dimanche 25 mai 2014

#Geneatheme - La belle mais dure journée de François

  




   Comme vous la savez déjà certainement, je suis en retard sur les #geneatheme et je tente petit à petit de me rattraper. C'est donc pour cela qu'aujourd'hui, alors que nous sommes en fin mai, je vais aborder le #geneatheme du mois d'avril qui était le mois des ancêtres; l'idée étant de conter la vie d'un ancêtre de manière originale afin de le redécouvrir et de le faire découvrir aux autres. Et de la même manière que le slameur Grand Corps Malade compare sa vie à une journée dans son titre "Midi 20", je vais vous parler de l'existence de François Rhit comme si elle avait duré seulement un jour et un seul.


   Dans un précédent article, je vous ai parlé de Simon Rhit, le père de ma quadrisaïeule Julie. Il a eu un enfant ( et il n'en a pas eu qu'un ) qui se prénomme François et c'est donc de lui que je vais vous parler.
   De bon matin, François est né le 19 octobre 1810 à Genouilly de Simon Rhit et de Perpetue Douzamy. En pleine matinée, alors qu'il n'a pas encore tout à fait 15 ans, il perd sa mère et en toute fin de matinée, dix ans plus tard, il se marie avec Solange Mauchien à Anjouin, à quelques kilomètres de Genouilly, son lieu de naissance. A partir de ce moment-là, jusqu'à la fin de l'après-midi en 1863, la journée de François sera plutôt difficile et mouvementée puisqu'il sera tour à tour laboureur, journalier et domestique à la Boulaye à Anjouin puis aux Ronnais toujours à Anjouin et après à la Louriére à Genouilly, ensuite à la Maison Neuve à Anjouin et aux Buissons à Genouilly avant de retourner aux Donneaux à Anjouin. Dans ce laps de temps, il aura huit enfants dont six qui ne verront pas, eux, la fin de l'après-midi tout comme son père qui a disparu en 1854. Durant cet après-midi, naîtront aussi chez lui à la Louriére, François ( fils de sa soeur Marie qui est mort 11h après sa venue au monde ) et Silvain ( fils de sa soeur Catherine ). Un septième s'éteindra en début de soirée en 1869. La soirée, elle, s'avérera plutôt calme entre Anjouin, Gracay où sa femme mourra en 1887 et Genouilly puis la belle mais dure journée de mon ancêtre François Rhit prendra fin en mars 1891, lors d'un hiver connu comme ayant été très rude, dans la même commune où celle-ci avait commencé.

   Et vous, qu'avez-vous pensé de la journée de François et de la manière dont j'ai raconté le destin de mon ancêtre qui a eu une vie marquée par de nombreuses blessures ?

4 commentaires:

  1. Vraiment intéressant et original.

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    1. Bonjour Michel et merci. Je suis content si cela vous a plus.

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  2. J'aime beaucoup cette façon de présenter la vie de ton ancêtre. Belle idée et ça donne vie en peu de temps à notre collection d'aieux.
    Merci pour cet article.

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  3. Bonjour Benoît,
    Merci à toi pour ce commentaire élogieux.

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