en détail la section qui va le plus intéresser les généalogistes que vous êtes, la section "Archives numérisées" :
- Tout d'abord, le classique "Registres paroissiaux et d'état civil" comprenant les actes de baptême, de naissance, de mariage, de décés et de sépulture, les publications de mariage et les tables décennales à partir de 1800 sachant que le plus ancien acte conservé date de 1537 avec la possibilité de rechercher les communes sur une liste ou sur une carte
- Ensuite, les "Plans cadastraux napoléoniens" avec une recherche qui se fait par nom de commune
- Aprés, les "Collections iconographiques" tirées de la série Fi des AD comprenant pêle-mêle des dessins, des photographies, des aquarelles...etc...Il est à noter que la plupart des originaux de ces collections sont trop fragiles pour être communicables, on voit donc encore là l'intérêt que peut présenter la numérisation
- Puis, "Toutes les archives par commune" qui offre l'occasion, en choisissant une commune du département, d'accéder à tous les fonds d'archives et collections d'images relatifs à cette derniére
- Enfin, "Florilége" qui est présenté comme une sélection de documents choisis par exemple pour leur intérêt historique ou leur esthétisme même si là, les seuls documents présents sont liés à Laon ( ville qui est la préfécture du département ) pendant la période 1914-1918

   Pour conclure, le site est trés sympathique, facile à utiliser et à prendre en main avec une navigation qui conviendra même aux novices du web et il y a des documents intéressants dans certaines sections qui permettent de sortir des sentiers battus de l'état civil. Cependant, on peut regretter l'absence ( à moins que je sois passé à côté mais je ne le pense pas ) notamment des recensements et des registres matricules, documents trés pratiques quand on cherche à élaborer une généalogie.

   Et vous, avez-vous eu l'occasion d'utiliser ce site ? Qu'en avez-vous pensé ? Dîtes-le nous !

  

mercredi 5 décembre 2012

Quelques sites pour avancer dans sa généalogie...

  
   Suite à l'article sur ma remise en question, des visiteurs du blog ont eu la gentillesse de fournir par le biais des commentaires des adresses de sites qu'ils utilisent pour avancer dans leurs généalogies ( d'ailleurs, si vous avez également des idées, n'hésitez pas à en parler vous aussi ). Afin de partager tout cela avec tout le monde et en particulier ceux qui seraient passés à côté de ces commentaires, j'ai décidé de les lister ici. Certains titres de sites parlent d'eux-mêmes

- Anonymes, Justes et persécutés pendant la période Nazie et Les Petites Affaires Criminelles de la Vienne, liens fournis par Gloria qui tient un blog assez intéressant
- genlucie.free.fr, dépouillement des registres par les bénévoles pour le département du Cher, lien fourni par Benoît qui, lui, tient un blog sur ses racines familiales
- Le célébre mais encore trop méconnu des débutants Gallica sur lequel on trouve des ouvrages et des journaux anciens, http://www.sepulturesdeguerre.sga.defense.gouv.fr/ qui présente la particularité de pouvoir retrouver la tombe d'une personne morte au front et le site des ANOM qui permet de retrouver des ancêtres ayant vécus dans les colonies ou bagnards, liens fournis par Fred qui gére deux blogs de qualité : GénéaBlogique et Mémoire des poilus de la Vienne
-  Plus général mais pouvant permettre des trouvailles Google Books, lien fourni par Olivier qui a un blog dont le nom résume à lui seul son utilité : Aide Généalogie
- Geneal43 qui est une base de données tenue par des bénévoles pour la Haute-Loire et
chtimiste.com qui traite de la Grande Guerre, liens fournis par Agnes

   Je vous souhaite une bonne navigation sur ces sites et n'hésitez pas à dire en commentaire quels sont les sites que vous utilisez pour votre généalogie et j'aurais peut-être encore une fois assez de matiére pour en faire un billet sympa histoire que tout le monde puisse en profiter !

mardi 4 décembre 2012

Tu t'es vu quand t'as bu version 19éme siécle !






Au cours d'une recherche généalogique, voilà sur quoi je suis tombé. L'article est tiré d'un numéro du Figaro paru en 1854.

samedi 1 décembre 2012

Interview d'Evelyne Duret, présidente de la commission Génécole de la FFG : "La généalogie est d'une immense richesse"





   Aprés avoir publié mon article sur la généalogie à l'école, j'ai eu le plaisir d'échanger avec Evelyne Duret, présidente de la commission "Génécole" au sein de la Fédération Française de Généalogie, qui milite pour que la généalogie puisse avoir sa place au sein des établissements scolaires.



1- Evelyne Duret, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis professeur agrégée d’histoire-géographie (récemment retraitée). J’ai eu envie de créer un club de généalogie en 1996 dans le collège où j’étais professeur (Collège Daguerre à 95  240 Cormeilles-en-Parisis). Les recherches avec les élèves, les résultats obtenus, les relations entre élèves et animatrices, les expositions de fin d’année, les stands lors des congrès de généalogie m’ont vraiment enthousiasmée  au cours de ces années ! Et je continue à animer le club aujourd’hui encore avec une collègue  !

2- Comment avez-vous découvert la généalogie et comment est-ce devenue une passion ?

J’ai découvert la généalogie par le biais d’une de mes cousines du côté paternel. Dans un premier temps, elle m’a montré ses recherches et ses trouvailles. Plusieurs années après, j’ai commencé mes propres recherches quelques mois après le décès de mon père. C’est devenu une passion suite à des «  trouvailles  » au sein de ma famille.

3- Quel est votre travail au sein de la fédération française de généalogie ?

Au sein de la Fédération française de généalogie, je suis la présidente de la commission «  Génécole  », dont le but général est de promouvoir la pratique de la généalogie dans le milieu scolaire, de la maternelle à l’université.
La commission Génécole a plusieurs missions  : décerner le brevet du jeune généalogiste, fournir une documentation spécifique (bibliographies spécialisées), répondre à toutes les demandes de renseignements émanant de professeurs, animateurs, toute personne souhaitant créer une activité pédagogique généalogique, scruter les programmes scolaires pour pouvoir introduire de la généalogie.

4- Vous militez pour que la généalogie ait sa place à l'école. Pourquoi ?

Au cours de mes recherches personnelles, je me suis aperçue que la généalogie est d’une immense richesse  : on aborde l’histoire (l’Histoire avec un grand «  H  »), la géographie (localisation des ancêtres), l’éducation civique (l’identité, l’état civil, la nationalité, le fonctionnement des services d’archives publiques, le droit aux origines …), le français de différentes époques (lecture des actes), des langues étrangères selon les origines (pour ma part, l’italien), des arts plastiques (pour les expositions de fin d’année), de la technologie (utilisation de logiciels de généalogie, recherches sur Internet), et aussi la biologie, les mathématiques statistiques (pour une petite étude démographique de sa famille), la compréhension de l’histoire familiale, les liens familiaux renoués, des liens intergénérationnels nouveaux et presque la sociologie (métiers et conditions d’exercice). C’était évident pour moi de transmettre aux élèves la richesse que j’avais découverte  !

5- Au printemps, la comission Genecole a ecrit au ministre de l'education à ce sujet. Vous a-t-il répondu ?

Au printemps, la commission «  Génécole  » a écrit au Ministre de l’Education Nationale ainsi qu’à la Ministre déléguée à la réussite éducative   Chaque ministère a répondu que le dossier était transmis à la personne compétente (le Directeur de l’enseignement) et nous attendons la réponse sur le fond de ce Directeur   ……

6- Pour finir, avez-vous un message particulier à faire passer aux lecteurs du blog ?

La généalogie est une activité extrêmement riche. Encourageons la pratique de la généalogie chez les jeunes  ! Ca vaut le coup  ! La connaissance des origines est un besoin universel et la généalogie permet d’y répondre  ! Souvent la généalogie confère un apaisement à l’histoire familiale qui peut être complexe. Je milite pour que la généalogie soit proposée aux jeunes le plus largement possible.
La généalogie est une activité praticable par tous les élèves,   quelles que soient leurs origines. La plupart du temps, les familles donnent leur accord très facilement
>>>>> alors, lancez-vous dans une activité généalogique  !!! 


Merci à Evelyne Duret pour sa sympathie et sa disponibilité mais également pour tous les renseignements qu'elle a pu me fournir sur ce sujet

jeudi 29 novembre 2012

La généalogie, que du bonheur !

   Ca a dû forcément vous arriver une fois dans votre vie. Un matin, vous vous êtes levés et le soleil brillait plus fort que d'habitude, le café et le petit déjeuner avaient une saveur particuliére et les oiseaux chantaient plus fort qu'à l'accoutumée. Sans raison particuliére, vous aviez le sourire accroché à votre visage et rien ni personne capable de vous l'enlever de là où il avait décidé de s'implanter au moins pour la journée. Bref vous étiez heureux ! Comme le dit si bien la désormais célébre expression que vous avez déjà au moins entendu une fois : que du bonheur ! Et personnellement, je ne sais pas pour vous, c'est ce que je ressens grâce à la pratique de la généalogie et j'avais envie de vous en parler et de partager cela avec vous comme quand on est heureux et qu'on a envie de le partager avec tout le monde, même ceux qui ne le sont pas.

   C'est vrai que dans cet article, j'aurais pu vous parler de diverses choses tant il y a dire sur la généalogie et son évolution. Vous serez heureux de l'apprendre, il y a des tas et des tas d'idées d'articles que je garde bien au chaud dans un fichier bloc-notes pour les jours où le manque d'inspiration pourrait soudainement se faire sentir, ce qui reste tout de même assez rare. Mais voilà aujourd'hui, c'est le bonheur que procure cette activité qu'est la généalogie qui m'a donné envie de vous écrire ce joyeux billet et qui est abordé ici. Le bonheur de chercher, de fouiller et de se promener dans les archives, qu'elles soient numérisés ou non. Le bonheur de découvrir la vie qu'ont pu avoir nos ancêtres, quelles ont été leurs professions, leurs niveaux de vie, les adresses où ils ont vécu, qui étaient leurs amis ainsi que les moments heureux ou malheureux qu'ils ont pu vivre. Le bonheur de faire par hasard une découverte qui va débloquer une branche de l'arbre généalogique bloquée depuis des mois au détour de pérégrinations bien connues des généalogistes. Le bonheur de pouvoir traverser les époques et de faire un voyage dans le temps sans DeLorean. En résumé, vous l'aurez compris, que du bonheur !

   Rappelez-vous, dans un des premiers articles de votre blog généalogique préféré, je vous demandais pourquoi vous faisiez de la généalogie ( question qui s'adressait à ceux qui en font évidemment mais vu que c'est le sujet principal du blog, il y a quand même de grandes chances pour que ce soit votre cas ). C'est une question qui revient souvient dans la bouche des gens quand ils apprennent que vous faîtes de la généalogie et que vous êtes passionné par cela sans vraiment comprendre pourquoi. A l'époque, je n'y ai pas forcément pensé mais j'aurais pu également vous dire cela : je fais de la généalogie car c'est que du bonheur !


lundi 26 novembre 2012

Il n'y a pas que GeneaNet et les archives départementales !





   Quelquefois dans la vie personnelle comme dans la vie professionnelle, il est bon de prendre du recul par rapport à des choses que l'on a pu faire, dire ou écrire et de se remettre en question. Cela permet d'avancer et même si c'est une façon d'exposer ses faiblesses, vous serez d'accord, c'est aussi une force que d'arriver à parvenir à cela. Vous devez vous demander pourquoi je vous dis tout ça ? Quel rapport avec GeneaNet et les archives en ligne ? Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas en train de vous endoctriner dans une quête spirituelle quelconque. Je vous explique.


   D'une part, un récent article du blog de votre serviteur intitulé "Le généalogiste nouveau est arrivé" que vous avez peut-être déjà lu parle d'une nouvelle maniére d'aborder la généalogie par le biais d'Internet. D'autre part, sur le web et sur les forums en particulier, les gens conseillent presque systématiquement aux hommes et aux femmes désireuses de se lancer dans la recherche de leurs origines de se rendre sur les sites de bases de données comme GeneaNet ou des archives départementales ( j'évoquais d'ailleurs cela il n'y a pas si longtemps ) alors que, même si ces conseils sont bons et se doivent évidemment d'être suivis, il existe bien d'autres endroits pratiques et riches d'enseignement sur le web qui permettent de trouver des renseignements en rapport avec la généalogie et dont trés peu de personnes parlent, ce qui est tout de même assez dommage quand on sait à quel point certains se sont donnés du mal pour créer ceux-ci et les faire vivre. Vous ne voyez toujours pas où je veux en venir ?

   Il se trouve que, comme le dit la célébre chanson, horreur, malheur, dans le billet consacré au généalogiste nouveau, j'ai moi-même fait comme ces personnes sur les forums en ne parlant, à l'exception des réseaux sociaux, que des bases de données style GeneaNet ainsi que des archives départementales ( et dans une moindre mesure, des archives municipales ). D'où la remise en question.

   Afin que vous puissiez me pardonner, voilà quelques liens vers des sites que vous ne connaissez peut-être déjà pas et qui pourront vous être utiles pour vous aider à avancer dans votre généalogie :
- Mémoire des Hommes : Archives conservés par le Ministére de la Défense, trés intéressant si vous avez des ancêtres militaires ou qui ont participé à des guerres par exemple
- Base Leonore : Permet de retrouver des ancêtres ayant obtenu la Légion d'Honneur. Selon certains, il y aurait des manques mais je ne peux pas l'affirmer à 100%.
- Les Guillotinés de la Revolution Française : Tout est dit dans le titre du site (-:
- Médailles Militaires : Le site recense les médaillés militaires entre 1852 et 1870
- Dicometiers : Un lexique des anciens métiers

   Alors, vous me pardonnez ? Plus sérieusement, vous êtes invités à poster en commentaire des liens de sites similaires que vous connaissez et appréciez afin que tout le monde puisse en profiter. Alors, à vos claviers !


jeudi 22 novembre 2012

Faire sa généalogie : par quoi commencer ?

  
   En me baladant sur des sites et des forums ayant pour théme la généalogie, je me suis rendu compte que beaucoup de personnes se demandent comment faire pour débuter une généalogie et découvrir les origines de leurs familles. Et d'aprés vous, que répondent la majorité des gens ? Ils conseillent, en voulant faire bien, de s'inscrire sur des sites comme GeneaNet ou d'aller faire un tour sur les sites des archives départementales de leurs départements. En soi, vous en convenez, ces conseils que vous-même avez peut-être donné à certains de vos proches désirant se lancer dans cette merveilleuse activité qu'est la généalogie, sont loins d'êtres mauvais et ils sont même bons. Mais, malheureusement, c'est mettre la charrue avant les boeufs ( expression qui date du 16éme siécle au passage ). Quand on veut retrouver ses ancêtres, il y a quelque chose à faire avant, quelque chose d'évident, de logique et d'indispensable. Mais qu'est-que ça peut bien être ?

   Comme écrit sur mon site que vous avez peut-être déjà eu l'occasion de visiter, la généalogie est, selon la définition du Larousse, la science qui a pour objets la recherche de l'origine et l'étude de la composition des familles. Des familles, oui, des familles, vous avez bien entendu : des familles ! Ben oui, quand vous partez à la recherche de vos origines et de votre descendance, vous partez également en quelque sorte à la recherche de votre famille et de son histoire, bien évidemment car vous êtes déjà au courant qu'un généalogiste ne fait pas que de la généalogie. Et pour connaître votre famille, quoi de mieux qu'interroger...votre famille ?

   Là, vous allez me dire : "Gregory mais oui c'est bien sûr tu as raison, je te laisse, je vais chez ma grand-mére lui poser des questions sur elle, sur papi, sur...". Eh oh, l'article n'est pas finie ! Interroger la famille veut bien sûr dire poser des questions aux membres de votre famille, notamment les grands-parents qui ont bien souvent des dizaines et des dizaines d'histoires familiales à vous raconter en commençant par leurs propres histoires. Mais ce n'est pas tout, interroger votre famille c'est aussi interroger les documents de cette derniére et le champ d'investigation est vaste : courriers, photos, livrets de famille et j'en passe. Grâce à tout cela, vous pouvez déjà en apprendre beaucoup pour pouvoir débuter votre généalogie de la meilleure des maniéres et constituer de façon solide la base de votre arbre généalogique qui, par la suite, pourra s'enrichir, grâce à vos échanges sur les sites Internet spécialisés et/ou vos visites sur les sites des archives départementales de tel ou tel département selon d'où viennent vos ascendans, d'informations supplémentaires.

   Voilà, c'est terminé, vous pouvez aller voir mamie. Passez-lui le bonjour et n'hésitez pas à revenir pour me dire en commentaire quelles histoires et quelles anecdotes elle vous a racontées (-;

  

samedi 17 novembre 2012

Le généalogiste nouveau est arrivé !



   Vous le savez, comme chaque année, le beaujolais nouveau arrive avec son lot de dégustations et d'avis les suivant, traditionnellement le troisiéme jeudi de novembre. Loin de moi l'idée de vous pondre un article sur ce vin de primeur mais c'est une façon un peu originale de saisir un sujet d'actualité qui pourra vous amener vers le théme de ce nouveau billet : le généalogiste nouveau ! Je vous vois déjà, l'étonnement dans les yeux, vous demander : "Mais c'est quoi le généalogiste nouveau ?" Ne paniquez pas, asseyez-vous, soufflez un coup et respirez, tout va vous être expliquer.
   Depuis quelques années, les nouvelles technologies et plus particuliérement Internet ont envahi votre quotidien et le généalogiste n'échappe évidemment pas à la régle. Par conséquent, il a dû s'adapter et devenir donc : le généalogiste nouveau !

   Tout d'abord, même si ce n'est pas forcément le plus important, celui-ci se doit d'être inscrit sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou Google + ou sur des forums pour échanger avec d'autres généalogistes qu'ils soient amateurs ou professionnels où il pourra quelquefois demander conseil et/ou trouver des astuces ou des liens vers des sites qui pourront l'aider à avancer dans sa généalogie mais aussi pour se tenir au courant de l'actualité généalogique.

   Aprés, celui-ci, pour avancer dans ses recherches généalogiques mais également pour partager avec le plus grand nombre le résultat de ces recherches va être présent sur des sites comme GeneaNet ( qui a récemment fait la une des médias en dépassant le cap du milliard d'entrées ), Genealogie.com ou MyHeritage qui sont en fait en quelque sorte des bases de données généalogiques alimentées par les membres inscrits qui vont y faire figurer leurs arbres généalogiques. Sur ces sites, on y trouve aussi des conseils généalogiques, des forums d'entraide et des accés ( parfois payants ) à des actes ou des registres divers et variés. Cependant, beaucoup de gens dénoncent la relative fiabilité des informations fournis par les gens inscrits sur ces bases et conseillent de vérifier les sources lorsqu'elles sont indiquées car il peut y avoir des erreurs, souvent involontaires.

   Enfin, il y a les archives numérisées ( voir notamment le test du site des AD 01 ). La plupart des départements et certaines municipalités ont mis en ligne de maniére numérisé des documents comme les actes d'état civil, les recensements de population, les registres matricules ou encore les cadastres qui sont dans la quasi-totalité des cas accessibles gratuitement depuis votre ordinateur. Pour le généalogiste qui veut avoir accés à tout cela, plus besoin de se déplacer surtout si ces ancêtres ont eu le bon goût de vivre à des centaines de kilométres de l'endroit où il réside. Le bémol étant donc que quelques départements n'ont pas encore scanné et mis à disposition du public leurs archives sur le net soit par choix soit par manque de moyens sans compter que pour trouver certains éléments, il faudra se déplacer tout de même car tout n'est pas disponible sur la toile. Le généalogiste nouveau doit maîtriser ces outils web mais aussi toujours savoir se débrouiller lorsqu'il sera amené à aller en salle de lecture.

   Et vous, qu'en pensez-vous ?  Etes-vous inscrits sur les réseaux sociaux ou sur les bases de données généalogiques ? Vous rendez-vous sur les sites des AD ou des AM pour y consulter des archives ? En un mot, êtes-vous un généalogiste nouveau ?

  

mercredi 14 novembre 2012

J'ai testé pour vous le site des AD 01 (Ain) !

  
   Vous n'êtes pas sans savoir que de plus en plus de généalogistes ( qu'ils soient débutants ou confirmés ) utilisent Internet pour leurs recherches et vous faîtes sûrement partie du lot. Et sur le web, les archives numérisées mises en ligne par la plupart des départements connaissent un gros succés. Cependant, beaucoup vont sur ces sites pour aller jeter un coup d'oeil aux actes d'état civil sans prendre la peine de regarder ce qu'il peut y avoir autour alors qu'il existe d'autres ressources comme les registres matricules par exemple qui fournissent un nombre important de données pouvant être utiles dans une généalogie et qu'on ne trouve pas forcément sur un acte de naissance, de mariage ou de décés. C'est pour toutes ces raisons que j'ai décidé de vous amener faire un tour d'horizon de ces sites et de vous les présenter en "détail" et logiquement, dans ce premier "numéro", le département mis à l'honneur est le département 01 ( peut-être le vôtre qui sait ) qui est celui de l'Ain et qui se situe dans la région Rhône-Alpes accessible en cliquant ici.

   Ce qui est certain, c'est que vous ne regretterez pas d'avoir des ancêtres là-bas si vous êtes amené à aller y faire des recherches car le site est agréable à visiter et trés bien présenté avec une section "Nouveautés" présentant notamment les expos des AD du moment, une section "Document du mois" montrant un document précis mis à l'honneur, une section "SOS détective" demandant aux visiteurs de venir aider à identifier des photographies, une section "Service éducatif" en relation avec le domaine scolaire ( voir l'article sur la généalogie à l'école ), une section "Venir aux archives" expliquant comment...venir aux archives ( logique (-: ), une section "Recherches fonciéres" avec les hypothèques et les plans cadastraux et enfin, la plus importante de toutes, la section "Recherches en ligne" qui va vous être détaillée dans le prochain paragraphe.

   Ladite section se compose elle-même en 6 sous-sections :
- Cartes et plans : c'est à dire le cadastre avec des "atlas cantonaux" réalisés entre 1806 et 1812 ainsi que les plans parcellaires par commune réalisés entre 1806 et 1867
- Presse et biblio : un vrai trésor ! et je pése mes mots, vous allez vous en rendre compte. Une bibliothéque avec des ouvrages datant de 1497 à nos jours, des périodiques allant de 1701 à aujourd'hui, 3 dictionnaires topographiques et historiques, des journaux locaux numérisés couvrant une période allant de 1821 à 1962 et normalement, des annuaires administratifs et commerciaux mais le point noir est que la page ne fonctionne pas (je ne sais pas si c'est temporaire, si vous êtes un habitué du site, n'hésitez pas à me contacter pour m'en dire plus)
- Inventaires : comme pour les annuaires, la page ne fonctionne pas
- Images, photos et films : des cartes postales (environ 10000 datant du fin 19é-début 20é), des estampes, des photographies tirées de quatre fonds différents et également des films
- Communes de l'Ain : une carte du département pour voir où sont situées les communes avec des liens vers des documents relatifs à ces derniéres, simple mais utile, notamment pour la désormais célébre pratique de l'escargot (-:
- Et enfin, celle que vous attendez tous, Généalogie : les classiques etat civil et tables décennales avec possibilité de recherche nominative (le plus ancien registre date de 1509), les recensements de population depuis 1836, les registres matricules des bureaux de Belley et de Bourg-en-Bresse, les tables de successions couvrant une période 1834 - 1959 et les listes électorales allant de 1890 à 1910 environ selon les communes.

   En plus de tout cela, vous avez la possibilité d'accéder à un espace personnel vous permettant de fournir votre aide pour l'indexation collaborative et de faire une recherche globale sur tout le site via un onglet "Rechercher partout" mais malheureusement là aussi, lors du test ,quelques bugs se sont invités sans prévenir.

   En résumé, un site trés complet, bien fourni, agréable et facile d'utilisation, le point négatif restant les bugs sur ces pages ne voulant pas s'afficher à certains endroits sans raisons apparentes. Et vous, avez-vous eu des recherches à effectuer sur ce site ? Qu'en pensez-vous ?
   

  

mercredi 7 novembre 2012

Interview de Nadine Pellen, sociologue : "Ma méthode de travail est basée sur la généalogie"


    Suite à l'article sur la généalogie qui vient en aide à la médecine, j'ai eu l'honneur de pouvoir poser quelques questions à Nadine Pellen, cette professeur de sociologie bretonne qui utilise la généalogie dans ses recherches pour sa thése qui cherche à prouver que les patients bretons touchés par cette maladie peuvent avoir des liens de parenté communs.


Nadine Pellen, présentez-vous en quelques mots pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore.

En quelques mots... alors, je vous citerai bien un diplôme, une drogue et un plat.
Un diplôme : le doctorat, que je viens de soutenir le 13 janvier 2012. Ma thèse, en démographie, traitait de l’origine de la mucoviscidose en Bretagne.
Une drogue : la généalogie, je suis accroc.
Un plat : le far breton, ma famille est implantée au bout du monde, dans le Finistère Nord, depuis des générations.

Parlez-nous de votre thèse. En quoi est-elle en rapport avec la généalogie ?

Ma méthode de travail est basée sur la généalogie.

J’ai développé un travail commencé et arrêté au début des années 1990 par le Professeur Chaventré, directeur de recherche à l’Ined (Institut national d’études démographiques). L’idée de départ était de remonter les arbres généalogiques, en ascendance directe, de malades afin de voir, où les branches se croisent.
J’ai commencé par recenser tous les malades atteints de mucoviscidose dans le Finistère et les Côtes d’Armor (archives d’hôpital, laboratoire de génétique, appel aux familles). Puis, j’ai remonté, grâce à un réseau de plus de 250 généalogistes bénévoles, les arbres généalogique des milliers de malades bretons.

L’analyse des croisements de branches a permis de mettre en avant que les individus partageant une mutation identique sont apparentés. Les lieux de vie de leurs ancêtres communs ont été cartographiés. Ils indiquent une répartition différentielle selon les mutations portées. L’observation de foyers littoraux de concentration d’ancêtres des porteurs des mutations de la mucoviscidose m’a poussé à évoquer une entrée maritime des mutations principales et non un refoulement de la population jusqu’aux limites terrestres du vieux continent.
Les Bretons actuels sont les descendants des émigrés anglo-saxons (Gallois, Cornouaillais, Irlandais) débarqués par la mer au Ve siècle. Or, au vu des cartographies élaborées et de ma connaissance des marqueurs génétiques des deux côtés de la Manche, j’ai avancé l’hypothèse, d’implantations différentielles des migrants en Armorique. Ainsi, la proximité des données génétiques (G551D, G542X, 1078delT), des deux côtés de la Manche, vient renforcer la théorie selon laquelle le patrimoine génétique des grands-Bretons et des Bretons armoricains est commun et ce depuis les grandes migrations du Ve siècle.
On peut donc émettre l’hypothèse d’origines différentes des populations, ce qui pourrait expliquer la disparité régionale que l’on retrouve chez les ancêtres des malades actuels.

Plus proche de nous, ces apparentements génétiques ont alors permis de tracer, statistiquement, le chemin emprunté par le gène, sur près de 20 générations, pour arriver jusqu’à nous.

Au niveau des ancêtres, l’examen des unions a révélé des âges au mariage précoces, notamment pour les femmes, des remariages fréquents, notamment pour les hommes, révélateurs de pratiques matrimoniales fécondes augmentant la probabilité de transmission génétique. De plus, la stabilité géographique constatée au moment des noces ne semble pas avoir favorisé la diversité génétique.
La consanguinité, souvent évoquée pour expliquer la fréquence du nombre de malades atteints de mucoviscidose en Bretagne, n’a pas été un élément déterminant dans la présente étude. En effet, seulement 0,8 % des malades sont nés d’une union entre parents cousins ou petits-cousins. Au niveau des ancêtres, c’est à partir de la 7e génération que la proportion de paires d’individus apparentés augmente. Ainsi, plus que la consanguinité, c’est l’endogamie qui tend a perpétuer le degré d’homogénéité génétique.

La présence d’un gène délétère, sans doute venu d’outre-Manche, associé à une forte fécondité, une population peu mobile au marché matrimonial restreint ainsi qu’un avantage sélectif des porteurs sains, permettent d’expliquer la fréquence et la répartition de la mucoviscidose à la pointe de la Bretagne aujourd’hui.


Où en êtes-vous dans vos recherches par rapport à cette thèse ? Pensez-vous avoir besoin d'aide ?

Je travaille toujours à compléter la base de données. Par le bouche à oreille j’ai rencontré des familles d’origine bretonne touchées par cette maladie mais qui ne vivent plus en Bretagne, et dont je n’avais donc pas connaissance.
J’ai toujours besoin d’aide pour remonter des branches, en Bretagne ou ailleurs. En Bretagne, j’ai des difficultés en ce qui concerne les départements du Morbihan et d’Île et Vilaine.
J’espère reprendre les travaux d’analyse l’année prochaine.

Et vous-même, à la base, êtes-vous passionnée de généalogie ? Et si oui, comment vous-est venue cette passion ?

Je m’intéresse à la généalogie depuis que j’ai écrit un petit livret familial, à 20 ans (ça fait 15 ans), sur ma grand-mère maternelle. De ma famille paternelle j’ai hérité, entre autres, d’un gène que l’on nomme F508del et qui code pour la mucoviscidose. Je suis ce que l’on appelle un porteur sain. C’est-à-dire que je ne porte qu’un seul exemplaire de ce gène. Si j’en avais aussi hérité d’une copie de ma maman, je serai malade.
C’est le cumul de ces deux héritages qui m’a poussée à faire cette recherche sur la mucoviscidose par la généalogie.

Comment est perçu votre thèse dans le milieu de la médecine ? Et dans celui de la généalogie ?

Dans le milieu de la médecine j’ai l’appui de Gilles Rault et de Claude Férec deux brillants activistes qui luttent au quotidien contre la mucoviscidose. J’ai aussi le soutien de nombreuses familles de malades. Dans le milieu de la généalogie j’ai reçu un appui incroyable des centres du Finistère et des Côtes d’Armor. C’est un vrai élan de solidarité organisé (forum, création d’une liste de diffusion, mise en place d’outils informatiques, etc.) qui s’est mis en place. Sans tous ces bénévoles, je n’aurai jamais pu faire cette thèse. Je leur suis très reconnaissante.
A ce jour, je n’ai pas perçu de réaction négative par rapport à mes recherches, plus de l’indifférence.
Je voudrais ajouter que d’un point de vue juridique, la base de données sur laquelle je travaille est intégrée au service d’information médicale d’un centre de soin. Elle est déclarée à la Cnil et répond aux mêmes normes d’accès que le dossier médical des patients.

Récemment, j'ai écrit sur le blog un article sur la généalogie génétique ? Avez-vous un avis là-dessus ? Est-ce que c'est un procède qui pourrait vous aider ?

Je vais tacher d’y répondre mais il faut savoir que c’est un sujet très complexe plein d’inconnus, de statistiques et qui remet en cause un certain nombre de principes éthiques.
Sachant qu’il y a trois questions en une, je vais essayer d’y répondre en décomposant le sujet.
1- Partons du principe que la généalogie génétique soit, comme vous le dîtes dans votre article une : « carte sur laquelle vous pourrez voir d'où viennent vos ascendants, découvrir des cousinages avec des individus ou encore savoir si vous avez un lien de parenté avec une célébrité historique quelconque dans certains cas. »
2- Rappelons qu’en France, la loi interdit les bases de données contenant des informations génétiques, nominatives et généalogiques. Je travaille sur ce type de fichier mais en répondant aux exigences de la Cnil (ordinateur dédié, non connecté à internet, protection des données personnelles, etc.). Toutes les analyses sont faites sur des fichiers anonymisés pour les 4 premières générations.
3- Une « carte sur laquelle vous pourrez voir d'où viennent vos ascendants » : d’après mes connaissances limitées en génétique, vous pouvez avoir simplement des probabilités sur les origines géographiques d’ancêtres très lointains, ce qui reste tout aussi approximatif sur une échelle temporelle. Ça reste des cartes.
4- Ensuite, « découvrir des cousinages avec des individus » : franchement, je ne vois pas techniquement comment on peut retrouver des cousinages sur des probabilités d’origines.
5- Mon avis là-dessus ? Si ça fait plaisir à certaines personnes de savoir qu’elles sont originaires à 33% d’Asie, 33% d’Afrique et 33% d’Europe centrale, tant mieux. Si d’autres sont contents de savoir qu’ils sont à la fois cousins avec Madonna, Céline Dion et Camilla Parker Bowles, tant mieux.
6- Est-ce que ce procédé peut m’aider dans mes recherches ? D’après ce que j’en sais, non, c’est trop approximatif. 

Pour finir, avez-vous un message particulier à faire passer aux lecteurs du blog ?

J’aurai pu intituler ma thèse « Des gènes et des hommes ». Car les généalogies représentent l’histoire biologique des hommes. Elles dessinent les chemins par lesquels le patrimoine génétique collectif a été transmis de générations en générations. Je l’ai intitulée « Hasard, coïncidence, prédestination... et s’il fallait plutôt regarder du côté de nos aïeux ? Analyse démographique et historique des réseaux généalogiques et des structures familiales des patients atteints de mucoviscidose en Bretagne. ».
Car comme je l’ai montré, en m’appuyant sur des généalogies, cette maladie, en Bretagne, n’est pas due au hasard et j’en ai l’intime conviction, elle n’est pas non plus une fatalité. Quoiqu’il en soit, la généalogie présente, pour les familles touchées, une approche collective non plus individuelle de la maladie.

Merci beaucoup à Nadine pour sa gentillesse et sa disponibilité


dimanche 4 novembre 2012

Mon ancêtre, ce héros !

   Si vous faîtes votre généalogie ou si vous avez déjà tout simplement fait des recherches sur vos ancêtres, vous avez sûrement été ému et/ou touché en faisant une découverte particuliére sur un de ceux-là. C'est pour cela que cet article va aujourd'hui vous parler de mon arriére-grand-pére Louis Dion.

   Louis est né le 12 août 1880 à Roubaix dans le Nord et est issu de l'union de Victor Dion, tisserand originaire de Tournai en Belgique, et de Louvieaux Leonie, couturiére originaire elle d'Ath en Belgique. Roubaix, ayant été la capitale mondiale du textile à cette époque, il est normal que ces deux personnes aient quitté leur Belgique natale pour s'installer dans cette ville vu leurs professions respectives. Pour la petite histoire, il a eu un frére jumeau prénommé Jules malheureusement décédé enfant le 30 octobre 1882.
   Devenu coupeur de chaussures, Louis épousa Léontine Riveret, chamareuse, fille d'Augustin Riveret et de Celina Dubois le 29 février 1908 à Roubaix. Ensemble, ils vécurent au 41 rue Meyerbeer et eurent quatre enfants : Marie-Louise (ma grand-mére maternelle), Léon, Louis et René.
   Finalement, il décéda le 23 février 1941 à Roubaix à l'âge de 60 ans, quelques années aprés sa femme, morte le 13 octobre 1937 à Roubaix également.

   Une vie somme toute normale allez-vous me dire et vous avez raison mais ce serait sans compter sur la premiére guerre mondiale qui a duré, comme vous le savez, 4 ans entre 1914 et 1918. Vous ne serez pas surpris d'apprendre que Louis est rappelé à l'activité militaire suite au décret du 1er août 1914 décidant de la mobilisation générale en France. Il est affecté au 151é Régiment d'Infanterie et arrive au corps le 12 août 1914 puis il passe au 116é Régiment d'Infanterie le 6 mars 1917 et au 19é Régiment d'Infanterie le 9 juin 1917. Comme vous vous en doutez, ces informations figurent sur son registre matricule. Mais la plus importante de toutes (en tout cas à mes yeux) est la fait que mon ancêtre ait reçu une médaille militaire par décret du 28 juillet 1931 et que le document stipule qu'il a été un "soldat ayant toujours donné à ses camarades l'exemple de la bravoure et du sang-froid".

   Et vous, avez-vous des ancêtres qui ont fait ou accompli des choses dont vous êtes particuliérement fier ? Si c'est le cas, dîtes-le et racontez vos histoires !

lundi 29 octobre 2012

Quand la généalogie vient en aide à la médecine !

   En bons passionnés que vous êtes, évidemment vous avez regardé l'émission d' "Envoyé Spécial la suite" de ce samedi 27 octobre consacrée à la généalogie. Je ne vous apprends donc rien si je vous dis qu'un reportage a été consacré à l'utilité que peut avoir cette activité pour la médecine notamment en ce qui concerne la mucoviscidose.

   Selon le site Futura-Sciences, la mucoviscidose est "une maladie génétique léthale due à la modification de la composition du mucus secrété principalement par les muqueuses respiratoires et digestives". Nadine Pellen, professeur de sociologie à l'Université de Bretagne ( Guillaume de Morant avait d'ailleurs rédigé un article sur son blog en 2010 portant sur elle ) a consacré sa thése intitulée «Hasard, coïncidence, prédestination... et s'il fallait plutôt regarder du côté de nos aïeux?» à prouver que les individus atteints de cette maladie en Bretagne pouvaient avoir des ancêtres communs et donc des liens de parenté. Un article du Télégramme signé Catherine Le Guen daté d'avril 2012 nous apprend "qu'il n'y avait pas forcément de couple fondateur à l'origine de la présence de la mucoviscidose en Bretagne" mais que "grâce à l'étude de la quinzaine de mutations différentes observées en Bretagne, Nadine Pellen a aussi pu valider l'hypothèse que les personnes qui portaient le même gène avaient le même ancêtre".

   Mais, vous vous en doutez, il y a d'autres exemple . Prenons l'exemple du SAOS que vous connaissez peut-être mieux sous le nom de Syndrome d'Apnées Obstructives du Sommeil et qui est la forme la plus fréquente d'apnée du sommeil. Selon un article de la Revue des Maladies Respiratoires datant de 2003, les résultats d'une étude faite sur 2350 personnes porteuses de ce syndrome a démontré que "le degré de ségrégation mesuré par le coefficient de Kinship (probabilité que deux personnes soient porteuses d'une même allèle provenant d'un ancêtre commun) était significativement plus élevé chez les SAOS que dans la population générale". Cette même étude dit aussi que les "chances" pour un parent de SAOS d'avoir un enfant porteur du syndrome ( dont vous avez certainement entendu parler ) de mort subite du nourrisson est plus grand chez les descendants des SAOS les plus sévères. Dans son JT 12/13 du 11 octobre 2012, France 3 a aussi fait un reportage sur la mort subite dans lequel il est montré que la généalogie est à l'heure actuelle le meilleur moyen pour la prévenir.

   Vous voyez donc qu'il peut-être bon d'en savoir un minimum sur son ascendance afin de prévenir tout risque sanitaire surtout quand on soupçonne fortement d'autres troubles comme le diabète, la dépression ou Alzheimer d'être transmis par les gênes. Les Etats-Unis sont en avance sur le sujet et figurez-vous que le ministére de la santé de l'Utah a mis en place le Family Health History Toolkit. C'est une sorte de carnet de santé familial en ligne sur lequel vous pouvez noter des antécédents de santé aprés avoir questionné vos parents voire vos grand-parents ou même vos oncles ou tantes. Ne pensez-vous pas que ce serait une bonne idée de mettre la même chose sur pied en France ?





  

mardi 23 octobre 2012

Tarifs du généalogiste : à l'heure ou au forfait ?

   Récemment, les tarifs du généalogiste ont généré pas mal de discussions par le biais de Stephane Cosson qui a publié 2 articles sur son blog ( "Question de budget" et "Tarifs et grille de compétences" ) et de Sophie Boudarel qui, elle, a publié 1 article sur le sien ( "Le prix à payer" ). A mon tour d'aborder ce sujet épineux quoique trés intéressant. Par contre, je ne vous demanderai pas ce que vous pensez de l'idée d'établir une grille tarifaire ou à quel tarif horaire un professionnel doit facturer ses prestations. La question que je vous pose aujourd'hui est simple : à l'heure ou au forfait ?

   Afin d'être bien clair avec vous, cette interrogation est posée ici car les tarifs du généalogiste vont bien évidemment varier de l'un à l'autre mais pas que. Il y a aussi la façon de faire payer qui va varier puisque, vous l'avez sans doute remarqué, certains vont vous faire payer au forfait et d'autres à l'heure. Bien sûr, il y a des avantages et des inconvénients dans chacune des formules. Avec le forfait, vous savez à l'avance ( à peu prés ) la somme que vous allez devoir débourser pour une généalogie agnatique sur 5 générations par exemple si c'est cela que vous voulez donc pas de surprises pour vous. A contrario, avec la facturation à l'heure, même si vous savez moins précisément la somme que vous allez devoir débourser au départ, vous êtes sûr de payer un "juste prix" ( rien à voir avec l'émission (-: ) puisqu'on ne vous comptera que les heures passées à effectuer la recherche et au final, ça peut aussi bien vous revenir moins cher que plus cher que le forfait.

   En ce qui me concerne, si vous jetez un coup d'oeil attentif à la page "Prestations-Tarifs" de mon site, vous remarquerez que j'ai opté pour les deux solutions. D'un côté, c'est le forfait qui a été désigné pour les établissements d'arbres généalogiques afin que le client sache dés le départ combien il va débourser pour ce qu'on pourrait appeler un "pack clefs en main" parce qu'il me semble que le forfait est plus adapté à ce type de formule alors que pour les autres options, c'est un réglement au tarif horaire qui est mis en avant afin de pouvoir créer un certain équilibre dans les propositions et à mes yeux, c'est également quelque chose de plus adapté à des solutions qui ne sont pas préétablies.

   Et vous, qu'en dîtes-vous ? Préféreriez-vous payer à l'heure ou au forfait ? Donnez-moi votre avis !

lundi 15 octobre 2012

La généalogie génétique, que doit-on en penser ?

   Vous vous rappelez certainement de l'article Doit-on enseigner la généalogie à l'école ? Comme je suis un farouche défenseur de l'introduction de la généalogie à l'école (tout comme vous apparemment vu les commentaires postées suite à la parution du billet sur le blog), je n'ai pas hésité à poster ce même article à d'autres endroits sur le web histoire de voir ce que pouvait en penser les gens en général (autant vous dire tout de suite que pas tout le monde partage votre enthousiasme) tout en essayant de répandre la bonne parole (-:. Soudainement, un commentaire apparaît. L'auteur du commentaire en question explique que, selon son avis, la généalogie est une mode venue des Etats-Unis et qu'une amie américaine à lui avait envoyé son ADN à une société lui ayant renvoyé une carte du monde sur laquelle figurait les lieux où auraient vécu ses ancêtres. Ce qui est dommage, c'est que cette personne a confondu la généalogie avec la génétique ou plutôt précisément avec ce que certains appellent la généalogie génétique.

   Vous allez peut-être me dire : mais c'est quoi la généalogie génétique ? Selon Wikipedia, "La généalogie génétique est l' application de la génétique à la généalogie traditionnelle. La généalogie génétique nécessite l'usage de tests ADN qui mesurent le niveau de rapports génétiques entre des individus". En gros, pour vous faire un dessin, vous envoyez un de vos cheveux à une société qui vous renvoie, moyennant finances, une carte sur laquelle vous pourrez voir d'où viennent vos ascendants, découvrir des cousinages avec des individus ou encore savoir si vous avez un lien de parenté avec une célébrité historique quelconque dans certains cas. C'est donc loin d'être de la généalogie au sens classique du terme, vous en conviendrez.

   Cependant, pour certains, cet outil peut être un excellent moyen pour compléter les recherches généalogiques pratiquées de maniére conventionnelle pour arriver par exemple à débloquer une branche indébloquable en l'absence totale d'archives comme c'est le cas dans certaines régions du monde.

   Toutefois, il y a des sceptiques comme le prouve cet article paru dans le Figaro en 2007 : "La généalogie génétique épinglée". De plus, ceux qui émettent des doutes vis-à-vis de cette pratique se posent des questions quant à la fiabilité des données envoyées aux clients mais sont également inquiets vis-à-vis du respect de la vie privée.

   Et vous, qu'en pensez-vous ?

vendredi 12 octobre 2012

Le généalogiste professionnel interdit de forum ?

    A la base, il n'y avait pas d'article de prévu pour aujourd'hui mais une nouvelle fois, c'est un échange avec un autre internaute (cette fois-ci sur un forum d'un site assez connu dédié à la généalogie) qui m'a donné l'idée d'écrire cet article. Ce dernier va sûrement à mon avis générer pas mal de réactions dont certaines qui risquent de ne pas me plaire mais bon, il me semble qu'un blog, c'est aussi fait pour cela, non ? Mais venons-en au fait.

   Depuis que je me suis lancé en tant que professionnel à la rentrée, je passe beaucoup plus de temps sur les blogs, les sites, les forums...etc...ayant un lien avec la généalogie. Et logiquement, je commente, je débats, je discute, bref, j'échange. Je le fais car c'est en lien avec mon activité et ma passion mais aussi pour aider quand c'est possible ou donner mon avis. Je ne vais pas être hypocrite, c'est également une maniére de me faire connaître mais quelle société ne se sert pas de ces leviers pour augmenter sa notoriété ? Bref, il y a peu, j'ai donc répondu à des gens sur un forum afin de pouvoir leur apporter mon aide et voilà ce à quoi j'ai eu droit en réponse de la part d'un des membres du forum : GRÉGORY, QUE VIENT FAIRE UN GÉNÉALOGISTE PROFESSIONNEL SUR CES FORUMS OU IL N'Y A QUE DES BÉNÉVOLES !!! VOUS CHERCHEZ DES CLIENTS etrange 

   Pensant que je devais me justifier devant cette "attaque", j'ai donc répondu, voilà quelle a été ma réponse :
 Bonjour *****,

Je suis passionné de généalogie inscrit sur ce site depuis 2007 et aussi inscrit sur Geneanet depuis longtemps également avant d'être un généalogiste professionnel.
Vous remarquerez que j'ai aussi bien fait en sorte de ne pas mentionner que j'en suis un, aucune trace de mon logo sur mon profil et aucun lien vers mon site web (seulement un lien vers mon blog sur lequel j'écris des articles sans y proposer directement mes services) afin justement qu'on ne me taxe pas de vouloir venir ici recruter des clients mais apparemment c'est raté (-;
Si vous fouillez un peu, vous verrez aussi que je suis inscrit sur certains réseaux sociaux sur lesquels je suis en contact notamment avec des généalogistes amateurs et qu'on échange également sur la généalogie, sur les méthodes...etc...de maniére cordiale sans être tout de suite accusé de vouloir recruter des clients.
Donc, si je vous suis, sous pretexte que je suis un professionnel, je n'ai pas le droit de venir discuter sur le forum ? Si ca peut vous rassurer, je ne fais pas facturer mes réponses (-; Je peux trés bien prodiguer mes conseils bénévolement ici ou ailleurs et faire mon travail de professionnel à côté en dissociant les deux sachant que l'un et l'autre n'ont rien à voir.
Aprés, si donner des conseils (gratuit, je le rappelle) aux gens passionnés de généalogie comme je peux l'être peut pousser les gens à s'intéresser à mon activité et à me contacter, ce sera une bonne chose je ne vais pas dire le contraire et je ne vois pas ce qu'il y a de gênant là-dedans.
Bref, c'est tout de même dommage de vouloir constamment opposer les professionnels aux bénévoles alors que les uns ont besoins des autres et vice-versa. Les bénévoles ici (dont je fais partie puisqu'au risque de le répéter, je rappelle que je réponds gratuitement aux gens) répondent à des questions et aident ponctuellement les gens à résoudre des problémes qu'ils peuvent rencontrer dans l'élaboration de leur généalogie alors qu'un professionnel (catégorie à laquelle je fais partie aussi sans pour autant le mettre en avant sur ce forum) va aller beaucoup plus loin en proposant des prestations poussées et complétes (ex: élaboration d'un site web personnalisé reprenant la généalogie d'une personne ayant déjà construit son arbre elle-même par exemple).
Bref, j'ai voulu faire de ma passion mon métier et à cause de cela, je ne peux pas venir discuter de ma passion sur les forums sans avoir à me justifier c'est dommage...



Et vous, qu'en pensez-vous ? Donnez-moi vos avis, ca m'interesse !



mardi 9 octobre 2012

Le généalogiste doit-il aussi former ?

   Dans un article précédent, vous aviez vu qu'un généalogiste ne fait pas que de la généalogie car pour pouvoir faire son travail correctement, celui-ci doit maîtriser un certain nombre de disciplines différentes. Bref, ce n'est pas la peine de revenir là-dessus. Cependant, la question qui va se poser au travers de ce nouveau billet aujourd'hui est quelque part en rapport avec ce précédent article : le généalogiste doit-il aussi former ?

   En effet, depuis quelques temps maintenant, avec l'apparition des actes d'état civil numérisés sur Internet notamment, vous avez dû remarquer qu'il est devenu tentant de faire soi-même sa propre généalogie même pour des personnes ayant peu d'expérience dans le domaine histoire quelquefois de se trouver, pourquoi pas, d'illustres ancêtres ou de tout simplement vouloir savoir d'où ils viennent. Cependant, vous vous êtes certainement rendus compte qu'il n'est pas rare de croiser des gens souhaitant se lancer dans l'aventure mais hésitant par manque de connaissances, d'expérience ou ne sachant pas comment organiser leurs recherches par exemple. Et c'est là que la question peut se poser : le généalogiste professionnel peut-il intervenir en aidant par le biais de cours d'initiation et/ou de formation ces amateurs et ces apprentis généalogistes ?

   Pour être tout à fait franc avec vous, au début, j'étais un peu sceptique quant à l'idée de proposer une telle prestation. Les garagistes vous proposent-ils des formations pour vous aider à réparer votre voitures ? Idem pour les plombiers, les électriciens...etc... Bien sûr que non. Mais il faut se rendre à l'évidence : le métier de généalogiste n'est pas un métier comme les autres et c'est ce qui fait aussi son charme. De plus, vous savez bien qu'en tant que professionnel, il faut essayer de répondre à toutes les demandes et il semblerait qu'il y ait une demande de ce côté-là alors pourquoi l'ignorer ?

   Si vous visitez réguliérement mon site, vous aurez donc remarquer à la page "Prestations-Tarifs" l'apparition de cette nouvelle prestation qu'est l'initiation / formation à la généalogie qui vous est proposée car comme le dit si bien le proverbe : "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis". Bien que je pensais encore le contraire il y a peu, j'ai su me remettre en question et je vous répondrais maintenant par la positive à la question posée au début de l'article : "oui, le généalogiste doit aussi former". Et vous, qu'en pensez-vous ? Donnez votre avis !

jeudi 4 octobre 2012

Pourquoi faîtes-vous de la généalogie ?

  
   En voilà une question qu'elle est bonne ! Peut-être pas tellement originale j'en conviens mais bonne. Il est toujours intéressant de savoir pourquoi telle ou telle personne s'est lancée un jour dans sa généalogie. Besoin de retrouver ses racines ? Désir de résoudre un mystére familial ? Envie de rendre hommage aux anciens de la famille ? Souhait de retrouver un aïeul pourquoi pas célébre ? Les raisons peuvent être multiples...

   Pour ma part, il y a plusieurs raisons :
- Tout d'abord, mon oncle et ma mére m'ont initié (au début sans vraiment le vouloir) à la généalogie. Quand j'étais enfant, je voyais souvent ma mére plancher sur l'arbre de sa famille et cela m'intriguait. D'ailleurs, le nom de jeune fille de ma grand-mére maternelle que je n'ai malheureusement pas connu est Dion et on a toujours plaisanté dans les repas de famille en rigolant sur le fait que nous étions peut-être des cousins de la chanteuse Céline Dion. Apparemment, ce n'est pas le cas.
- Ensuite, il y a l'histoire "mystérieuse" de mon arriére-grand-mére (qui fera sûrement un de ces jours l'objet d'un article sur mon blog) qui a abandonné mon grand-pére paternel à la naissance et qui a passé toute sa vie pratiquement seule pour finir par emporter dans sa tombe bien des secrets.
- Enfin, de façon un petit plus égoïste si je puis dire, j'ai toujours voulu savoir quelles étaient mes origines (même si j'en connaissais déjà certaines grâce aux travaux de mon oncle et de ma mére) et qui étaient mes ancêtres afin de pouvoir me construire en tant qu'individu et effectivement, cela m'a beaucoup aidé.

   Ca y est, j'ai répondu à la question de la maniére la plus précise possible. A votre tour de répondre maintenant ! (-;