vendredi 28 février 2014

#Geneatheme - Germaine Rhit, celle qui écrivait

  
   Pour le troisième et dernier article relatif au #geneatheme en lien avec les documents généalogiques importants, je vais vous parler d'une personne que je vous ai présenté de manière très brève ici même sur le blog à la suite d'un challenge qui nous demandait de parler d'un ancêtre en seulement cent mots ce qui est, je vous l'accorde, un exercice plutôt difficile et périlleux mais que je pense, ceci dit, sans vouloir me vanter, avoir réussi avec brio.
   Mon arrière-grand-mère, car c'est d'elle dont on parle, s'appelait Germaine Rhit et est décédée en 2004 après avoir passé sa vie en asile et en maison de repos en Bourgogne à Auxerre et à Vermenton notamment. Même si elle est morte longtemps après ma naissance et que je me suis intéressé assez rapidement à la généalogie, je n'ai jamais tellement eu de contacts avec elle et maintenant que je suis plus vieux et mature, je le regrette amèrement.
   Il y a quelques années, mes parents ont déménagé. Je les ai logiquement aidé dans cette entreprise de démontage de meubles, de tri d'objets et de port de cartons qu'on a tous connu au moins une fois dans sa vie. Et il se trouve qu'à un moment donné, nous sommes retombés sur des vieilles lettres que celle qui était la grand-mère de mon père avait envoyé à mes parents dans les années 80 alors que je n'étais qu'un enfant. Je les ai évidemment récupérées et je les ai lues. Elles ne m'ont pas apporté grand chose dans l'avancement de ma généalogie et c'étaient des courriers plutôt banals dans lesquels elles demandent des nouvelles de la famille et donnent des siennes tout en sachant, comme vous vous en doutez, que la vie dans une maison de repos de l'Yonne n'a rien d'extraordinaire ou de bien palpitant. Cependant, ces écrits montrent bien ce qui était sa solitude, sa tristesse, son désarroi face aux journées passées loin de ses proches, de sa famille, de son fils notamment et j'ai encore plus regretté mes jeunes années où je m'intéressais déjà à la généalogie mais pas encore de la bonne manière. Car oui, la généalogie c'est aussi cela, pouvoir savoir ce qu'ont pu vivre et ressentir nos anciens.
   C'est donc là-dessus que je boucle la boucle de mes articles concernant le #geneatheme du mois de février. Sur ces courriers qui sont aussi, comme peuvent l'être des actes d'état civil, des recensements, des archives notariales ou judiciaires, des registres matricules...etc...des documents importants dans une généalogie.

jeudi 27 février 2014

#Geneatheme - Louis Dion, celui qui a combattu




   Pour la deuxième édition du #geneatheme du mois de février initié par Sophie Boudarel du blog "Gazette des Ancêtres", je vais vous rediriger vers un article que j'avais écrit en 2012 sur mon arriére-grand-pére natif de Roubaix dans le Nord alors n'hésitez pas à cliquer ici pour redécouvrir cet article sur celui que je considère comme un héros. Et si vous voulez découvrir le registre matricule sur lequel tout est écrit, c'est ici à la page 401.

   A demain pour le troisième et dernier article relatif au #geneatheme du mois du février sur les documents importants de notre généalogie.


mercredi 26 février 2014

#Geneatheme - Julie Rhit, celle qui fait le lien

 




   Le #geneatheme du mois de février ( qui touche bientôt à sa fin ) concerne les documents généalogiques qui ont pu nous marquer, qui sont importants pour nous et notre généalogie, qui représentent quelque chose d'essentiel...etc...
En ce qui me concerne, ça a été trés dur de choisir donc ce que je vais faire, c'est parler de trois documents qui répondent à la description de ce que j'ai cité plus haut sachant que j'ai déjà parlé de certains sur le blog ici même mais ce sera l'occasion d'en reparler et d'en apprendre à certains nouveaux venus ici-même et d'ailleurs je vous remercie car nous allons bientôt atteindre les 50000 pages vues mais là n'est pas le sujet, je m'égare...
Je vais donc vous parler aujourd'hui, demain et après-demain de ces documents qui, à mon sens, présentent une grande importance dans ma généalogie. Je ne vais pas contre pas m'épancher sur ces sujets ( sauf peut-être pour un ) car je veux donner la priorité au document en lui-même ( c'est un choix purement personnel qui portera sûrement à critique et je le comprends tout à fait ).




   Pour commencer, je vais parler d'un acte dont j'ai déjà évoqué l'existence quand je me suis fait interviewer par la sympathique Elisabeth Zetland pour le blog francophone de MyHeritage. Il s'agit de l'acte de naissance de Julie Rhit qui est l'arrière-grand-mère de mon grand-père paternel. C'est elle qui fait le lien entre les Rhit "marseillais" issus de l'union de mon grand-père avec ma grand-mère du côté de mon père et les Rhit "berrichons" ( si vous voulez en savoir plus, je vous invite à aller lire l'entretien ) sachant que mon papi a été abandonné très jeune par mon arrière-grand-mère et qu'il est né de père inconnu donc on en savait peu sur ses origines à la base. Il y a beaucoup de Rhit dans le Berry, j'étais persuadé qu'un lien existait car c'est un nom peu répandu en France et les faits et les recherches m'ont donné raison.

   C'est tout pour aujourd'hui. A demain pour la suite du #geneatheme du mois de février !



vendredi 14 février 2014

#lovegenealogie : A vos plumes !



  




      Certains critiquent la Saint Valentin en disant qu'il est dommage d'attendre une fête ou un jour spécial pour dire à celui ou celle qu'on aime qu'on l'aime. Ils ont peut-être raison ou peut-être tort mais je ne suis pas là pour débattre de cela. Je suis là pour dire à la généalogie que je l'aime, tout simplement.

   Oui, généalogie, je t'aime. On s'est rencontrés alors que je n'étais qu'un adolescent et je t'ai tout de suite apprécié. Mes amis, eux, se moquaient de toi ( et certains se moquent toujours d'ailleurs ) : pas assez sexy, pas assez bimbo, pas assez bling-bling certainement mais bon je passe au-dessus et je me moque des moqueries.

Au début, comme au commencement de toutes les relations, on a dû s'apprendre, s'apprivoiser, faire connaissance. Et puis, notre relation a pris naturellement son envol.
On a connu des joies, on a connu des peines, on a eu des hauts et des bas comme on dit. Quelquefois, tu m'as donné énormément de fil à retordre, tu m'as rendu fou à un point où il m'est arrivé de vouloir me taper la tête contre les murs et de tout envoyer ballader. Mais la passion est plus forte que tout et les moments de bonheur que tu me procures prennent le dessus; ces moments où je me dis que toi et moi c'est pour la vie, c'est pour toujours, tout simplement.
Et aujourd'hui encore, après des années, l'amour est intact et je suis sûr qu'il en sera de même pour les années à venir.

   Je vous propose à vous aussi, amoureux de la généalogie, de faire de même et poster sur vos blogs vos déclarations d'amour à la généalogie avec le hashtag #lovegenealogie et de m'en informer via les commentaires ou par mail ( rhitgenealogie@gmail.com ) pour que je puisse relayer ces derniers dans les jours qui viennent et même si la Saint Valentin sera derrière, ce n'est pas grave, car comme le disent certains il est dommage d'attendre une fête ou un jour spécial pour dire à celui ou celle qu'on aime qu'on l'aime, non? Allez, les amoureux : à vos plumes !

samedi 8 février 2014

Le généalogiste est-il un adepte du "moi je" ?





   Comme vous le savez déjà très certainement si vous avez l'habitude de me lire ou de me suivre sur les réseaux sociaux, je suis souvent en train de lire les différents blogs et sites généalogiques présents sur la toile. On y apprend beaucoup de choses et on y lit des articles intéressants ( ou pas ) sur notre activité favorite ( je parle de la généalogie bien sûr, si vous pensiez que je parlais d'autre chose c'est que vous vous êtes trompé de blog (-: ) mais pas que car la fonction commentaire nous permet de débattre, d'échanger, de discuter, de palabrer... comme ce fût le cas il y a peu de temps sur ce blog ici même en qui concerne les challenges généalogiques. Et récemment, il y a un commentaire qui m'a interpellé et qui m'a donné envie d'écrire l'article que vous êtes en train de lire ( avec plaisir je l'espère ).


   Le commentaire dont je vous parle a été écrit suite à l'article intitulé "Des Frenchies à RootsTech 2014" figurant sur le site de la Revue Française de Généalogie ayant pour but de présenter ce grand événement généalogique ainsi que la délégation envoyée sur place par ces derniers afin de nous informer de ce qu'il se passe là-bas de la manière la plus fidèle et la plus attrayante possible. Voilà le commentaire en question : "c'est le souci des nouvelles techno dans la généalogie comme twitter, facebook, blog etc... Moi, moi, moi, faisant totalement abstraction du travail collectif que doit être la généalogie. "mon" blog, "mon" twitter", "mon" facebook... Les échanges (questions, réponses, ajouts, correctifs... à 2, 3, 5 ou 10 contributeurs différents) dans tout ça sont relégués aux oubliettes. Bien dommage, un généalogiste ne peut s'enrichir que des échanges qu'il peut avoir avec d'autres sur des forums ou des listes de discussions et où donc les échanges peuvent être contradictoires ou lors de rencontres dans les centres d'archives, même si c'est derrière un café dans la salle de pause... Les nouvelles technos doivent d'abord servir les échanges contradictoires.
Si la généalogie du futur c'est d'avoir "son" blog, "son" facebook pour raconter son "pseudo quotidien" sans jamais mettre les pieds aux archives et se contenter de compiler des données issues d'autres bases de données et de faire un semblant de recherches sur des archives en ligne à la portée d'un enfant de 12 ans, alors... les nouvelles technos ça ne me dit rien qui vaille
." et il a été posté en réponse à un autre commentaire bien plus court disant : "Cet article est de la pub. Type "regardez comme on est beau"." Je ne répondrai pas ici à cela car, de mon avis personnel, Lulu, notre sorcière préférée, l'a très bien fait. Je ne détaillerai pas non plus l'échange et le mini-débat qui a suivi mais force est de constater que cela a fait réagir et que les avis divergent sur le sujet. Et c'est donc comme cela que cette question m'est venue : le généalogiste est-il un adepte du "moi je" ?

   Pour ma part, je vais peut-être vous surprendre, mais je pense que c'est en partie le cas ( mais attention, je dis bien en partie ! ). Et ce, pour plusieurs raisons.
Tout d'abord, lorsqu'on décide de se lancer dans sa généalogie et de faire son arbre c'est souvent, pour ne pas dire toujours, dans le but, conscient ou inconscient parfois, de répondre à des questions que l'on se pose sur soi-même et sur ses origines du style : qui suis-je ? d'où est-ce que je viens ? quelles sont mes origines et mes racines ? et pleins d'autres interrogations qui ont un côté un peu narcissique même si le mot est peut-être un peu fort mais l'idée est là et j'en ai parlé d'ailleurs brièvement dans un de mes articles dans lequel j'explique justement pourquoi je fais de la généalogie. Evidemment, il y a d'autres raisons comme la volonté de poursuivre un travail commencé par un autre membre de la famille, le désir de s'enrichir intellectuellement par le biais des recherches généalogiques, l'envie de vouloir percer des secrets familiaux...etc...mais toujours est-il que cela part également d'une envie quelque peu égoïste sans que cela soit quelque chose dont on doit avoir honte car dans ce cas bien précis, je parle d'égoïsme c'est certain mais je veux parler d'égoïsme au sens noble du terme si toutefois il y en a un et je le crois.
Ensuite, il y a effectivement cet aspect technologique que certains généalogistes ont apparemment du mal à encaisser qui fait que l'on va exposer son travail généalogique par le biais d'un arbre mis en ligne sur des sites comme GeneaNet ou MyHeritage, d'un blog comme c'est le cas ici par exemple ou des réseaux sociaux ( notamment Twitter ou la communauté des généablogueurs est très active ) et qui nécessite donc d'avoir un peu d'audience et de faire en sorte que les yeux se tournent vers nous. C'est toujours une fierté pour un généalogiste de dire : "regardez ce que j'ai trouvé" et cela peut être une épine généalogique ( #geneatheme du mois de janvier d'ailleurs ) qu'on arrive enfin à solutionner, un ancêtre décoré ou qui a eu une vie exceptionnelle, un cousinage avec une célébrité et j'en passe. Il y a donc là aussi un peu de ce "moi je" mais est-ce vraiment quelque chose de si terrible que cela ? Non, vraiment pas car comme je le disais à Antoine dans la discussion qui a suivi mon article sur les challenges généalogiques, le but premier de mon blog n'est pas d'avoir un maximum de lecteurs même si ça reste un élément à prendre en compte car si on écrit ou si on met ligne, c'est pour être lu ou vu tout en sachant qu'on ne cherche pas la notoriété ou la reconnaissance mais la possibilité de pouvoir trouver des réponses quand on fait face à une impasse généalogique ou de pouvoir débattre sur des sujets comme celui sur lequel je suis en train d'écrire. De toute manière, même sans arbre en ligne, sans blog, sans compte sur les réseaux sociaux, le généalogiste cherchera toujours quelqu'un à qui parler de ses trouvailles, de ses problèmes, de ses épines généalogiques, de ses ancêtres, de ses origines, de ses racines, de ses découvertes extraordinaires ou non...etc...et c'est normal quand c'est une passion car c'en est une tout comme le passionné de football pourra vous parler pendant des heures du match de Ligue des Champions de la semaine dernière, des buts marqués, des buts ratés, des erreurs de l'arbitre, de l'ambiance dans le stade, de la tactique, de la composition d'équipe de l'adversaire...etc....

   En conclusion, le généalogiste a effectivement un côté "moi je" nécessaire, selon moi, à la pratique de la généalogie et qui est loin de faire de lui un être ignoble et centré totalement sur lui-même ( bien au contraire ! ) car, et c'est là tout le paradoxe du généalogiste , il a aussi cette générosité qui l'habite et cette volonté de travailler de manière collective en allant aider les autres en indexant, en commentant et/ou en relayant des articles de blog pour aider d'autres généalogistes à résoudre des problèmes rencontrés, en mettant en ligne son arbre pour que ses collègues généalogistes puissent profiter de son travail et j'en oublie certainement sachant que ce travail d'entraide peut se faire aussi sur le terrain et que l'un n'empêche pas l'autre. Et vous, qu'en pensez-vous ?