lundi 25 avril 2016

L'homme qui mariait ses filles aux fils de sa femme...

   En parcourant quelques sites web ayant pour théme principal la généalogie, je suis tombé sur cette phrase présentée comme un ancien adage : « Si tu le peux, marie-toi dans ton village, et si tu le peux dans ta rue, et si tu le peux dans ta maison ». Je ne sais pas si cet adage a réellement existé ou pas et d'ailleurs la question n'est pas là mais une personne figurant sur mon arbre généalogique a certainement fait de cet adage une philosophie de vie et cette personne s'appelait François Dedyon.

   François, avec qui je n'ai pas de lien familial direct, a été le troisiéme mari de Marie Bonnetat dont je suis le descendant direct à la neuvième génération. Né apparemment aux alentours de 1685, il se marie une première fois en 1712 à Dun-le-Poëlier dans l'Indre avec une certaine Marguerite Couppechoux et aura avec cette derniére, entre autres, deux filles nommées Marie et Héléne puis une seconde fois avec mon ascedante en 1733 à Anjouin aussi dans l'Indre avant de décéder trente-quatre ans plus tard en 1767 dans la commune où il s'est marié avec mon ancêtre. Comme je vous l'ai dit dans mon dernier article, j'ai décidé de me lancer dans le projet de l'écriture de l'histoire de mes ancêtres et figurez-vous que c'est en faisant cela que je me suis rendu compte de ce passage quelque peu "rigolo" de mon histoire familial.

   Il se trouve que le jour du mariage de François Dedyon et de Marie Bonnetat qui a eu lieu le 6 octobre 1733. Le même jour, Simon Rit se marie aussi à Anjouin avec une certaine Marie Dedyon qui n'est autre que la progéniture de François Dedyon et Marguerite Couppechoux. Tout cela sent donc le mariage arrangé à plein nez. Mais l'histoire ne s'arrête pas là parce que moins de treize ans plus tard en février 1746, un certain Jean-Baptiste Maupoux âgé d'à peine quatorze ans, fruit de la seconde union de mon aïeule avec François Maupoux va prendre pour épouse une dénommée Héléne Dedion qui n'est autre que la soeur de Marie Dedyon qui s'est mariée avec Simon Rit.

   Le petit malin aura donc réussi le "tour de force" de marier deux de ses filles avec deux des fils de sa femme créant par la même occasion de sacrés noeuds dans les branches de mon arbre généalogique mais étant donné que les mariages arrangés étaient plus ou moins légions à cette époque notamment dans les familles recomposées afin de ne pas laisser s'échapper les "richesses" , est-ce vraiment une si surprenante découverte au final ?



2 commentaires:

  1. Une histoire tout simplement stupéfiante! Tout d'abord, j'aimerais savoir, comment avez-vous fait pour remonter à cette date ? quels outils avez-vous utilisé, quels documents avez-vous en possession, quels étaient les défis et obstacles ? Merci, bien à vous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Gael et merci pour votre commentaire.
      J'ai tout simplement fouillé dans le site archives.genea-cher-indre.info qui est une véritable mine d'or pour qui a des ancêtres berrichons comme moi et dans les archives départementales des départements correspondants ainsi que sur le célébre site GeneaNet. Je n'ai pas rencontré d'obstacle particulier.

      Supprimer